J’ai de l’esprit et je ne fais point difficulté de le dire car à quoi bon façonner là dessus, tant biaiser et tant apporter d’adoucissement pour dire les avantages que l’on a, c’est ce me semble cacher un peu de vanité sous une modestie apparente et se servir d’une manière bien adroite pour faire croire de soi beaucoup plus de bien que l’on n’en dit. Pour moi je suis content qu’on ne me croie ni plus beau que je me fais, ni de meilleur humeur que je me dépeins, ni plus spirituel et plus raisonnable que je le suis. (...)
La conversation des honnêtes gens est un des plaisirs qui me touchent le plus. (...)
(...) La lecture (...) où il se trouve quelque chose qui peut façonner l’esprit et fortifier l’âme est celle que j’aime le plus. (...)
Je juge assez bien des ouvrages (...) que l’on me montre ; mais j’en dis peut-être mon sentiment avec un peu trop de liberté. (...) je soutiens d’ordinaire mon opinion avec trop de chaleur ; et lorsqu’on défend un parti injuste contre moi, quelquefois, à force de me passionner pour la raison, je deviens moi-même fort peu raisonnable.
J’ai les sentiments vertueux, les inclinations belles, et une si forte envie d’être tout à fait honnête homme, que mes amis ne me sauroient faire un plus grand plaisir que de m’avertir sincèrement de[s] (...) défauts [qu'ils me trouvent].(...)
J’ai renoncé aux fleurettes et je m’étonne seulement de ce qu’il y a encore tant d’honnêtes gens qui s’occupent à en débiter...
(F.d.l.R.)
cf. bélier versus poison
La conversation des honnêtes gens est un des plaisirs qui me touchent le plus. (...)
(...) La lecture (...) où il se trouve quelque chose qui peut façonner l’esprit et fortifier l’âme est celle que j’aime le plus. (...)
Je juge assez bien des ouvrages (...) que l’on me montre ; mais j’en dis peut-être mon sentiment avec un peu trop de liberté. (...) je soutiens d’ordinaire mon opinion avec trop de chaleur ; et lorsqu’on défend un parti injuste contre moi, quelquefois, à force de me passionner pour la raison, je deviens moi-même fort peu raisonnable.
J’ai les sentiments vertueux, les inclinations belles, et une si forte envie d’être tout à fait honnête homme, que mes amis ne me sauroient faire un plus grand plaisir que de m’avertir sincèrement de[s] (...) défauts [qu'ils me trouvent].(...)
J’ai renoncé aux fleurettes et je m’étonne seulement de ce qu’il y a encore tant d’honnêtes gens qui s’occupent à en débiter...
(F.d.l.R.)
cf. bélier versus poison
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