Non, la vie ne m’a pas déçu ! d’année en année je l'ai trouvée au contraire plus vraie, plus désirable et plus mystérieuse — depuis le jour où m’est venue la grande libératrice, la pensée qu'il nous était permis de voir dans la vie une expérimentation de la connaissance — et non pas un devoir, non pas une fatalité, non pas une duperie ! — Et quant à la connaissance elle-même : pour autrui elle aura beau être quelque chose d'autre, quelque chose d'autre comme un lit de repos, ou bien le chemin qui mène au lit de repos, ou un divertissement ou une flânerie — pour moi elle est un monde de dangers et de victoires, où les sentiments héroïques eux aussi ont leur place de danses et de jeux. La vie comme moyen de connaissance — avec ce principe au cœur, on peut non seulement vivre avec bravoure, mais encore vivre gaiement, et rire joyeusement !
(F.N. — GS§324)
(F.N. — GS§324)
Ce texte.. une mine d'or...
RépondreSupprimerIn media vita. - Nein! Das Leben hat mich nicht enttäuscht! Von Jahr zu Jahr finde ich es vielmehr wahrer, begehrenswerther und geheimnissvoller, - von jenem Tage an, wo der grosse Befreier über mich kam, jener Gedanke, dass das Leben ein Experiment des Erkennenden sein dürfe - und nicht eine Pflicht, nicht ein Verhängniss, nicht eine Betrügerei! - Und die Erkenntniss selber: mag sie für Andere etwas Anderes sein, zum Beispiel ein Ruhebett oder der Weg zu einem Ruhebett, oder eine Unterhaltung, oder ein Müssiggang, - für mich ist sie eine Welt der Gefahren und Siege, in der auch die heroischen Gefühle ihre Tanz- und Tummelplätze haben. "Das Leben ein Mittel der Erkenntniss" - mit diesem Grundsatze im Herzen kann man nicht nur tapfer, sondern sogar fröhlich leben und fröhlich lachen! Und wer verstünde überhaupt gut zu lachen und zu leben, der sich nicht vorerst auf Krieg und Sieg gut verstünde ?
RépondreSupprimer(F.N. GS § 324)