N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons. L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large... Reprenons serré, de travers, à travers. Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir. (OTTO)KARL
"Le mauvais goût conduit au crime." Stendhal (Rock plébéien.)
Je me permets ici une digression sur Rimbaud, pour ne pas disperser mes messages. Vous dites qu'il est une impasse. C'est osé faut l'admettre. Mais enfin, c'est peut-être vous plus que lui l'impasse , parce que s'il est parti, c'est qu'il n'avait rien à dire de plus, ou plutôt que ce n'était pas le moment. La preuve ? L'essai Illuminations de Sollers : Il a l'étrange idée de mettre Jésus en situation nous dit-il. Le voici en ville étrangère, il se montre là si bizarre, et… c'est ça qui est extrêmement important… Jésus n'a rien pu dire à Samarie… Rimbaud n'a rien pu dire à Paris, alors il est parti, il s'est tu, silence, quelque chose à jamais n'a pu se dire. Et ça c'est l'essentiel. Rimbaud et le christianisme, je vous conseille de lire, si vous ne le connaissez pas, le texte de Maxence Caron tiré de Pages, ''la subversion du christianisme' (dispo sur Parolesdesjours). Ce n'est donc pas tant Rimbaud qui est l'impasse que l'époque à laquelle il vit. Vous connaissez Nietzsche, Heidegger, le désert croît, en même temps croît ce qui sauve.. Je vous invite tant qu'à faire à (re)lire Joseph de Maistre, ça peut vous intéresser.
Quant à vous, à votre éventuelle impasse, je ne saurais dire (encore) précisément où ça coince, la forme fragmentaire n'aide pas à systématiser votre pensée. Simplement, d'un point de vue général, le fait que vous éludiez la question de Dieu est significative, pour quelqu'un d'apparemment athée comme vous, c'est très étonnant qu'il ne se méfie d'être religieux à son insu.
Mais peut-être est-ce moi qui me trompe. Que cette question n'est pas fondamentale, et si c'est le cas, je veux bien que vous me démontriez pourquoi.
Vous êtes peut-être un génie, en tout cas, vous m'avez bien aidé à un certain moment, je vous en remercie, pourtant j'ai l'impression de percer des limites. Qui tournent autour de la question de Dieu (incompréhension profonde de Nietzsche, cf Une vie divine), et de votre admiration pour Deleuze qui est à mon avis déplacée, vous voyez comme il est gâteux dans son abécédaire.. son Nietzsche est mauvais ; son Qu'est-ce que la philosophie abscons pour ne pas dire absurde ; son jugement sur Hegel.. ; son échec sur Kafka ; même sur Spinoza, qu'il ne peut comprendre du haut de son athéisme immanentiste (béatitude).. Bref, à revoir.
Le concept de postmoderne, dans cette perspective, apparaît bien frileux.. (d'ailleurs, ce que vous dites sur l'amour ne révèle-t-il votre impasse/faillite ? Tirer ça de psychologie magazine, quand il y a toute la littérature libertine disponible.. votre ascétisme vous trompe !)
Bien à vous cher monsieur, et puisque vous vous mettez à citer le catholique et jazziste M.E-N, qui, aujourd'hui, a tristement sombré, permettez-moi de surenchérir : "Le juste milieu est le Dieu des pauvres cons."
"Le mauvais goût conduit au crime." Stendhal
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Je me permets ici une digression sur Rimbaud, pour ne pas disperser mes messages. Vous dites qu'il est une impasse. C'est osé faut l'admettre. Mais enfin, c'est peut-être vous plus que lui l'impasse , parce que s'il est parti, c'est qu'il n'avait rien à dire de plus, ou plutôt que ce n'était pas le moment. La preuve ? L'essai Illuminations de Sollers : Il a l'étrange idée de mettre Jésus en situation nous dit-il. Le voici en ville étrangère, il se montre là si bizarre, et… c'est ça qui est extrêmement important… Jésus n'a rien pu dire à Samarie… Rimbaud n'a rien pu dire à Paris, alors il est parti, il s'est tu, silence, quelque chose à jamais n'a pu se dire. Et ça c'est l'essentiel. Rimbaud et le christianisme, je vous conseille de lire, si vous ne le connaissez pas, le texte de Maxence Caron tiré de Pages, ''la subversion du christianisme' (dispo sur Parolesdesjours).
Ce n'est donc pas tant Rimbaud qui est l'impasse que l'époque à laquelle il vit. Vous connaissez Nietzsche, Heidegger, le désert croît, en même temps croît ce qui sauve.. Je vous invite tant qu'à faire à (re)lire Joseph de Maistre, ça peut vous intéresser.
Quant à vous, à votre éventuelle impasse, je ne saurais dire (encore) précisément où ça coince, la forme fragmentaire n'aide pas à systématiser votre pensée. Simplement, d'un point de vue général, le fait que vous éludiez la question de Dieu est significative, pour quelqu'un d'apparemment athée comme vous, c'est très étonnant qu'il ne se méfie d'être religieux à son insu.
Mais peut-être est-ce moi qui me trompe. Que cette question n'est pas fondamentale, et si c'est le cas, je veux bien que vous me démontriez pourquoi.
Vous êtes peut-être un génie, en tout cas, vous m'avez bien aidé à un certain moment, je vous en remercie, pourtant j'ai l'impression de percer des limites. Qui tournent autour de la question de Dieu (incompréhension profonde de Nietzsche, cf Une vie divine), et de votre admiration pour Deleuze qui est à mon avis déplacée, vous voyez comme il est gâteux dans son abécédaire.. son Nietzsche est mauvais ; son Qu'est-ce que la philosophie abscons pour ne pas dire absurde ; son jugement sur Hegel.. ; son échec sur Kafka ; même sur Spinoza, qu'il ne peut comprendre du haut de son athéisme immanentiste (béatitude).. Bref, à revoir.
Le concept de postmoderne, dans cette perspective, apparaît bien frileux.. (d'ailleurs, ce que vous dites sur l'amour ne révèle-t-il votre impasse/faillite ? Tirer ça de psychologie magazine, quand il y a toute la littérature libertine disponible.. votre ascétisme vous trompe !)
Bien à vous cher monsieur, et puisque vous vous mettez à citer le catholique et jazziste M.E-N, qui, aujourd'hui, a tristement sombré, permettez-moi de surenchérir :
"Le juste milieu est le Dieu des pauvres cons."