N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2009-05-11

« délasse ta tête »

Au temps du travail et de la fécondité succède le temps du délassement (...) de mes délassements : par conséquent, de ce qui me détache de moi-même, (...) de tout ce que je ne prends plus au sérieux (...), [qui] me délasse précisément de ce qui est mon sérieux.
(F.N. — EH 2§3)
Personne n’a besoin autant que l’écrivain d’être distrait de son travail. Certes il faut qu’il y songe. Mais il faut aussi qu’il l’oublie. (...) il a besoin de s’y prendre et aussi de s’en déprendre, de s’y attacher tout à la fois et de s’en détacher. (...) Si un auteur songe un peu trop à la pièce qu’il écrit, à son essai, à son poème, il lui enlève sa pointe et sa surprise. Il en fait une construction tout à fait raisonnable, et parfaitement ennuyeuse.
(J.P.)
Cf. somme
Cf. la mesure et le vertige du travail
Cf. le horschamp duchamp

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