N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2009-07-06

déhouellebecqter


(o.K.) :: 0'47''::
cf. les deux voies/voix de la conscience tragique
cf. N(ième) le maudit

les deux voies/voix de la conscience tragique


(C.R.)(o.K.) :: 4'58''::
cf. fatalisme =/= tragique
cf. du pessimisme au tragique

le B.A.-BA philosophique

(C.R.)(A.M.)(R.E.)(o.K.) ::11'59''::

Car ce qui existe existe, et ce qui n'existe pas n'existe pas. Tu ne forceras jamais ce qui n'existe pas à exister.
(P.)
« Monde vrai » et « monde de l'apparence » , traduisez : monde inventé par le mensonge et réalité... Le mensonge de l'idéal fut jusqu'ici l'anathème jeté sur la réalité, et l'humanité même est en devenue mensongère et fausse — jusque dans ses instincts les plus profonds — (...) À envisager (...) les raisons pour lesquelles on a jusqu'ici « moralisé » et « idéalisé » : l'histoire cachée des philosophes, la psychologie de leurs grands noms, m'est apparue sous son vrai jour. — Quelle dose de vérité un esprit sait-il supporter, sait-il risquer ? Voilà qui, de plus en plus, devint pour moi le vrai critère des valeurs. L'erreur (la croyance en l'idéal) n'est pas aveuglement, l'erreur est lâcheté...
(F.N. — EH 0§2&3)

cf. l'idée philosophe de clément rosset

2009-07-05

les métamorphoses de l'esprit nietzschéen

Sans compter le nietzschéo-nietzschéisme, scolaire, ou le faux nietzschéisme, imbécile, j'ai relevé aux moins deux sortes de nietzschéisme : l'un qui court les rues (en particulier de la (meilleure) jeunesse), le nietzschéisme de minuit (allant de la nuit à la nuit), nietzschéisme nihiliste, donc inabouti, celui du ressentiment (souvent arrogant) ; et l'autre, infiniment rare et précieux, mûri, le nietzschéisme de midi (sans ombre), de la « heiterkeit » (belle humeur), le nietzschéisme solaire.
(o.K.)

s'élever, les petits

Quand on passe son temps à s'élever, dans tous les sens du terme, on découvre les autres de plus en plus petits, dans tous les sens du terme.
(o.K.)

2009-07-04

2009-07-03

(de) l'économie (à) de la relation


(J.A.) ::0'47''::
cf. vaginalisme ®
cf. se déc(o)upler
cf. l'éthique hacker
cf. contribution à (de) la nouvelle intelligence collective

pour une révolution amateuriste

« Anonyme », oui, et si [cet amateur] en reste à ce niveau-là il y a fort à parier qu'il le restera. Mais c'est déjà bien qu'il puisse s'exprimer, s'y coller, y croire, pratiquer. Moi je demande que ça pour tout le monde, pour l'épanouissement et la reconnaissance de « tous ». D'où s'ensuivra d'ailleurs naturellement la reconnaissance des meilleurs d'entre eux – sans disqualifier les autres –, reconnaissance endogène, par conséquent, démocratique, en vertu de la sensibilité plus avertie, l'évaluation plus éclairée que donne à chaque amateur la pratique de la chose, en l'occurrence d'un art. On s'éloignerait ainsi du mode actuel de reconnaissance, dictée avant tout par la critique, imposée sinon fabriquée de toute pièce par les médias, c'est-à-dire des intérêts extérieurs, commerciaux, et aujourd'hui dévastateurs, bref par le pouvoir, autoritaire, et non l'autorité « naturelle »...

Je prends souvent l'exemple (malheureusement ambivalent) de football. Il semble a priori très improbable de pouvoir imposer au public, aussi impunément que dans d'autres domaines plus réservés, en manque de « praticiens », la valeur d'un joueur, dans la mesure où ce public est composé d'une majorité d'initiés, touchant du ballon par-ci par-là, se confrontant à la technique, et jouissant de ce fait d'une sensibilité de terrain, d'une connaissance éclairée par la pratique, donc à la base d'un jugement nettement plus autonome.
(Vite dit, mal dit, mais pointé.)
(o.K.)

Selon [pekka himanen] les hackers parviennent à s’affranchir du recours à l’autorité hiérarchique pour coordonner leurs activités, en lui substituant comme modalité principale la coopération directe.
Ce mécanisme fait non seulement que « le statut d’autorité est ouvert à quiconque » mais également qu’il soit « uniquement fondé sur les résultats . [Ainsi], personne ne peut occuper une fonction dans laquelle son travail ne pourra être passé en revue par les pairs, au même titre que les créations de n’importe quel autre individu ». Les personnes à qui sont délégués, de façon temporaire et révocable, des éléments d’autorité sont celles qui bénéficient de la plus grande estime de leurs pairs. Ce sont notamment ceux dont les contributions au travail collectif sont appréciées par la majorité comme des plus pertinentes. Linus et Stallman incarnent parfaitement ces rôles.
Mais [himanen] ne mentionne pas dans son livre une autre condition institutionnelle, fondamentale, qui autorise de s’affranchir de la contrainte de l’autorité hiérarchique traditionnelle dans les projets de hackers : l’absence de dépendance salariale.
(-)
cf. l'amatueur, ou l'artiste contre-bourgeois
cf. contribution à (de) la nouvelle intelligence collective
cf. l'éthique hacker
cf. notre destin, tranquille

