N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2008-03-30

âme qui-vive

On essaie de vivre cent jours en un, de faire plaisir à tant de monde (...) avoir toutes les sensations, tout dévorer, tout en un seul jour… On n’y arrivera pas, et c’est pour ça que la mort vient nous chercher plus tôt que les autres.
(B.H. - merci à M.E.N.)

2008-03-23

sculpture sur modèle

Il n'existe pas d'être capable d'aimer un autre être tel qu'il est. On demande des modifications, car on n'aime jamais qu'un fantôme. Ce qui est réel ne peut [qu'] être désiré, car il est réel.
[P.V.](O.K)

2008-03-21

(h)auteur

Tu commences à bien jouer quand tu vois tout le terrain depuis une certaine hauteur. C'est toi, là, en bas ? Pareil pour les paysages. Course du soleil intériorisée. Soleil, lune. Fermer les rideaux.
(P.S.)
cf. le dommage et l'entrouverture

2008-03-19

amorce/-morse

Chaque fois, les phrases se sont mises à fonctionner avant que je sois là, ou plutôt leur espace, leur air. J'ai continué, ce qui veut dire : garder le commencement, sans cesse.
(P.S.)
cf. l'émouvement

2008-03-18

qu'est-ce que le style (dans l'écriture)

Une éblouissante suite d'omissions d'idées intermédiaires — et vous ne pouvez pas singer une omission, car vous ne pouvez vous empêcher, dans votre esprit, de combler de quelque manière la lacune, donc de l'effacer.
(V.N. – merci à P.S.)

2008-03-17

2008-03-16

fairplay

Je joue jour et nuit et rien ne m'intéresse dans le monde plus que de trouver le coup juste.
(M.D.)

2008-03-15

il faux bien...

Il faut bien vivre, puisqu'on ne meurt pas.
(F.C.)
Si ça devait arriver, c'est que ça devait arriver / Tout dans la vie arrive à son heure / Il faut bien qu'on vive / Il faut bien qu'on boive / Il faut bien qu'on aime / Il faut bien qu'on meure.
((B.))

2008-03-11

la loi de l'o... ffre

Qui donc baise pour la baise ? Je veux dire pour frotter son truc dans un machin, et cracher sa purée, et pousser son cri ? Qui ? Pourtant c’est ainsi qu’on en parle. Entre hommes. Dans le peuple. (…) « Au départ », le grand désir, la faim, c’est le contact. Des doigts, de la peau, joue contre ventre, main dans cuisses, ventre contre ventre, joue contre joue, odeurs, chaleurs, élasticités, intimités… Intimités. Recherche éperdue de l’intime, voilà.
(F.C.)

> chapitre POSTSEXUEL

2008-03-04

VIdéE

Le monde moderne (...) semble avoir réussi à accorder, dans une espèce d'harmonie encore peu troublée jusqu'ici, des puissants qui dictent ce que doit être la vie et des pauvres qui ont perdu l'idée de ce qu'elle pourrait être.
(pR)