N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

> page d'accueil

2009-10-31

couple mégéré

Le fer un jour dit à l’aimant : « C’est toi que je hais par-dessus tout ; tu m’attires, mais tu n’es pas assez fort pour me retenir. ».
(F.N.)

... voir tous ces couples (de campagne ou d'ailleurs) où la femme est finalement passée dominante... et tout le monde s'en trouve malheureux, sans trop savoir pourquoi, ou vouloir le savoir ou l'admettre, à commencer par elle, qui le fait souvent payer cher à tout le monde, à commencer par lui, qu'elle méprise et humilie d'autant plus qu'il se révèle toujours plus incapable de renverser la situation, la spirale, impuissant. Sa faute ? Avoir montré des failles, des paresses, des faiblesses, des tendresses, des lâchetés : avoir été humain, de trop près ; ou psychologisé. Bref, ne pas avoir été, sur la durée et la proximité, à la hauteur de son idéal (préfabriqué) à « elle ». Peu à peu, par la promiscuité, la démocratisation du foyer, etc., l'individualisme s'est durci, les déceptions multipliées, le mépris insinué, d'abord par piques, sans assez de réactions... Et insinué par où ? Encore une fois, dans les failles de l'idéal masculin et humain qu'on nous met dans la tête, des femmes y compris, donc. Tous victimes. Et, comme je me le suis entendu penser l'autre jour, plus généralement, il faut reconnaître que dans cette histoire aussi : les femmes n'ont pas toujours cette classe, que les hommes n'ont pas souvent non plus.
(o.K.)

Mon ange, je t'ai punie à tant me sacrifier / Icône idolâtrée, immondice à la nuit / Mon ange, je t'ai haïe, je t'ai laissée tuer / Nos jeunesses ébauchées, le reste de nos vies / Si loin de moi, si loin de moi, si loin de moi, si loin de moi...
((A.B.))

L'amour aussi bien que le feu ne peut subsister sans un mouvement continuel ; et il cesse de vivre dès qu'il cesse d'espérer ou de craindre.
(F.d.L.)


cf. ceux qui n'ont pas leur content
cf. coquillage & rocher (ou roger ?)
cf. O+
cf. king/kang
cf. les trop chères tyrans chéries
cf. dyspaartition
cf. conditionnel impératif
cf. existence mégérée (à reprendre)

2009-10-30

du vaginal au vaginalisme ⓚ

. L'amour avec [elle] ne m'épuisait jamais. (...) nous jouissions vite et ensemble, dans un paroxysme tendre et violent.
. Nous étions déjà accouplés et retrouvions un mouvement plus sauvage, plus agressif, elle sans doute dans son désir inconscient et irréaliste de m'absorber et moi dans l'espoir de retrouver la liberté et le repos. Ces pulsions contraires aboutirent à une nouvelle explosion simultanée, et au silence des méduses.
(J.P.)

cf. vaginalisme ⓚ (équation) 
cf. au fait de son égoïsme
cf. pour une sexualité performative

à propos sur le bonheur


DÉBUT :
Lorsqu'un petit enfant crie et ne veut pas être consolé, la nourrice fait souvent les plus ingénieuses suppositions concernant ce jeune caractère et ce qui lui plaît et déplaît ; appelant même l'hérédité au secours, elle reconnaît déjà le père dans le fils ; ces essais de psychologie se prolongent jusqu'à ce que la nourrice ait découvert l'épingle, cause réelle de tout.
(...)
L'impatience d'un homme et son humeur viennent quelquefois de ce qu'il est resté trop longtemps debout ; ne raisonnez point contre son humeur, mais offrez-lui un siège. (...)
et chacun sait qu'un enfant qui crie fait crier les autres ; bien pis, l'on crie de crier. Les nourrices, par un mouvement qui est de métier, mettent l'enfant sur le ventre ; ce sont d'autres mouvements aussitôt et un autre régime ; voilà un art de persuader qui ne vise point trop haut. (...)
ne dites jamais que les hommes sont méchants ; ne dites jamais qu'ils ont tel caractère. Cherchez l'épingle. (...)
Et je ne vois pas beaucoup de différence entre un homme qui s'abandonne à la colère et un homme qui se livre à une quinte de toux. De même la peur est une angoisse du corps contre laquelle on ne sait point toujours lutter par gymnastique. La faute, dans tous ces cas-là, c'est de mettre sa pensée au service des passions, et de se jeter dans la peur ou dans la colère avec une espèce d'enthousiasme
farouche. En somme nous aggravons la maladie par les passions ; telle est la destinée de ceux qui n'ont pas appris la vraie gymnastique. Et la vraie gymnastique, comme les Grecs l'avaient compris, c'est l'empire de la droite raison sur les mouvements du corps. Non pas sur tous, c'est bien entendu.
Mais il s'agit seulement de ne pas gêner les réactions naturelles par des mouvements de fureur. Et, selon mon opinion, voilà ce qu'il faudrait apprendre aux enfants, en leur proposant toujours pour modèles les plus belles statues, objets véritables du culte humain.
(A.)

