N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons. L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large... Reprenons serré, de travers, à travers. Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir. (OTTO)KARL
Je ne pouvais plus marcher ; je me sentais extrêmement mal ; la petite-vérole rentrait et m’étouffait.
Vers la fin du jour, je m’étendis sur le dos à terre, dans un fossé, la tête soutenue par le sac d’Atala, ma béquille à mes côtés, les yeux attachés sur le soleil, dont les regards s’éteignaient avec les miens. Je saluai de toute la douceur de ma pensée l’astre qui avait éclairé ma première jeunesse dans mes landes paternelles : nous nous couchions ensemble, lui pour se lever plus glorieux, moi, selon toutes les vraisemblances, pour ne me réveiller jamais. Je m’évanouis dans un sentiment de religion : le dernier bruit que j’entendis était la chute d’une feuille et le sifflement d’un bouvreuil. (FRDC, L. X)
Je ne pouvais plus marcher ; je me sentais extrêmement mal ; la petite-vérole rentrait et m’étouffait.
RépondreSupprimerVers la fin du jour, je m’étendis sur le dos à terre, dans un fossé, la tête soutenue par le sac d’Atala, ma béquille à mes côtés, les yeux attachés sur le soleil, dont les regards s’éteignaient avec les miens. Je saluai de toute la douceur de ma pensée l’astre qui avait éclairé ma première jeunesse dans mes landes paternelles : nous nous couchions ensemble, lui pour se lever plus glorieux, moi, selon toutes les vraisemblances, pour ne me réveiller jamais. Je m’évanouis dans un sentiment de religion : le dernier bruit que j’entendis était la chute d’une feuille et le sifflement d’un bouvreuil.
(FRDC, L. X)