La culture c'est la règle, l'art c'est l'exception. (J.-L. G.)
(P.S.)(D.R.)(O.K.) :: 7'57''::
SAVOIR FLAIRER
cf. flair play
ÉCOUTER DE LA MUSIQUE ENSEMBLE
Pour savoir où on en est avec quelqu'un, il suffit d'écouter de la musique ensemble. Le moindre désaccord nerveux vient faire tache dans les intervalles, mais si le son passe sans rencontrer personne, c'est le signe que tout va bien. Et tout allait bien, il faut que je le dise, au risque de faire convulser (...) la marché constant du pathétique obligatoire. « Jusqu'à présent, dit Lautréamont (...), on a décrit le malheur pour inspirer la terreur, la pitié. je décrirai le bonheur pour inspirer leurs contraires. » (...) Qui vante la pitié vante la terreur. Et réciproquement. C'est usant. Personne ne veut jamais admettre la complicité entre le goût du malheur, la plainte romantique, le sentimentalisme apitoyé et la vraie brutalité sanglante. (...)
Les terroristes sont de grands sentimentaux ; les apologistes de la pitié sont des terroristes.
(P.S.)
MARCHER ENSEMBLE
J'en reviens au fait de marcher dehors à côté de quelqu'un : tu peux faire une analyse morale et psychique exacte du quelqu'un en question rien qu'à sentir comment son corps réagit à distance au tien. S'il y a un infime désaccord harmonique, une résistance sourde presque imperceptible, la fausse note de la double allure, ton opinion est faite : il y a comme un défaut chez l'autre, plus qu'un défaut, la preuve d'un malentendu définitif qui sera révélé tôt ou tard. (...) Dans mon cas, l'estimation d'un individu ou d'une individue s'enracine en ce point très précis. D'où ma joie, le plus souvent, à marcher seule.
(P.S.)
SAVOIR SE PARLER
Le psychologue américain John Gottman de l'université de Washington aux Etats-Unis estime qu'il existe une sorte de modèle mathématique permettant de prévoir le succès d'une relation avec un taux de réussite de 94%.
C'est, selon lui, en étudiant les premières minutes d'une conversation menée par les deux partenaires d'un couple autour d'un sujet important pour celui-ci que l'on peut dire si oui ou non, ils vivront une longue aventure.
Ce sont des centaines de séances filmées qui ont constitué la base de travail de Gottman et de son équipe, assistés d'éminents mathématiciens recrutés pour cautionner l'aspect scientifique de l'étude.
Chacune d’entre elles se déroulait selon le même scénario : une discussion où l'homme et la femme s'affrontent sur un thème à propos duquel ils sont en désaccord. Ce n'est pas la dispute en soi qui a intéressé les chercheurs mais bien plus l'attitude des deux partenaires en train d'argumenter et de s'opposer.
Pour situer le moment où la discussion emprunte un chemin sans issue, les psy ont entrepris de mesurer les pulsations cardiaques et autres manifestations physiologiques symptomatiques de l'humeur des sujets étudiés. Même en se disputant, on peut réussir à produire des connections émotionnelles liées aux sentiments que l'on éprouve pour l'être aimé, parvenant ainsi à ne pas stagner dans une logique d'affrontement.
On peut rire pour se décrisper, mais on peut aussi se montrer incapable de produire ces connections. On se trouve alors sous la menace potentielle du divorce car on atteint très vite un état de saturation nerveuse où l'on n'accepte plus rien.
Le résultat mathématique de l'étude a permis d'établir que les couples qui conservent leur calme et se respectent mutuellement sur 80% du temps de discussion alors qu'ils sont en train d'argumenter, ont des chances d'aller longtemps ensemble.
(P.S.)(D.R.)(O.K.) :: 7'57''::
SAVOIR FLAIRER
cf. flair play
ÉCOUTER DE LA MUSIQUE ENSEMBLE
Pour savoir où on en est avec quelqu'un, il suffit d'écouter de la musique ensemble. Le moindre désaccord nerveux vient faire tache dans les intervalles, mais si le son passe sans rencontrer personne, c'est le signe que tout va bien. Et tout allait bien, il faut que je le dise, au risque de faire convulser (...) la marché constant du pathétique obligatoire. « Jusqu'à présent, dit Lautréamont (...), on a décrit le malheur pour inspirer la terreur, la pitié. je décrirai le bonheur pour inspirer leurs contraires. » (...) Qui vante la pitié vante la terreur. Et réciproquement. C'est usant. Personne ne veut jamais admettre la complicité entre le goût du malheur, la plainte romantique, le sentimentalisme apitoyé et la vraie brutalité sanglante. (...)