ETC. ETC.

2009-10-28

au fond, claude minière, c'est moi


(C.M.) :: "3'42''::

du planeur


(J.R.)(O.K.) :: 2'48''::

> CHAPITRE : s'en sortir sans sortir

miss civilisation

Mais, hélas, une courbe qui a monté doit redescendre : loi terrible de la vie. La civilisation est un organisme vivant, comme une fleur, comme un canard dans la mare, comme un homme. Elle naît, elle grandit, elle mûrit, elle vieillit, elle meurt. Ou bien on la tue. Et quand elle vieillit, il se passe en elle ce qu'il se passe dans n'importe quel organisme : ses tissus s'appauvrissent, ses éléments se dissocient, tentent anarchiquement de survivre au détriment des autres et dépérissent. Alors l'artiste n'est plus nécessairement accordé à son temps, ni à son groupe. Il arrive même qu'il s'y oppose de toutes ses forces, le salut devenant solitaire au milieu de l'agonie collective. Les deux options possibles de l'artiste, aujourd'hui où de nombreux signes annoncent qu'il y a quelque chose de pourri au royaume d'occident, sont donc d'accepter ou de refuser la décadence. [Ou...]
(M.M.)
cf. notre destin, tranquille
cf. comme un légo avec du vent
cf. born into this

2009-10-25

souffrage universel

. Tel que [le suffrage universel] est constitué, un seul élément prévaut au détriment de tous les autres : le nombre domine l'esprit...
. Notre salut [serait] dans (...) une majorité qui se composera d'autre chose que de chiffres.
((G.F.))

cf. notre troupocratie

2009-10-23

born into this

Nés comme ça, dans ça, (...) un endroit où les masses élèvent des imbéciles au rang de riches héros. Nés dans ça, marchant et vivant à travers ça, mourant à cause de ça. Castrés, débauchés, déshérités à cause de ça. Les doigts se tendent vers un Dieu impassible. Les doigts se tendent vers la bouteille; le cachet, la poudre. (...) Nés de ça, le soleil caché là-bas, dans l'attente du chapitre suivant...
(C.B.)

cf. de l'homme moyen
cf. miss civilisation

de l'homme moyen

Il y a assez de traitrise, de haine, de violence,
D'absurdité dans l'être humain moyen
Pour approvisionner à tout moment n'importe quelle armée
Et les plus doués pour le meurtre sont ceux qui prêchent contre
Et les plus doués pour la haine sont ceux qui prêchent l'amour
Et les plus doués pour la guerre - finalement - sont ceux qui prêchent la paix

Méfiez-vous
De l'homme moyen
De la femme moyenne
Méfiez-vous de leur amour

Leur amour est moyen, recherche la médiocrité
Mais il y a du génie dans leur haine
Il y a assez de génie dans leur haine pour vous tuer, pour tuer n'importe qui

Ne voulant pas de la solitude
Ne comprenant pas la solitude
Ils essaient de détruire
Tout
Ce qui diffère
D'eux

Étant incapables
De créer de l'art
Ils ne comprennent pas l'art

Ils ne voient dans leur échec
En tant que créateurs
Qu'un échec
Du monde

Étant incapables d'aimer pleinement
Ils croient votre amour
Incomplet
Du coup, ils vous détestent

Et leur haine est parfaite
Comme un diamant qui brille
Comme un couteau
Comme une montagne
Comme un tigre
Comme la ciguë
Leur plus grand art.
(C.B.)

(C.B.) :: 1'39''::

cf. born into this

2009-10-20

le premier homme (con)venu

Et somme toute les gens ordinaires, les hommes de la rue le savent. Évidemment ils ne s'en font pas une idée très nette. On ne peut pas s'en faire une idée très nette. Mais ils se conduisent en tout cas comme s'ils le savaient très bien. Je me suis demandé souvent pourquoi ils regardent de si haut les hommes politiques et les grands auteurs. Par exemple, les grands conférenciers. Quand on songe à tous les efforts qu'a dû faire l'écrivain ou le conférencier, quand on songe combien c'est difficile et par instant décourageant de faire un livre ou une conférence, naturellement on trouve ça injuste. Mais la raison est très simple. C'est que l'homme politique ou le grand auteur est un homme qui ne supportent pas l'étrange, la terrible condition commune (que l'homme de la rue, lui, supporte très bien). Il cherche à s'en évader, à faire des projets : à force d'actions extraordinaires, ou de raisonnements admirables. (...) C'est une sorte de fuyard. (Et l'homme de la rue sent très bien cela.) (...) nous courons le grand risque, sitôt que nous écrivons ou nous parlons, d'être inégaux à nous-mêmes : de trahir le premier venu — que nous portons en nous.
(J.P.)
cf. philosofi!

