N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2011-02-11

La France ? Mais c'est encore Versailles !

Ici, tout est joué d'avance / Et l'on n'y peut rien changer / Tout dépend de ta naissance / Et moi je ne suis pas bien né. (J-.J.G)

(...) Et me réfugier en allemagne... Où j'ai incidemment constaté que « l'Institutionnel », puisque tu m'en parles et m'interroges là-dessus, est moins bouché, moins ultracoincé qu'en France. Eh oui, même en Allemagne ! (...) La France, là-dessus, malgré ses traditionnelles bonnes intentions et déclarations, est imbuvable ; archaïque. Ce n'est que passe-droit sur passe-droit et compagnie, accès filtrés, cloisonnés, réservés, interdits ou interminables, la Cour d'un côté, le reste de l'autre. Vois-tu ? La France, c'est encore Versailles !...
(O.K.)

                         (S.C.)

5 commentaires:

  1. Tout le monde connaît l'anecdote racontée par madame Campan au sujet de Marie-Antoinette, femme de Louis XVI. Un jour qu'elle était à sa toilette, et que la chemise allait lui être présentée par une des assistantes, une dame de très ancienne noblesse entra et réclama cet honneur, comme l'étiquette lui en donnait le droit ; mais, au moment où elle allait remplir son office, une femme de plus grande qualité survint et prit à son tour le vêtement qu'elle était près d'offrir à la reine, lorsqu'une troisième dame, encore plus titrée, parut à son tour, et fut suivie d'une quatrième qui n'était autre que la sœur du roi. La chemise fut ainsi passée de mains en mains, avec force révérences et compliments, avant d'arriver à la reine qui, demi-nue et toute honteuse, grelottait pour la plus grande gloire de l'étiquette.
    (E.S.)

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  2. (...) mais aujourd'hui, de plus en plus, c'est très net, il faut être fils de, ou fille de, pour avoir les clés du droit de faire quoi que ce soit de notable dans ce monde, ou plus exactement, par ce monde. Ou enfin, être déjà du milieu, par un bout ou par un autre. I., par exemple, cumule. En cinéma, à ce que je vois, de plus en plus d'acteurs sont presque seuls admis (si ce n'est poussés) à devenir réalisateurs (Guillaume Canet, Jalil Lespert, Gérard Jugnot, Michel Blanc, Isabelle Mergault, et j'en passe ! (…)), et bien sûr I., et déjà sa soeur, M. (qui fait le même genre de films, ok, très bien, mais en étant la fille-de et ayant été d'abord la compagne de L.B., etc. ! Elle y peut rien, c'est comme ça, je lui en veux pas à elle, elle appartient au milieu, elle y est même née. C'est la nouvelle aristocratie, ça. Avec ses quelques rares bons et ses tellement mauvais, mais tous ceux-là toujours déjà en place, et se succédant par le sang, le droit du sang. Quand je disais que la France c'est encore Versailles... Voilà donc. Voilà comme il fait froid dans le monde (pour les autres, et eux-mêmes !), à en faire bouillir le sang...)
    (K.)

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  3. Eh non. Les ( « grandes ») télévisions, les ( « grandes ») radios sont pétries, empêtrées, guindées de règles, de conventions et de passe-droits. Aucun droit de cité, aucune porte ouverte à un sauvage indépendant comme moi. Je travaille au mépris de toutes les règles, tous les formats, en basse-définition, etc. Je suis dans le vrai, certes, mais c'est le faux qui règne, et souverainement.
    (O.K.)

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  4. Les hommes sont comme les chiffres, ils n'acquièrent de la valeur que par leur position. (Napoléon Bonaparte)

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  5. Là-bas
    Tout est neuf et tout est sauvage
    Libre continent sans grillage
    Ici, nos rêves sont étroits
    C'est pour ça que j'irai là-bas

    Là-bas
    Faut du cœur et faut du courage
    Mais tout est possible à mon âge
    Si tu as la force et la foi
    L'or est à portée de tes doigts
    C'est pour ça que j'irai là-bas

    N'y va pas
    Y a des tempêtes et des naufrages
    Le feu, les diables et les mirages
    Je te sais si fragile parfois
    Reste au creux de moi

    On a tant d'amour à faire
    Tant de bonheur à venir
    Je te veux mari et père
    Et toi, tu rêves de partir

    Ici, tout est joué d'avance
    Et l'on n'y peut rien changer
    Tout dépend de ta naissance
    Et moi je ne suis pas bien né

    Là-bas
    Loin de nos vies, de nos villages
    J'oublierai ta voix, ton visage
    J'ai beau te serrer dans mes bras
    Tu m'échappes déjà, là-bas

    J'aurai ma chance, j'aurai mes droits
    N'y va pas
    Et la fierté qu'ici je n'ai pas
    Là-bas
    Tout ce que tu mérites est à toi
    N'y va pas
    Ici, les autres imposent leur loi
    Là-bas
    Je te perdrai peut-être là-bas
    N'y va pas
    Mais je me perds si je reste là
    Là-bas
    La vie ne m'a pas laissé le choix
    N'y va pas
    Toi et moi, ce sera là-bas ou pas
    Là-bas
    Tout est neuf et tout est sauvage
    N'y va pas
    Libre continent sans grillage
    Là-bas
    Beau comme on n'imagine pas
    N'y va pas
    Ici, même nos rêves sont étroits
    Là-bas
    C'est pour ça que j'irai là-bas
    N'y va pas
    On ne m'a pas laissé le choix
    Là-bas
    Je me perds si je reste là
    N'y va pas
    C'est pour ça que j'irai là-bas
    (J.-J.G.)

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