(merci) à Iris
(O.K.) :: 7'10''::
la “majorité” estime que les femmes devraient se “tenir” ! Eh oui, il s’agirait de rester dans sa petite case, bien sage, à attendre que le désir masculin les désigne et, surtout, ne pas faire montre d’initiative dans une relation amoureuse, ou sexuelle. À croire que le désir féminin est secondaire. Les femmes doivent être passives, sinon elles sont qualifiées — injure (...) — de « filles faciles ».
Bref, « l’égalité sexuelle et la libération des femmes » n’est pas pour demain. La liberté sexuelle pour tous — et encore moins pour toutes ! — est un de ces mensonges utilisés régulièrement, histoire de vendre quelque chose, une mode, un style, un string... Mais attention : le style sexy doit être dans les « normes ».
Nous vivons dans une société (...) hypocritement sexiste... Où l’on se rince l’œil devant une pub suggestive de sous-vêtement, mais où l’on s’indigne de l’attitude d’une femme [libérée] qui exprime son désir, où l’on se gausse et l’on rit grassement à des blagues sexistes et salaces, mais où l’on est choqué par un langage « cru » dans la bouche d’une fille ou d’une femme ! Ça ne se fait pas, voyons ! Alors rentrez dans le rang, dans vos strings et vos minijupes, mais là où il faut et quand il faut.
(...)
Cela va évidemment de pair avec une vision totalement archaïque de la place des femmes dans la société. Et la “cible“ privilégiée des attaques misogynes, c’est évidemment la « fille facile », celle qui couche le premier soir, celle qui provoque, la “tasspé”, la marie-couche-toi-là, [(ou) simplement la fille libérée qui assume ce qu'elle veut, ce qu'elle aime]... La fille ou la femme désignée à la vindicte des beaufs et aussi des gardiennes du temple.
Pour réagir, reprenons à notre compte ce qui se disait déjà au début des années 1970, il faut « Oser lutter contre l’oppression d’où qu’elle vienne. Oser vaincre le robot ou le flic que le capitalisme a voulu faire de chacun ou chacune de nous. Réapprendre à aimer, à jouir, à être ensemble, à créer notre vie, à faire la révolution par tous les moyens. »
(N.H.)
cf. extension du domaine de l'amour
(O.K.) :: 7'10''::
la “majorité” estime que les femmes devraient se “tenir” ! Eh oui, il s’agirait de rester dans sa petite case, bien sage, à attendre que le désir masculin les désigne et, surtout, ne pas faire montre d’initiative dans une relation amoureuse, ou sexuelle. À croire que le désir féminin est secondaire. Les femmes doivent être passives, sinon elles sont qualifiées — injure (...) — de « filles faciles ».
Bref, « l’égalité sexuelle et la libération des femmes » n’est pas pour demain. La liberté sexuelle pour tous — et encore moins pour toutes ! — est un de ces mensonges utilisés régulièrement, histoire de vendre quelque chose, une mode, un style, un string... Mais attention : le style sexy doit être dans les « normes ».
Nous vivons dans une société (...) hypocritement sexiste... Où l’on se rince l’œil devant une pub suggestive de sous-vêtement, mais où l’on s’indigne de l’attitude d’une femme [libérée] qui exprime son désir, où l’on se gausse et l’on rit grassement à des blagues sexistes et salaces, mais où l’on est choqué par un langage « cru » dans la bouche d’une fille ou d’une femme ! Ça ne se fait pas, voyons ! Alors rentrez dans le rang, dans vos strings et vos minijupes, mais là où il faut et quand il faut.
(...)
Cela va évidemment de pair avec une vision totalement archaïque de la place des femmes dans la société. Et la “cible“ privilégiée des attaques misogynes, c’est évidemment la « fille facile », celle qui couche le premier soir, celle qui provoque, la “tasspé”, la marie-couche-toi-là, [(ou) simplement la fille libérée qui assume ce qu'elle veut, ce qu'elle aime]... La fille ou la femme désignée à la vindicte des beaufs et aussi des gardiennes du temple.
Pour réagir, reprenons à notre compte ce qui se disait déjà au début des années 1970, il faut « Oser lutter contre l’oppression d’où qu’elle vienne. Oser vaincre le robot ou le flic que le capitalisme a voulu faire de chacun ou chacune de nous. Réapprendre à aimer, à jouir, à être ensemble, à créer notre vie, à faire la révolution par tous les moyens. »
(N.H.)
cf. extension du domaine de l'amour
Que les filles expriment premièrement (ou franchement) leur désir est une relative nouveauté qui déstabilise la majorité des hommes, dans le fond les effraie, les acculant d'abord à diverses formes de rejets (haine, mépris, déconvenue, désintérêt, déception...), alors qu'il suffirait, pour mieux gérer, d'être un peu plus postsexuel. Mais ça! le postsexuel, c'est pas encore dans la culotte ! Manifestement. Messieurs, encore un effort...
RépondreSupprimer(O.K)
Réponse à l'objection : « Mais il n'est pas nécessaire d'être une salope pour vivre un épanouissement sexuel, que je sache. D'ailleurs, indirectement, la même chose s'applique à l'homme. » Bien sûr !! Mais il faudrait replacer ce post-ci dans le contexte de ma pensée générale — en publication constante sur mon blog, où je développe notamment la notion de postsexualité, laquelle participe de « l'extension du domaine de l'amour » auquel j'invite, en détails. Voilà, donc il faut suivre. Mais merci pour ces réflexions.
RépondreSupprimer(O.K.)
Je crois encore au merveilleux en amour, je crois à la réalité des rêves, je crois aux héroïnes de la nuit, aux belles de nuit pénétrant dans les cœurs et dans les lits.
RépondreSupprimer(Robert Desnos)