vivre sans ailes

Et tous deux s'avouèrent qu'ils étaient las des philosophes. Tant de systèmes vous embrouille. La métaphysique ne sert à rien. On peut vivre sans elle.
(G.F.)

cf. au fond, claude minière, c'est moi

2009-10-19

l'équilibre follain

L'ÉQUILIBRE TERRESTRE
Il monte de la forge une dernière étincelle
dans leur grand loisir
les objets reposent
et toutes ces poussières
dans l'air suspendues
qui faisaient se trahir des voix
ou se fermer des yeux
descendent sur les choses
tandis que dans un chemin
un papillon mort
rouge et noir
se désagrège seul
que les robes ôtées
perdent de leur tiédeur
et que les mains d'enfant
dont la croissance se poursuivrait
durant des années longues
pétrissent par jeu la terre
(J.F. — E37)

LES ENFANTS
Les enfants jouent au théâtre
jusqu'à l'heure
du souper dans la nuit qui vient
alors les grandes personnes les appellent
le garçon a les yeux si clairs
puis voici celle qui mourra jeune
et celle dont sera seul le corps
tous se lavent les mains dans l'ombre
près des végétaux flamboyants
et sont encore dans ce temps
que l'on vit dans l'éternité
(J.F. — T119)

LES JARDINS
S'épuiser à chercher le secret de la mort
fait fuir le temps entre les plates-bandes
des jardins qui frémissent
dans leurs fruits rouges
et dans leurs fleurs.
L'on sent notre corps qui se ruine
et pourtant sans trop de douleurs.
L'on se penche pour ramasser
quelque monnaie qui n'a plus cours
cependant que s'entendent au loin
des cris de fierté ou d'amour.
Le bruit fin des râteaux
s'accorde aux paysages
traversés par les soupirs
des arracheuses d'herbes folles.
(J.F. — E33)

POISSONS
Les poissons
vus par l'économie
sont abaissés par des mains éplucheuses
grattant l'écaille
scrutant l'oeil mort
alors qu'au jardin ploient les tiges
et que l'air pur qui passe
par l'entrebâillement d'une fenêtre
flatte une femme qui se dévêt
et qui jamais n'a vu la mer.
(J.F. — T138)

MÉTAPHYSIQUE
Quand ils l'aperçoivent
au fond des chaumières
ses mains soutenant
le bol à fleurs bleues
devant ses seins tendres
ils sentent l'ardeur
puis tout s'évapore
du décor fragile
pour laisser flotter
la seule odeur nue
de métaphysique.
(J.F. — E28)

2009-10-18

au fond, jean follain, c'est moi

Pour Jean Follain, tout événement, toute vision appartient à un passé virtuel, comme s'il ne pouvait vivre et voir qu'à reculons. (—)
il y faut (...) quelque chose qui semble aller à l'opposé du but et fait pourtant qu'il est atteint comme par éclairs : une attention presque superstitieuse envers les vestiges d'anciennes existences... (H.T.)
et l'oeuvre de follain prend, par contraste, toute sa singularité, patiemment menée non pas tellement à l'encontre d'une « poétique » qu'elle se borne à refuser, que contre ce qui nous dérobe le réel, et nous dérobe à lui. (...)
Refuser l'illusion lyrique, vaincre par le langage commun l'angoisse de l'homme sans assise dans la durée, tel est le dessein de jean follain. (H.T.)

2009-10-17

du vécu, l'existence


(L.B.)(O.K.) :: 1'30''::

cf. éééévééénemeeeenttttsssssss...
cf. otto k.arl, tempsperdu...
cf. l'autre temps : pas perdu

henri, tome A

On a le sentiment que le jeune Henri Thomas ne peut pas vivre sans écrire ce qu'il vit ; ni vivre si ce n'est pas destiné à être aussitôt consigné.
Henri Thomas note : « Mon Carnet m'est utile pour m'assurer de ce bien : la pensée qui s'articulait mal tant que je la gardais dans l'esprit seulement, une fois écrite prend de la consistance, peut me défendre mieux. »
(-)
Une certaine façon de passer les jours est toute ma morale.
(H.T.)

cf. EN PHrASE
cf. le nécessaire d'écrire
cf. du bénéfice d'avoir écrit
cf. pourquoi écrire quand même
cf. du vécu, l'existence

2009-10-16

où le blues continue

son house, death letter, XXe siècle


son house, Grinnin' In Your Face, XXe siècle


À la différence de certains guitaristes de blues des années 1920 et 1930, Son House n'était pas un virtuose, et sa technique n'est pas particulièrement impressionnante. Son manque de technicité est toutefois compensé par un style puissant et novateur, très rythmé, répétitif, souvent joué au bottleneck, accompagnant un chant qui doit beaucoup à celui des forçats des "chain gangs".


the white stripes, death letter + Grinnin' In Your Face, XXIe siècle


Jack White, des White Stripes, puise la source de ses compositions directement chez les plus grands bluesmen américains (des Sonics à Son House en passant par Blind Willie McTell en particulier).
Le premier album des White Stripes, est dédié à Son House, et témoigne d'une affection première du groupe pour le blues.

