N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons. L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large... Reprenons serré, de travers, à travers. Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir. (OTTO)KARL
LES IMAGES Un enfant qu'on soulève un peu un vin foncé des feuilles tressées en couronnes un corps vibrant jusqu'au plus doux aveuglement n'imposent parfois aucun désir de dénouement mais forment dans les yeux d'éphémères images qu'on se remémore au crépuscule à bruyères noires. (J.F. — T94)
Oui parce que le passé on ne le vit vraiment que quand on le revit. Quand on écrit c'est là que les choses prennent tout leur poids et toute leur dimension ! Proust le dit très bien : il faut le livre pour pouvoir véritablement prendre la dimension du vécu – qui passe trop vite, on n'a pas le temps de le saisir. (Mireille Calle-Gruber)
Pour Jean Follain, tout événement, toute vision appartient à un passé virtuel, comme s'il ne pouvait vivre et voir qu'à reculons. (—)
RépondreSupprimerLES IMAGES
RépondreSupprimerUn enfant qu'on soulève un peu
un vin foncé
des feuilles tressées en couronnes
un corps vibrant
jusqu'au plus doux aveuglement
n'imposent parfois
aucun désir de dénouement
mais forment dans les yeux
d'éphémères images
qu'on se remémore
au crépuscule
à bruyères noires.
(J.F. — T94)
Rue des marais...
RépondreSupprimer(D.A.)
Les grandes « expériences » de notre vie n’ont jamais été à proprement parler vécues.
RépondreSupprimer(E. Lévinas)
Oui parce que le passé on ne le vit vraiment que quand on le revit. Quand on écrit c'est là que les choses prennent tout leur poids et toute leur dimension ! Proust le dit très bien : il faut le livre pour pouvoir véritablement prendre la dimension du vécu – qui passe trop vite, on n'a pas le temps de le saisir.
RépondreSupprimer(Mireille Calle-Gruber)
L'existence, j'adore ça, mais une fois que c'est passé, c'est passé. Le Jazz, le lendemain, ça revient.
RépondreSupprimer(M.-E.N)