N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2009-04-24

postsexuel

Nous avons voulu libérer le sexe, mais c'est peut-être du sexe que nous aurions dû nous libérer. Devenez postsexuel.
(M.I.)(P.M.)

Ce que j'entends par postsexuel ce n'est pas « ne plus avoir envie » de sexe (la mutation humaine n'est pas avancée à ce point), mais (dans l'état actuel des choses) réussir à ne plus en être aussi dépendant(e) : s'être dépris(e), dégagé(e) autant que possible de « la loi de l'oeuf », impérieuse, « reptilienne », toute bête, trop bête. Dont on mésestime tellement les dégâts.
(O.K.)

cf. chapitre : POSTSEXUEL

6 commentaires:

  1. Juste pour être sûr de ne pas me méprendre sur ce qui est proposé par la postsexualité...
    Diogène qui proposait la masturbation pour penser plus librement était déjà plus ou moins postsexuel...
    En tout cas, je pense que le branleur est une étape de plus vers le surhumain...

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  2. Le sexe, l'homme et l'évolution:

    http://media3.radiofrance-podcast.net/podcast09/10212-19.06.2009-ITEMA_20185331-0.mp3

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  3. Une contribution) au débat post-sexuel:
    http://www.journaldumauss.net/spip.php?article625

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  4. Ne plus être attiré par le sexe (et tout ce qui en dérive) aussi bêtement que ces insectes par la (chaude) lumière électrique, venant s'y cogner séance tenante, affaires cessantes, irrésistiblement, indéfiniment, fanatiquement... à y brûler leurs nuits, leurs ailes, jusqu'à leur vie.

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  5. L’importance que l’on donne aux organes uro-génitaux m’étonne de plus en plus.
    (Gustave Flaubert)

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  6. Lucius à Marc Aurèle, son frère : "Endormie, nue, sur le flan droit, l'adolescente se retourne. De la table où je t'écris, je la contemple dans son abandon.[...] Saül et sa soeur Sarah - son nom me revient à l'instant - se sont d'abord livrés devant moi à des copulations quasiment acrobatiques. Des rires se mêlaient à leurs râles. Parfois, je leur suggérais des gestes ou des figures. [...]L'acte amoureux m'obsède. Je raffole de son spectacle. Sa crudité me captive, mais, aussi, me laisse rêveur. L'observer de près me le rend dans un premier temps lointain ou étrange et c'est quand je reprends conscience de sa proximité qu'il m'excite."

    Epictète est celui qui a le mieux défini la(es) liberté(s). "Celui qui n'a pas faim et qui est sans désir" est l'une d'entre elles. Je ne crois pas à l'Etre sans désirs mais au choix dans ses désirs. Donc, à la libération des pulsions bêtes.

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