Le deuxième album du groupe, intitulé De Stijl a été inspiré par le nom d'un mouvement néerlandais ayant pour principe une purification radicale de l'art, passant par un retour à des formes et à des couleurs basiques, ce qui définit justement le style des White Stripes.
Les White Stripes jouent sur trois couleurs : le rouge, le noir et le blanc. Leurs pochettes de disques, leurs vêtements, leurs instruments sont tous de ces couleurs. La raison est simple, lorsque l'on naît, on ne peut percevoir toutes les couleurs. Le rouge est la première d'entre elles que l'on perçoit, mis à part le noir et le blanc. Jack White a également expliqué dans une interview que ces couleurs étaient les plus fortes, ayant le plus d'impact au niveau historique. Il cita comme exemple à ce titre le nazisme et le coca cola. Une autre origine du nom "White Stripes" proviendrait d'un bonbon que Meg et Jack auraient très bien connu durant leur enfance, aux rayures rouges et blanches. Enfin, bien sûr, ce trio de couleurs est en lui-même symbole de la simplicité et de la puissance du rock[, du moins, de ce qu'il devrait être !]

cf. chapitre : ALLEZ, LA MUSIQUE
cf. où le blues commence
cf. le génie du primitivisme ou le génie
cf. lu

où le blues commence


(o.K.)(J.-.P.M.) :: 5'14''::

cf. chapitre : ALLEZ, LA MUSIQUE
cf. où le blues continue
cf. le génie du primitivisme ou le génie

2009-10-14

le guerre du goût de trancher

L'homme est inconstant. Il exige volontiers le brut et le spontané quand il a trop longtemps goûté l'artifice. Et l'artifice quand il est fatigué du brut.
(J.P.)
cf. le génie du primitivisme ou le génie
cf. où le blues continue

il suffit d'une phase

Quand on est tant soit peu sensible à ces choses-là, il suffit de cinq lignes, il suffit d'une phrase pour qu'un auteur se livre à vous tout entier.
Ensuite, sans s'en apercevoir, on passe sa vie à le répéter, à le poursuivre. On le continue avec d'autant plus d'entrain que justement on n'en a lu qu'une phrase.
Au contraire, si on lit tout le livre (ou toute l'oeuvre), si on le relit, si on s'en soûle, c'est tout le contraire. On en est dégoûté, on en a assez, on est bien forcé d'aller plus loin, de faire autre chose.
(J.P.)

2009-10-13

véri t.

Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps ; vous pouvez même tromper certains tout le temps ; mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps.
(A.L.)
cf. auto[v]rité

génération solo forcé

A la fin des années 1970, pour la première fois les médias venaient à Rennes flairer l’odeur de la nouveauté. Il s’est passé quelque chose de vraiment dingue entre 1978 et 1981. On avait l’impression d’être au coeur de tout, pleinement vivants, tout était excitant. J’étais heureux d’être dedans. (E.D.)
Dix ans plus tard, c’était déjà trop tard. Quand j’ai eu 20 ans, il n’y avait plus de collectif. (...) Pour nous, pas de révolution, pas d’événements historiques ni artistiques majeurs... Nous étions seuls et dans nos chambres. (...) Le point commun majeur entre D.A. et moi, c’est qu’on a fait nos premiers albums dans nos chambres. (P.K.)

cf. martyr ou groùpé ?

2009-10-12

de génération sans génération

jeu d'adulpte

Dans la plupart des cas, on devient adulte à force de vouloir y jouer, et d'y jouer.
(O.K.)

Entre autres raisons plus primaires, beaucoup de gens deviennent parents pour avoir voulu jouer aux parents, s'y essayer, s'y voir, s'y vivre, enfin jouer à jouer les parents, comme dans leurs rêves d'enfants, immatures. Rêves de « grandeur », facile. (...) Jouer aux grands, pour de vrai, en sous-estimant trop souvent qu'à y laisser ainsi tomber le « beurre », il faudra trouver l'argent. Toujours.
Comme je le répète aux « travailleurs » et aux autres : le vrai patron, c'est l'enfant. Ou encore : ton vrai boss c'est ton gosse, c'est pour lui que tu bosses.
(O.K.)

> l'enfance offensée
> la vie en creux
> de génération sans génération

2009-10-11

no place to hide

Nous aurons toujours contre nous les imbéciles et les apparences.
(F.N. — PDBM §225)

cf. uni vers de l'imbécile
cf. (pré)jugé libre
cf. gauchehcuag droitetiord = gauchetiord ?

