N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2009-05-13

k.abbale

On ne tombe pas dans la solitude, parfois on y monte. (H.T.)


(M.P.)(O.K.) :: 2'46''::

> anachorèse
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> à la H.
> ottocrédit

compilation


(merci à K.T.)

cf. li(vR)AISON
cf. tous! grands interprètes

tous! grands interprètes

le dommage et l'entrouverture

Le gâchis, comme tu dis, le dommage ce n'est pas tant pour moi (au contraire, même, peut-être), que pour mes contemporains, mes supposés contemporains, officiels en tout cas, que je vois ne pas savoir, toujours pas, où donner de la tête, et se cogner dès lors indéfiniment à la vie comme des mouches à la vitre — entrouverte.
C'est ça qui me dépasse... de voir ces gens, même proches de moi (pourtant), prendre tout leur temps pour s'en sortir, et plutôt ne pas s'en sortir, alors que toutes les astuces sont là, dites, par la philosophie ! Du moins, une certaine lignée philosophique (occidentale et orientale) — que pour ma part et mon parti je synthétise ou repense. Des siècles de réflexions profondes pour s'orienter dans la vie, vivre le mieux possible, acquérir un art de vivre propre, adéquat, personnel — et collectif. Eh bien non : les gens prennent ça comme une marchandise de plus, en quelque sorte, une option comme une autre, à prendre, et/ou à laisser tout aussi bien, et surtout.
Bref, c'est plutôt ça qui me sidère. C'est surtout ça. Je peux pas m'en empêcher. De me sidérer. Qu'il n'y ait pas plus d'urgence, au fond: d'envie! de s'en sortir. Alors qu'il suffit de saisir certains mécanismes de la vie pour, de là, s'en rendre relativement et proportionnellement maître, devenir heureux possesseur de sa propre nature. Comment leur faire passer cette idée qu'il suffit, par exemple dans sa vie quotidienne, d'analyser de son mieux et autant que possible les causes et les mécanismes qui produisent chez nous un sentiment de non-joie, de ressentiment envers soi-même et, par suite, envers tout le reste. Comme aurait pu le dire spinoza, dont il est ici question entre les lignes, en substance : « ni rire ni pleurer mais comprendre », et infléchir en conséquence (expérimentale) mon éthique, ma pratique de la vie, de ma vie, de moi-même. Avec pour boussole : la joie : tiens, ici je chauffe, ici je refroidis, là je brûle... continuons par là.
La voie du bonheur ? Mais c'est là, tout de suite : que chacun se fasse le modeste scientifique de soi-même, c'est-à-dire des mécanismes courants qui l'entraînent dans la non-joie, et ceux qui l'en sortent ; et avec cette boussole en main, déduire et tracer d'autres chemins, plus intelligents — avec soi-même, sa vie, bref, la vie même ! Donc, en un mot, dépassant celui de « scientifique » : philosophe.
(O.K.)

cf. la joie-jauge
cf. (h)auteur

cf. désertic
cf. manque de philosophie