N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2016-01-12

conscientifique de la mort

O.K. — J'ai moi-même bien longtemps et fermement défendu l'idée de la mort radicale après la vie, mais... (...) En dernière instance, on n'a pas plus de preuves de la mort après la vie que d'une vie après la mort. (...) Tout compte fait, on n'a des preuves de rien ; mais juste des croyances à opposer à d'autres croyances.

D.J. — Ça dépend de comment tu définis la mort... matérielle ? cérébrale ? consciente ? etc.

O.K. — (...) Disons (...) : « spirituelle » (sic) ? Ou : subjective ? Ou encore : « psychologique » ?

— (...) est-ce que ça implique l'idée d'une partie non-matérielle à la vie (esprit, conscience...) ? quelque chose qui serait une propriété immatérielle émergente du substrat corps ? et qui pourrait s'en détacher tout en existant indépendamment (pour faire bouger des verres par exemple) ?

O.K. — Non pas immatérielle ni indépendante, non.
(Eh oui, pour le concevoir, il faut ouvrir une voie dans sa « tête », un angle (mort)... déplier cette intelligence entendue de la chose... Comme souvent, pour avoir quelque chance de capter un peu otto karl ; )

— Mais quand les arrangements se défont (le corps et le cerveau pourrissent puis sont recyclés)... Comment la propriété qui était une émergence de ces arrangements pourrait poursuivre son existence ? À moins de théorie sur des dimensions supérieures, je sèche...

 O.K. — Déjà : « Non pas immatérielle ni indépendante », donc (cette hypothétique forme de survivance),  donc, dans la mesure où, selon moi, rien ne l'est dans le réel, par définition. Rien n'est proprement immatériel, même ledit « immatériel », ni absolument indépendant, évidemment. Déjà. Un. Hein ? Cette éventuelle survivance, si elle y est liée, dépendrait évidemment de la mort du corps.
Ensuite, dans ce que tu dis là, et même pré-tends, est-ce qu'il y aurait pas une grosse part d'impensé, et qui te ferait... sécher ? (...) Exemple, ici : « la propriété qui était une émergence de ces arrangements » ? Ah bon ? Et qui s'y réduit, c'est bien ça ? Mais qui nous le dit, ça ? Sinon le bon sens bien actuel, la bonne et (trop) évidente doxa du jour – scientifique/scientificoïde, y compris, sinon avant tout. Mais... est-ce qu'on sait seulement d'où on vient ? et si ladite conscience, de nature encore bien mystérieuse, au fond, ne dépasse pas l'activité strictement cérébrale ? qui semble pourtant bien y avoir sa part : donc, effectivement dépendance (...) ! Mais sans s'y réduire ? Sans se réduire à cette dépendance, à cette association ? En quel honneur, sinon ? Sinon en celui d'un matérialisme réductionniste somme toute bien prétentieux, au lieu d'être scientifiquement modeste ? Comme je le suis, au contraire. Eh oui eh oui, haha...
Tant de choses nous échappent encore... Et on serait assuré de ça ? de cette Vérité (de bon sens) ? Alors qu'au fond, on ne comprend rien... de ce qu'on fout là, etc. Non mais, quelle arrogance, n'est-ce pas, de croire que le Matériel se réduit bien sagement à ce qu'on en conçoit aujourd'hui, en  2016 après Jésus Machin. Alors que dans l'ensemble on a vraiment pas de quoi faire les fanfarons sur ce qu'on comprend... des tenants et aboutissants du réel. De ses dimensions, oui, et donc ses éventuelles sinon très probables « dimensions supérieures », comme tu dis, ou dimensions autres, en tout cas. Oui.
Enfin. Est-ce qu'on sait vraiment, avec certitude et vérité, d'où (nous) vient notre conscience, et si les êtres vivants ou pas n'en ont pas ? Même ces êtres qui n'ont pas de cerveau, à nos yeux à nous – yeux officiels, excusez du peu –, et qui pourtant se meuvent, ou éprouvent manifestement des choses ou palpitent, comme nous. Est-ce qu'on est bien sûr, bien assuré, et pas un peu trop, à propos de notre conscience (bien mystérieuse, d'origine, et délirante, de fait) de n'en avoir pas eue avant ni plus du tout après la naissance et le fonctionnement bien « normal » de notre cerveau ? Et justement tellement dépendante du cerveau peut-être, que... on en est là aujourd'hui, à penser que non, que le cerveau fait tout, que tout ça vient de lui, relève de lui et de lui seul.
Entre ceux qui pensent ça aujourd'hui, bien comme il faut, en toute suffisance, et moi (qui m'interroge, interroge et élargis tout ça...), quel est le plus « scientifique », après tout ? Ha. Je me demande...

1 commentaire:

  1. La physique quantique nous "éclairera" peut-être sur la question ? ...
    La mort n'existerait que parce que nous en avons conscience (ou plus précisément parce que nous avons appris à en avoir conscience, et n'avons appris que cela). Idem pour les notions de temps et d'espace linéaires.
    La mort n'existerait pas, en soi.
    Alors, oui, à moins d'être "vierge" (!) il faudrait tout reprendre sous un autre angle (mort comme tu dis !)
    Et encore.
    Je dirais que, potentiellement, il pourrait y avoir autant de vérités que d'individus si chacun se crée son propre univers en interagissant avec ce qui l'entoure. Et encore, vu que les individus interagissent entre eux. Et on en revient aux "croyances".
    hén oȋda hóti oudèn oȋda
    L.C

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