Les terroristes sont de grands sentimentaux ; les apologistes de la pitié sont des terroristes.
(P.S.)
MARCHER ENSEMBLE
J'en reviens au fait de marcher dehors à côté de quelqu'un : tu peux faire une analyse morale et psychique exacte du quelqu'un en question rien qu'à sentir comment son corps réagit à distance au tien. S'il y a un infime désaccord harmonique, une résistance sourde presque imperceptible, la fausse note de la double allure, ton opinion est faite : il y a comme un défaut chez l'autre, plus qu'un défaut, la preuve d'un malentendu définitif qui sera révélé tôt ou tard. (...) Dans mon cas, l'estimation d'un individu ou d'une individue s'enracine en ce point très précis. D'où ma joie, le plus souvent, à marcher seule.
(P.S.)
SAVOIR SE PARLER
Le psychologue américain John Gottman de l'université de Washington aux Etats-Unis estime qu'il existe une sorte de modèle mathématique permettant de prévoir le succès d'une relation avec un taux de réussite de 94%.
C'est, selon lui, en étudiant les premières minutes d'une conversation menée par les deux partenaires d'un couple autour d'un sujet important pour celui-ci que l'on peut dire si oui ou non, ils vivront une longue aventure.
Ce sont des centaines de séances filmées qui ont constitué la base de travail de Gottman et de son équipe, assistés d'éminents mathématiciens recrutés pour cautionner l'aspect scientifique de l'étude.
Chacune d’entre elles se déroulait selon le même scénario : une discussion où l'homme et la femme s'affrontent sur un thème à propos duquel ils sont en désaccord. Ce n'est pas la dispute en soi qui a intéressé les chercheurs mais bien plus l'attitude des deux partenaires en train d'argumenter et de s'opposer.
Pour situer le moment où la discussion emprunte un chemin sans issue, les psy ont entrepris de mesurer les pulsations cardiaques et autres manifestations physiologiques symptomatiques de l'humeur des sujets étudiés. Même en se disputant, on peut réussir à produire des connections émotionnelles liées aux sentiments que l'on éprouve pour l'être aimé, parvenant ainsi à ne pas stagner dans une logique d'affrontement.
On peut rire pour se décrisper, mais on peut aussi se montrer incapable de produire ces connections. On se trouve alors sous la menace potentielle du divorce car on atteint très vite un état de saturation nerveuse où l'on n'accepte plus rien.
Le résultat mathématique de l'étude a permis d'établir que les couples qui conservent leur calme et se respectent mutuellement sur 80% du temps de discussion alors qu'ils sont en train d'argumenter, ont des chances d'aller longtemps ensemble.
"- Votre nez ne vous trompe jamais ?
RépondreSupprimer- Jamais.
- Pas une seule fois ?
- Pas une seule. Parfois, on ne fait pas attention, on préfère oublier. Comme l'a dit quelqu'un : méfiez-vous de votre première impression de nez, c'est la bonne. Le coup d'oeil est souvent trompeur, pas le coup de nez. N'ayez par peur de reconnaître franchement les conclusions de votre olfaction. Cela évitera bien des massacres, des contreverses et des conversations inutiles, des vies ruinées par l'ennui, l'asphyxie, l'envie. Je ne connais pas d'autre grâce que celle d'être nez. Un esprit impartial la trouve complète. On ne passe pas au-delà du nez. Le monde est mené par le nez, le Bulbe. Autant en convenir et cesser de mentir."
(P.S)
Je note que vous en êtes à Passion Fixe. Très bon choix. Quel flair ! (Merci à ce fameux bouillon de culture, peut-être.) Mais vous en sautez quelques-uns de mes articles, on dirait, non ?
RépondreSupprimerflair play
http://nordexpress.blogspot.com/2009/03/fffff.html
Ce passage que vous citez (et ses alentours), je pourrais bien le connaître par coeur à force de l'avoir relu, cité, depuis des années. Alors bienvenue à vous.
Oui, je saute, plutôt je parcours votre blog de façon non linéaire.
RépondreSupprimerA la lecture de ces passages (que j'avais notés également avant de les lire ici), j'ai reconnu ma lecture récente.
J'aime aussi beaucoup quand il marche le long du parc Monceau.
Puis, il y a "Quatre à la chinoise : ton yang, mon yin ; mon yang, ton yin. Panique dans les sacristies homosexuelles ou reproductrices (elles s'entendent finalement très bien). Accord réputé impossible judéo-grec, sous forme imprévue asiatique. L'avenir, quoi."