(pré)jugé libre

On est, chacun, à la fois fruit de ses aïeux et produit de son environnement. Quoi de plus ?
(O.K.)

Mais, pour la énième fois, on n'est pas vraiment libre d'être comme on est. On est conditionné, génétiquement, socialement, culturellement, biographiquement... on ne devient jamais que ce le milieu nous fait devenir, ou, plus exactement, ce que notre héritage génétique nous fait devenir (constamment) en réaction au milieu, c'est-à-dire aux rencontres (de toute nature : culture, lieux, apprentissages, personnes, gestes, comportements, maladies, incidents, accidents, tout). Ce par quoi [feu unetelle] est donc devenue celle qu'on a connue. Et pour la juger, il faudrait qu'elle fût libre d'avoir été ce qu'elle fut, que ce fût un choix, un libre-choix, or ce n'était pas le cas, comme ce n'est le cas de personne. Voilà qui forme à la tolérance.
On juge toujours quelqu'un parce qu'on le croit libre, d'être ce qu'il est et de faire ce qu'il fait ; pour mieux dire, on se permet de le juger dans l'exacte mesure de la liberté qu'on lui prête ; bien sûr, en se croyant libre soi-même d'être comme on est, différent de lui. (Je ferais d'ailleurs remarquer qu'ignorer ce mécanisme, ne pas en avoir conscience, n'est jamais qu'une preuve de plus qu'on n'est pas complètement libre, puisqu'alors on agit personnellement dans et à travers l'inconscience d'un mécanisme universel.)
Récemment je lisais encore cette phrase aberrante :
« comme [footballeur] musulman, j'ai le droit de décider de ne pas jouer contre des homosexuels car je ne partage pas leurs idées ». Illusion double, complète, selon laquelle l'homosexualité serait une idée qu'on décide d'avoir, qu'on choisit, de la même façon qu'on choisit... plutôt l'islam. Or, on peut parier que si cet homme-là, footballeur, était né et avait vécu mettons en Bretagne au début du XXème siècle, il ne se serait évidemment pas fait musulman, en aucun cas, alors même qu'il se croit libre de l'être aujourd'hui. C'est donc autre chose que nous-mêmes qui décide, pour nous, à travers nous, en notre nom pourtant : comme je l'ai dit, c'est la réaction dans un milieu, lui-même conditionné, de notre conditionnement génétique. Bref, on est conditionné, déterminé de toute part, d'amont en aval. Et on se croit libre ? Et donc libre de juger les autres ? En vertu de quoi ? De notre liberté supposée ; en fait, fantasmée, illusoire.
Bref, tout ça pour dire que les autres sont comme la vie, puisqu'ils en sont une pure manifestation, intégrale, et nous avec, naturellement : nous sommes la vie-même, c'est-à-dire sans explication. Sous-entendu : sans explication rationnelle, soit : humaine.
Bref, tout ça pour parler de [feu unetelle] ; et tenter de vous faire comprendre qu'il n'y a pas vraiment à lui en vouloir. Comprendre [unetelle], voire aimer [unetelle], c'est comprendre la vie, aimer la vie.
La vie, certes, rien ne nous oblige à l'aimer béatement — puisqu'on ne l'a pas demandée, déjà, pour commencer — ; mais dans ce cas, faire reproche à la vie-même, et non à certaines de ses manifestations, particulières — personnifiées, en l'occurrence.
(O.K.)

cf. la liberté ta soeur
cf. that isn't the question
cf. de la joie tragique
cf. va donc savoir

2009-10-09

ce qu'on en saigne

On n'enseigne jamais réellement que ce qu'on est, davantage que ce qu'on sait ou croit savoir.
(O.K.) (merci à J.J. et djkl)

cf. les espèces de « philosophes » et : le philosophe
cf. esthéthique ®

2009-10-07

chute livre

Verbalement, pourtant, les livres nous parlent en silence.
(O.K.)
L'écriture [littéraire] fait entrer le silence dans la parole. Elle me maintient dans ma solitude, mais elle respecte aussi celle de l'autre[.]
(P.D.)
Les poissons sont de l'eau à l'état solide.
Les oiseaux sont du vent à l'état solide.
Les livres sont du silence à l'état solide.
(P.Q.)
Cet angle mort que les livres ouvrent quand on les ouvre...
(P.Q.)
... la qualité de la solitude où [ils] nous entraîne[nt][.]
(P.D.)

cf. au café crème
cf. derechef-d'oeuvre
cf. les livres d'occasion
cf. bibliothèquologie

2009-10-06

soyons bon joueur

Puisqu’il n’y a rien à faire, puisque nous sommes voués à la mort, soyons gais. Mais ne soyons pas dupes.
(E.I.) (merci à Ph.D.)

cf. les deux voix/voies de la conscience tragique
cf. l'idée philosophe de clément rosset
cf. de la joie tragique
cf. l'angle d'oreille
cf. l'en jeu

comment s'en sortir sans sortir

(H.L.)(O.K.) :: 4'45''::

> CHAPITRE : s'en sortir sans sortir
> chapitre : autoconditionnement

s'en sortir postmoderne

Si (...) j'ai plutôt titré cette postréalisation « l'absolument moderne », c'est aussi pour, nommer rimbaud, certes, mais dépasser son cas personnel et viser la définition autant que l'impasse de la modernité, dont rimbaud est le fleuron, sans doute indépassable. Mais passons.
(o.K.)

