N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

> page d'accueil

2013-11-26

canc.r.e à vie

... on est seul. (...) on sera toujours tout seul (...). Tout le reste est illusion (...).
(...) On parle à des gens, on est seul. On a des opinions, celles des autres, les siennes, on est seul. Quand on écrit un livre, ou quand on écrit des [travaux] comme moi, alors on est encore plus seul...
Se faire comprendre est impossible, ça n'existe pas. La solitude, l'isolement deviennent un isolement encore plus grand, une solitude encore plus grande. On finit par changer de cadre à intervalles toujours plus rapprochés. On croit que des villes... (...)
Et là on va partout et on est toujours seul avec soi-même et avec son travail (...). On revient à la campagne, on se retire dans une ferme, on verrouille les portes, comme moi – et c'est souvent pendant des jours – on reste enfermé et de l'autre côté la seule joie et le plaisir toujours plus grand est alors le travail. Ce sont les phrases, les [choses] que l'on construit. En fait, c'est comme un jouet, on met les cubes les uns sur les autres, c'est un processus musical. (...) Mais alors qu'on croit qu'on est débarrassé, il y a déjà une autre de ces tumeurs, que l'on reconnaît comme un nouveau travail, (...) qui vous pousse quelque part sur le corps et qui ne cesse de grossir. En fait, un de ces [travaux] n'est rien d'autre qu'une tumeur maligne, une tumeur cancéreuse ? On opère pour enlever et on sait naturellement très bien que les métastases ont déjà infesté le corps tout entier...
(T.B.)[O.K.]

> s.e.u.l.s.
> borne(s)
> l'ascésure
> bavardage philosophe
> pourquoi écrire quand même