N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

> page d'accueil

2009-05-11

une machine de travail camarade


(M.O.)(O.K.) :: 7'30''::
cf. méth-odes
cf. au fond, michel onfray, c'est moi

« délasse ta tête »

Au temps du travail et de la fécondité succède le temps du délassement (...) de mes délassements : par conséquent, de ce qui me détache de moi-même, (...) de tout ce que je ne prends plus au sérieux (...), [qui] me délasse précisément de ce qui est mon sérieux.
(F.N. — EH 2§3)
Personne n’a besoin autant que l’écrivain d’être distrait de son travail. Certes il faut qu’il y songe. Mais il faut aussi qu’il l’oublie. (...) il a besoin de s’y prendre et aussi de s’en déprendre, de s’y attacher tout à la fois et de s’en détacher. (...) Si un auteur songe un peu trop à la pièce qu’il écrit, à son essai, à son poème, il lui enlève sa pointe et sa surprise. Il en fait une construction tout à fait raisonnable, et parfaitement ennuyeuse.
(J.P.)
Cf. somme
Cf. la mesure et le vertige du travail
Cf. le horschamp duchamp

l'émouvement

Un film s’invente au tournage[, puis au montage]. Il n’y a rien d’amusant à exécuter une suite de plans prévus d’avance.
(J.D.)(O.K.)
Les Illuminations [de Rimbaud] surgissent hors de la durée du travail, comme des brouillons parfaits.
(A.B.)
Ce qui vaut dans un écrit c’est (...) le premier mouvement, celui qui n’entrait pas dans le plan, celui que personne ne pouvait prévoir — et l’auteur moins encore que tout autre. (...) le bon écrivain est celui qui évite de trop bien écrire : qui sait à tout moment suivre, ou du moins rétablir le premier mouvement, le mouvement naturel. Celui qui pourrait dire (...) : « Ce sont les mots qui écrivent, ce n’est pas moi. » (...) Ç’a été la force, ç’a été la grandeur du surréalisme de reconnaître cette obscurité : de lui faire sa place. (...) L’écriture automatique (...) c’est une bonne règle pour chaque écrivain.
(J.P.)
Ce qu'il faut, c'est qu'on n'ait jamais l'impression d'être obligé de jouer la note qui suit.
(S.F.)

> amorce/-morse
> filer sa piste
> tous! grands interprètes
> bon art