N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2013-08-20

libéra/tten/tion

Moi, personnellement, j'aime bien, au contraire, savoir que je ne suis pas libre. Que je suis enfermé, d'abord, dans tous mes jugements de valeurs, mes automatismes culturels... tout ce qui a peuplé mon cerveau depuis ma naissance. Et malgré que je le sache, c'est très difficile d'en sortir ; alors quand on le sait pas, voyez ce que ça donne !
(H.L.)

... cette conception de la liberté comme soumise aux lois de [l'intelligence*] et, plus généralement, au déterminisme universel présente un grand avantage. [Cela] me rend attentif à ce qui se passe hors de moi et en moi, aiguise mon sens de l'observation et me rend apte, de ce fait, à tirer parti des lois de [l'intelligence] pour augmenter ma puissance d'agir. Le point de vue déterministe est favorable, voire indispensable au développement de la liberté réelle. L'idée d'une liberté (...) qui serait un privilège de l'esprit humain et le placerait hors du déterminisme régissant la réalité extérieure, conduit au contraire à l'inattention, à une appréhension insuffisante des lois de [l'intelligence] et à des modes d'action inadéquats, donc à la non-liberté.
(J.-F.B.) [O.K.]

Pour aller sur la lune, on a besoin de connaître les lois de la gravitation. Quand on connaît ces lois de la gravitation, ça ne veut pas dire qu'on se libère de la gravitation ! Ça veut dire qu'on les utilise pour faire autre chose.
(H.L.)

* au sens ottokarlien s'entend.


cf. la liberté ta soeur
cf. du détermunisme, quoi de plus ?
cf. pour le sens de la forme

cf. CHAPITRE physio-logique
cf. CHAPITRE s'en sortir sans sortir

2013-08-15

des roses et des orties

Vers quel monde, sous quel règne
Et à quels juges sommes-nous promis ?
À quel âge, à quelle page
Et dans quelle case sommes-nous inscrits ?
Les mêmes questions qu'on se pose
On part vers où et vers qui ?
Et comme indice pas grand-chose
Des roses et des orties

Les mains peintes, les mains jointes
On se courbe et on remercie
On implore, on s'inquiète
Et c'est trop tard quand on a compris
Et malgré tout ce que l'on ose et qui parfois réussit
On ne laissera pas grand-chose
Que des roses et des orties

On est lourd, tremblant
Comme les flammes des bougies
On hésite à chaque carrefour
Dans les discours que l'on a appris
Mais puisqu'on est lourd
Lourd d'amour et de poésie
Voilà la sortie de secours

On se rapproche, on se reparle
On se pardonne et on reconstruit
Et de ce seul monde qui vaille la peine
Il y aura tout ce qui nous réunit
Et de tout ce qui nous oppose on en sortira grandi
Et si on laisse peu de choses, il y aura
Plus de roses que d'orties

On est lourd, tremblant
Comme les flammes des bougies
On hésite à chaque carrefour
Aux discours que l'on a appris
Mais puisqu'on est lourd
Lourd d'amour et de poésie
Voilà la sortie de secours
(F.C.)



cf. CHAPITRE s'en sortir sans sortir

2013-08-13

2013-08-05

Vous chantiez ?

"Ni railler ni pleurer mais comprendre" et danser. (O.K.)

Trop de merde sur les ondes, on va pas faire danser le monde (O.)


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