2009-07-02

ottomanifeste (première partie)


(o.K.) :: 12'47''::

cf. comment la télé fait marcher : marché
cf. contribution à (de) la nouvelle intelligence collective

mineur de jeu

On se rend compte qu'on ne sera pas le meneur de jeu de l'époque, ni même l'un des trois ou quatre meneurs de jeu — parce qu'il n'y a plus de jeu. Tout est confus et diminué, par l'apparition des médias, où les meneurs de jeu se multiplient, qui ne mènent pas grand-chose, et s'effacent l'un l'autre. (...) Il y aura un autre jeu, plus caché, plus difficile...
(H.T.)

2009-07-01

le moyenhomme ®

(...) ... D'incompréhension tous azimuts (...) Mais c'est l'Homme! que veux-tu. L'Homme encore immature, malgré tout ce que certains d'entre Lui de tout temps Lui enseigne en tout temps. L'Homme, qu'on rêverait toujours (conce)voir à la hauteur de ses meilleures exceptions mais qui, dans les faits, n'en est guère qu'à son moyen-âge, au moyen-âge de sa maturité (anthropologique) : bref, l'Homme (moyen) d'aujourd'hui, c'est le moyenhomme ®.
(o.K.)

cf. dépeuplé

N(ième) le maudit


(M.-E.N.)(o.K.) :: 9'57''::

C’est même pas que les médiocres conspirent, c’est qu’ils sont médiocres, tout simplement. Le journal de N., ça ne les éblouit pas. Ça ne les fait pas rire. Ça ne les émeut pas. Ça ne leur apprend rien sur eux et sur les autres...
(D.d.T.)

cf. apprendre à nager
cf. maudit? mais pas trop
cf. l'art règle l'exception

les certitudes, ça, (g)rands fous

— « Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. (F.N.) »
— Oui oui, on connaît. Mais soyons fous !
Et pour en revenir plus sérieusement (hélas) à ton « j'ai bien peur qu'au moment où on devient trop sûr de soi, on ne commence en fait qu'à se tromper (mon côté pyrrhonien ?)... » : ne serait-ce pas là l'objection instinctive et bateau de qui ne se trouve précisément sûr de rien (encore), cherchant à en faire une force, d'appoint, et même une arme ? Bref, classique : on défend sa chapelle (même pyrrhonienne, qui est en soi une posture dogmatique), on défend l'heure qu'il y a à sa porte, on a la philosophie de son corps, comme dirait nietzsche, onfray, otto karl... Et je souhaite que le tien finisse par comprendre (avec la maturité ou cette réponse, qui sait) que tous ceux que tu cites volontiers (...), si l'histoire les a retenus c'est précisément en vertu de leurs certitudes, qui ont fondé la force et l'originalité de leur pensée, de leur génie, de leur oeuvre, dont tu te nourris aujourd'hui à petit feu. Ils ont osé! eux, les (relatives) certitudes, figure-toi. Justement. (...) Par définition. Et en continuant de réfléchir, de persévérer dans la pensée, comme tu sembles vouloir le faire (à mes quelques dépens), tu y arriveras toi aussi, j'espère, je te le souhaite, et même, je le pense. Car la certitude qu'il faille systématiquement douter pour être certain d'être sûr est elle-même, en elle-même, oui, une forme de folie, et qui rend fou, en effet ; à commencer par ceux qui l'entendent se le faire rétorquer une fois de plus, bien que partageant le fond(s) de certitudes des grands noms admis et admirés par celui qui rétorque. Bref, paradoxe ; et ras-le-bol. Ras-le-bol qu'on refuse pavloviennement aux grands vivants ce qu'on accepte (voire admire) des grands morts, anciennement grands vivants, et pour certains devenus radicalement fous, oui, mais radicalement fous d'être à ce point niés de leur vivant, sur place. Merde ! Merde, pour eux ! Ras-le-bol de cette règle-réflexe de petits vivants. Je renvoie encore à plusieurs chapitres d'otto karl à ce propos, concernant ce travers humain, trop humain (« moyenhumain », comme dirait ce dernier). Moi, j'éponge, ras le bol.
(K.)

cf. déni de reconnaissance anthume
cf. [u] en étais-je ?
cf. N(ième) le maudit

les philosoph(i)es clandesti-né(e)s

les philosoph(i)es clandesti-né(e)s

(K.A.)(O.K.) :: 2'18''::
Je sens venir (...) l’âge proche d’une clandestinité moitié volontaire et moitié contrainte, qui sera le plus jeune désir, y compris politique.
(G.D. — PP20)


cf. maudit ? mais pas trop
cf. autophilosophe