Mais, dans l'ensemble, les films « primitifs » ne placent pas dans la narration leur enjeu principal. (...) Nous les jugeons à travers ce que nous connaissons ; soit nous voyons en eux des oeuvres maladroites, balbutiantes, soit nous considérons qu'ils témoignent d'une richesse d'invention, d'une liberté perdues depuis. Parce que, par la suite, une grande partie de la production cinématographique a été narrative, on s'est évertué à découvrir en eux les prémices de la narration à venir, alors que l'histoire du cinéma devrait être une histoire de l'oeil et de son invention sans cesse reprise.
(J.L.-L.)
cf. le génie du primitivisme ou le génie
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