Proust est passé de passant à passeur. Rimbaud a fait l'inverse. Et l'alternative à tant de... modernisme romantisme ? Devenir postmoderne — selon ma définition, « in progress ».
Je ne me crois pas si naïf quant à mon emploi de la désignation et autodésignation « postmoderne » (sans aller jusqu'à « postmodernisme », justement). J'ai notion (de base) du débat autour de ce concept et de ce qu'il recouvre, accusé de n'être par exemple qu'une manifestation de plus (et « ultime » ?) de la modernité. Mais je pense que ce n'est pas le cas de ce que j'essaie de développer, c'est-à-dire aussi une redéfinition même de cette notion — notamment par le fait. Je sais et déplore que dans la confusion moderne et trop moderne émulation théorique le vocable postmoderne n'a pas eu le temps d'émerger qu'il est déjà galvaudé, voire disqualifié et conspué, mais justement j'essaie (cf. Montaigne) de le rafraîchir. Notez (sur mon blog) que par mesure de prudence, au cas où j'échouerais, je le dénomme plutôt « ottopostmoderne ». Quoi qu'il en soit je ne m'arrête pas à la querelle sur la « nomination », en effet, j'essaie de faire, d'oeuvrer comme je le sens, et viendra la nomination qu'on voudra, une fois sorti de notre marais — ultramoderne ?
Cela étant dit : ne pas, à tout prix, rompre avec la modernité ni chercher un vocable neuf, etc., n'est-ce pas déjà la preuve du non-moderne, du dépassement de la modernité, vers plus de maturité, n'est-ce pas déjà la preuve qu'une étape est franchie vers ce que j'appelle — de mes voeux et mes jeux — : le postmoderne ?
Enfin, « comment s'en sortir sans sortir ? » Je vous réponds : (peut-être) par le postmoderne, comme je l'entends et tente de le redéfinir, du moins essaie.

otto karl (à Nicolas Zurstrassen)

cf. devenez postmoderne
cf. postmoderne ?
cf. chapitre : s'en sortir sans sortir

2009-10-05

droguerie conservatrice


(H.L.)(o.K.) :: 2'51''::

management moderne d'une existence employée



(H.L.)(A.R.) :: 16'53''::

autophilosophe

d'un philosophe, c'est-à-dire d'un [H]omme qui pense par lui-même, consulte avant tout sa propre expérience, médite aussi ce que disent les autres et fait un usage réfléchi du langage. Il fallait poser cela au départ...
(J.-F.B.)

la philosophie n’a jamais été réservée aux professeurs de philosophie. Est philosophe celui qui le devient
(G.D.)

Et par "philosophe" j'entendais un [H]omme qui pense par [L]ui-même, en prenant pour objet de sa pensée l'expérience qu'[I]l a de [L]ui-même, des autres et du monde ; qui s'informe de ce que pensent ou de ce qu'ont pensé avant [L]ui les autres philosophes ; qui est conscient des pièges que tend le langage et en fait par conséquent un usage critique.
Cette idée créait une nouvelle perspective. Comme j'avais du goût pour l'activité philosophique ainsi comprise, elle instaurait une sorte d'égalité de principe entre Tchouang-Tseu et moi. Et s'il pensait par lui-même, en prenant pour objet son expérience, je pouvais le rejoindre en faisant de même pour mon compte — car son expérience et la mienne devaient se recouper au moins en partie.
(J.-F.B.)

cf. anti(quitter la) philosophie moderne
cf. la contrebande de la philosofficielle ®

2009-10-04

« je voudrais... »

Quand on la chance d'être une brute, il faut savoir le rester. Si j'ai peut-être une petite qualité comme poète, c'est que j'ai justement des amours fous, des besoins immodérés ; je voudrais voir le printemps du Pérou, avoir l'amitié d'une girafe... Je voudrais être à Vienne et à Calcutta. Prendre tous les trains et tous les navires, forniquer toutes les femmes et bâfrer tous les plats... Je suis toutes les choses, tous les hommes et tous les animaux. Mille âmes habitent un seul corps.
(A.C.)(court-circuité par E.P.-D.)

