Jamais je n'irai conseiller à un enfant de ne rien faire. C'est extrêmement dangereux. On en vient à perdre la mesure du travail. On ne sait plus ce que c'est. Quand il vous arrive plus tard, bien plus tard, de vous mettre à travailler, on travaille comme un dératé. J'en ai vu de tristes exemples : un grand journaliste, un directeur de musée qui étaient restés dix à quinze ans sans rien faire du tout et puis s'étaient mis au travail. Ils se tuaient à la tâche. C'était un spectacle triste, à donner le vertige.
(J.P.)
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