Nous vivons dans un monde plein où l´on a l´impression qu´il n´y a plus de jeu, que l´élimination des possibles est radicale. Si nous nous en tenons à une vision globale, il semble qu´il n´y ait plus de place pour la moindre intervention singulière, pour une existence marginale. Mais, paradoxalement, plus nous nous approchons de nous-mêmes, plus nous sommes passionnés par notre mode d´existence, moins ce plein agit. Lorsque nous adpotons une vision microscopique et ce rythme difficile à tenir qui est celui propre à chacun, l´espace, le vide et toutes leurs réserves de loisir réapparaissent. C´est à nouveau un espace libre où s´engager (...) Le tout étant de ne pas laisser les tâches, les soucis, s´interposer entre le monde et nous — faire ombre.
(C.T.)
- KIEL, 14.05.08 -
RépondreSupprimerC´est à nouveau un espace libre où s´engager. Un espace où se promener (...), écouter de la musique, lire quelques lignes et y rêver, faire du patin à glace. Le tout étant de ne pas laisser les tâches, les soucis, s´interposer entre le monde et nous - faire ombre.