Je voudrais pouvoir renifler à 300 m.
je voudrais sentir les cailloux, le fer, l’eau,
je voudrais une truffe et un museau et une trompe et un groin,
je voudrais greffer à mes narines 56 tuyaux,
je voudrais des antennes et des mandibules,
je voudrais un nez parabolique au bout d’une perche,
un nez -nez avec vachement de pression,
un nez Dior-Chanel- Y .Saint Laurent- Paloma Picasso,
un nez Pinocchio, un nez d’belette et d’cochon, un nez à trois trous,
je voudrais un nez-braguette ,un nez-revolver, un nez-moto, un Nefertiti,
je voudrais être un poulpe excité, un oustiti, une tarentule,
je voudrais pétrir, palper, toucher, effleurer,
je voudrais être Shiva pour tripoter avec mes 9 mains,
je voudrais caresser, frotter et tâter avec mes oreilles,
mes pieds, mes orteils [écartés],
des orteils arborescents et exponentiels,
et des doigts pour faire des noeuds et des rosettes,
des doigts palmés, des doigts comme des ailes pour m’agripper
et pour voler et pour nager,
je voudrais voir la nuit, je voudrais voir à 360 degrés
avec la bouche, avec les jambes,
je voudrais voir ce que je vois avec les mains,
avec les pieds, avec le nez, avec les fesses,
je voudrais des yeux partout sur le ventre, des yeux derrière,
des yeux devant comme des phares ,
je voudrais des grappes d’oeil pour ne rien louper,
je voudrais zoomer pour compter les acariens sous la moquette,
et j’aimerais vraiment un oeil dans le trou du cul,
mais je voudrais voir aussi derrière les murs,
je voudrais traverser les parois en scrutant comme un rapace,
je voudrais des pupilles-laser pour observer à l’infini,
je voudrais voir avec mes genoux, avec mon anus,
avec mes talons, avec mes gencives,
je voudrais des yeux au fond de la bouche,
des yeux dans le pancréas et dans les intestins,
je voudrais des yeux multi-block, des yeux-consoles, des yeux-télécommandes,
je voudrais des yeux versatiles au bout des ongles,
je voudrais périscoper, camératiser, pixelliser, virtualiser,
je voudrais voir et entendre les étoiles,
je voudrais entendre la terre qui tourne et la lune,
je voudrais entendre les poissons au fond des lacs,
je voudrais entendre le cri des plantes vertes et l’herbe qui pousse,
je voudrais entendre les parpaings des maisons,
les livres fermés, les collines,
je voudrais écouter les racines de l’arbre,
je voudrais écouter le cerveau et la cervelle,
et la table de la cuisine et l’armoire et les chaises,
je voudrais écouter les cadavres des cimetières,
je voudrais des oreilles ultra-extensibles,
je voudrais des oreilles hyper-élastiques,
je voudrais être le lapin, l’ oiseau, la fourmi, l’ éléphant, le mulet, la baleine,
je voudrais ramper comme un serpent,
je voudrais être un mille-pattes, un ténia, une tortue-Nidja (sic),
je voudrais des relations avec les morts,
je voudrais téléphoner dans le passé,
je voudrais être une bande magnétique qui remonte le temps,
je voudrais me transformer comme les têtards et les chenilles,
je voudrais être une mouche, un putain d’essaim d’mouches,
je voudrais être un pullulement dans le futur, même un virus, même une amibe,
et je voudrais manger, mastiquer, aspirer, avaler le vide,
et je voudrais lécher et goûter,
(...),
et je voudrais apprécier la saveur d’une carte à puce,
le goût aigre des transistors et le glacis du plexi,
et je voudrais (...) manger toutes les couleurs,
et je voudrais boire un liquide géométrique «cul sec»,
(...),
et je voudrais sucer un météore et mordre et mordre et mordre,
et toucher la viande à pleine mains,
et je ruminerais aussi des bouquets de bégonias, de violettes et de glaïeuls roses,
(...),
et je ferais fondre des tessons entre mes lèvres et je soupèserais chaque objet,
et je pourrais baver avec la lingerie fine sur la langue,
et en bavant, je voudrais entendre le bruit des yeux en apesanteur,
et en bavant je voudrais écouter les mains qui se répandent en glissant,
et mes nez sentiront l’odeur de la vitesse des doigts qui galopent,
et je pourrais flairer les gisements d’or
(...)
je voudrais une disquette d’extension avec des cornes pour les ondes,
(...) je voudrais plusieurs queues,
des queues courtes, des queues en tire-bouchon, des longues queues fouineuses,
je voudrais un 3 ème oeil pour la 4 ème dimension , je voudrais être communicatif,
j’voudrais être relationnel, (...)
je voudrais des nichons dans l’dos et des couilles,
des amas d’couilles artificielles et une dizaine de bites,
et j’ai besoin de 24 bras et de 36 jambes (...),
et j’ai besoin d’une douzaine d’oreilles et d’un tas de nez,
(...)
je voudrais un micro au bout de chacun de mes cheveux pour imiter les anémones,
je voudrais tâter les salades, peloter les batteries, je voudrais titiller la vaisselle,
je voudrais tout faire en même temps
mais je ne suis qu’un pauvre mec «has been»
réduit dans une barquette sous-vide,
incapable de faire la différence entre un château Calon-Ségur et un Pomerol,
entre un Brouilly et un Chenas,
incapable de distinguer le sifflement d’une bergeronnette,
d’un rouge-gorge ou d’une mésange,
incapable de reconnaître une feuille d’érable ou de bouleau ,
un manguier ou un jacaranda, une ortie blanche ou une menthe poivrée,
incapable de reconnaître l’eau de Vittel à l’eau d’Evian,
je scanne à fond, je suis un gros con navigant sur le web,
je suis un gros con gavé de Nuts et de Coca,
je suis totalement insensible à la petite brise légère
qui lèche la buée des carreaux du studio,
je suis un minable synthétique en contact avec la planète,
et y’a bien longtemps que je n’ai pas dansé un slow,
j’ai oublié l’odeur des épluchures d’orange sur le poêle,
j’ai oublié la douceur d’un potiron et je télécharge,
je télécharge mon modem avec mes jambes paralysées,
ma scoliose, mon casque stéréo, ma cirrhose, ma myopie,
mon clavier digital, mes ulcères,
je surfe comme un zombie input-output , avec mon tricostéril et mes gélules,
j’invente des flyers pour communiquer et échanger mes bits,
je suis un gros con et je bip-bip mon hyper-texte,
rivé sur mon écran avec mes petits halogènes,
et mon tatoo et mes lunettes de soleil et mon carburateur et mon pare-brise,
et ma Master-card et mes cassettes vidéo de Russ Meyer et ma prise péritel,
et je confonds le maquereau et le hareng, je confonds le pernod et le pastis,
je confonds le triton et la salamandre, l’oursin et la châtaigne,
la patate B F 15 et la roseval, une clémentine et une mandarine,
je suis un connard étriqué, un cyborg -hamburger,
et je sample les musiques ethniques en nivelant le Coréen et le Chinois,
le Ougandais et le Zaïrois,
je suis un abruti incapable de distinguer une nuance
entre le Nicaragua et le Guatemala,
(...)
je suis un débile atomisé HTML,
je développe mon espace numérique
et je ne sais même pas choisir un bon melon...
(J.H.)

