Bien qu’on dise avec raison qu’il n’y a pas de progrès, pas de découvertes en art, mais seulement dans les sciences, (...) il faut pourtant reconnaître, que dans la mesure où l’art met en lumière certaines lois, une fois qu’une industrie les a vulgarisées, l’art antérieur perd rétrospectivement un peu de son originalité.
(M.P.)
Le moyen d'expression que je développe en avant-garde me paraît aller de soi tellement, de nos jours, qu'il risque de devenir bien banal bien vite. C'est comme ça. Et toujours comme ça. Il y aura dans ce style soudain surabondance, dont découleront plein de merdes prévisibles qui lasseront les gens, naturellement, jusqu'à engendrer, selon les lois de toujours, les styles de rupture et d'opposition, histoire de rafraîchir, respirer, d'exister.
Espérons seulement, car rien n'est moins sûr dans pareille conjoncture, que d'ici-là ou un jour on aura reconnu les meilleurs et les précurseurs de ce courant d'art. Je veux dire : les bienfaiteurs.
(O.K.)
Cependant, je plains ceux qui s'étonnent naïvement d'être (...) dans un monde médiocre. Ils voudraient que la qualité soit reconnue, que la noblesse ne soit pas systématiquement marginalisée.
(G.P.)
cf. post... toujours tu m'intéresses !
cf. truffes
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