Le philosophe parle, mais c'est une faiblesse en lui, et une faiblesse inexplicable ; il devrait se taire, coïncider en silence, et rejoindre dans l'être une philosophie qui y est déjà faite. Tout se passe au contraire comme s'il voulait mettre en mots un certain silence en lui qu'il écoute. Son oeuvre entière [orale ou écrite] est cet effort absurde.
(M. M.-P.)
cf. mail de motivation
cf. carré noir sur carré blanc sur fond blanc
(M. M.-P.)
cf. mail de motivation
cf. carré noir sur carré blanc sur fond blanc
Le problème pour transmettre notre raisonnement de façon écologique à ceux que nous souhaitons influencer dans ce qui nous semble être une direction écologiquement bonne est donc lui-même un problème écologique.
RépondreSupprimer(Gregory Bateson)
Je crois que les philosophes n'arriveront jamais à se débarrasser de l'autosatisfaction qu'ils éprouvent dans le « plaisir de parler ». Quoi qu'il en soit, pour rester fidèle à l'inspiration profonde — socratique, pourrait-on dire — de la philosophie, il faudrait proposer une nouvelle éthique du discours philosophique, grâce à laquelle il renoncerait à se prendre lui-même comme fin en soi, ou, pis encore, comme moyen de faire étalage de l'éloquence du philosophe, mais deviendrait une moyen de se dépasser soi-même et d'accéder au plan de la raison universelle et de l'ouverture aux autres.
RépondreSupprimer(P.H.)