> JaimejaimEpas
> en post(e) campagne

ex-exister

... la chose que je dirai maintenant sans m'arrêter : NOUS N'EXISTONS PAS. (...) Et qu'est-ce que c'est, ne pas exister ? Les mots par exemple qui me viennent maintenant pour le dire, ils me viennent comme l'arbre que je vois, comme tout ce qui m'est arrivé toujours, et comme la mort est arrivée à D., ni par elle, ni par lui : je n'existe pas parce qu'il y a autre chose, et encore autre chose, et c'est le cercle qui existe, mais je ne peux pas plus le dire que faire en ce moment la liste de tout ce qui se passe en ce moment. Comme si je me réveillais toujours. Se réveiller, c'est se rendre compte qu'il y a toujours déjà quelque chose qui était là, le lit, la maison, le temps qu'il fait..., et il y a des gens toujours anxieux au réveil parce qu'ils ont plus ou moins conscience d'êtres dépassés, chaque fois dépassés un peu plus par ce qui leur arrive au réveil, — toute leur vie qui s'alourdit. Je suis bon de dire : il y a des gens, alors que c'est tout le monde, à l'exception de ceux qui n'existent pas, et dont le nombre n'excède pas... (qui sait ?). Un hasard, ou peut-être cela vient de très loin : s'éveiller d'accord avec ce qui est là, tellement d'accord que c'est comme si j'avais toujours été là, — l'herbe qui poussait là, les rochers là-haut, les gueules des gens, c'est toujours là avant moi et en même temps et après, et je ne peux que dire cela. Le mouvement et rien qui bouge... Je le ferais très bien comprendre si je n'y étais pas, — si j'existais, j'expliquerais à ceux qui existent ce que c'est : ne pas exister. J'ai dû exister à un moment : il y a de ces passages, de ces mélanges. Pourtant cela me paraît si monstrueux que je doute d'y être parvenu vraiment : être cette espèce de caillot arrêté sur soi, de plus en plus épais d'angoisse, d'hostilité...
(H.T.)
cf. comme un légo avec du vent
cf. après tout
cf. nous autres chinoises

2009-10-01

esthéthique® et toc

S'il y a une idée à laquelle je tiens, c'est à ce vieux paradoxe mien selon lequel l'esthétique, elle, ne ment pas.
(R.C.) (merci à L.W.)