— C'est la proposition la plus connue de Leibniz : chaque âme ou sujet (monade) est entièrement fermé, sans portes ni fenêtres, et contient le monde entier dans son fond très obscur, tout en éclairant une petite portion de ce monde, portion variable pour chacun. Le monde est donc plié dans chaque âme, mais différemment, puisqu'il y a un petit côté du pli qui est éclairé. À première vue, c'est une conception très bizarre. Mais, comme toujours en philosophie, c'est une situation concrète. (…) on lit le monde plus qu'on ne le voit.
(...)
— « si le vivant implique une âme, c'est parce que les protéines témoignent déjà d'une activité de perception, discrimination et distinction... » « la matière est textures… » : quel est le statut de ce type de propositions ?
— (…) Quand les éthologues définissent les mondes animaux, c'est d'une manière très proche de Leibniz, ils montrent qu'un animal répond à un certain nombre de stimuli, parfois très peu, qui constituent ses petites lueurs dans le fond obscur de la nature immense.
(G.D.)
cf. dès lors : niet
cf. filtre
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