N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2009-06-23

deux classes de filles

Deux profils : reine ou princesse ®

REINE

Métaphoriquement : en tant que telle, souveraine, puissante, elle n'éprouve pas le besoin de tester son pouvoir (de séduction) à tout bout de champ...

En quelques mots formant profil : noble, sûre, mûre, stable, fiable, digne, honnête, loyale, naturelle, juste, réfléchie, mesurée, compréhensive, conciliante, accommodante, bienveillante, « bon caractère », « philosophe », alliée, complice...

PRINCESSE

Métaphoriquement : accessit, elle transpire du besoin de tester inlassablement son pouvoir (de séduction), par tous les moyens...

En quelques mots formant profil : caractérielle, lunatique, instable, égocentrique, immature, capricieuse, arbitraire, déloyale, injuste, cruelle, perfide, incommodante, « mauvais caractère », impulsive, pathétique, maniérée, dite : emmerdeuse, garce, peste, chipie...
(O.K.)

LES GARÇONS ? IDEM : ROI / PRINCE.


> roi reine en avance sur l'àmouréinventer, rencontre
> les chères tyrans chéries
> saba très...

13 commentaires:

  1. Et princesse, je crois bien, de plus en plus, que c'est relativement incurable. On peut faire semblant, diversion, mais pas longtemps, et surtout : jamais aux yeux d'un averti. Quelques signes suffisent, ou quelques occurrences. Les princesses sont, en deux mots, des impulsives égocentriques. Dans certains cas, même, pathologiquement, si j'ose dire. Certes, elles peuvent tantôt faire montre de sacrifice, de générosité, de noblesse, de délicatesse, ou autres, mais... tantôt le vent tourne, avec l'humeur et l'égoïsme, et la frustration rageuse et vengeresse, métaphysique, de ne pas être le centre divin du monde.

    Leur degré de "princessitude" varie aussi en fonction de leur vis-à-vis, et de leur motivation. Il n'est pas rare qu'il descende extraordinairement bas du temps de la prime séduction, ou à l'inverse, on a moins de grandes-raisons d'être princesse quand notre égocentrisme n'attend pas (idéalistement) autant de choses de l'autre qu'au sein d'une relation de couple, ou d'amitié... En bref, elles se révèlent princesses proportionnellement à leurs attentes (idéalistes), donc proportionnellement ce qu'elles ne sont pas ou plus réellement dominées... par le vis-à-vis (l'autre, le monde, etc.)
    Précision fondamentale : cela vaut également pour les garçons, princes.

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  2. La plupart des honnêtes femmes sont des trésors cachés, qui ne sont en sûreté que parce qu'on ne les cherche pas.
    (FdLR) §368

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  3. Par comparaison avec mon entourage, et à mon étonnement, j'ai l'impression que j'ai un flair plus fulgurant que la moyenne, là-dessus. Plus évident, ou je sais pas ou cherche pas comment dire mieux. Ça doit venir de mon expérience quotidienne, et du fait que cette bipartition relève de ma propre conceptualisation, ou bien d'une illusion, peut-être, mais...
    Et je serais tenté d'avancer, mais sur la pointe de pied, que : dès lors qu'il y a doute, il y a fort risque de princesse...
    Mais cela dit, du fait qu'il y ait parfois hésitation et parfois pas, ça implique évidemment qu'il y a différents degrés de « princesse » — et de reine, aussi, d'ailleurs. Une M., par exemple, est peut-être moins gravement princesse qu'une I. ; sans que la première soit elle-même tout en bas de l'échelon, c'est clair, il y a largement moins princesse que M., ça va sans dire.
    D — oui, voilà. La dichotomie est pas absolue. (...)

    — Si si, la « dichotomie » est relativement absolue, si je puis dire oxymoriquement. Mais avec des nuances et degrés à l'intérieur de chaque catégorie. Voilà ce que je dis.
    (o.k.)

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  4. La caricature d'une reine, par un type qui n'a caricaturalement connaissance que de princesses :
    http://www.youtube.com/watch?v=Ra_qAVNn5ys

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  5. C’est avec regret que nous allons placer ici l’une des plus mauvaises actions de Fabrice : au milieu de cette vie tranquille, une misérable pique de vanité s’empara de ce cœur rebelle à l’amour et le conduisit fort loin. En même temps que lui se trouvait à Bologne la fameuse Fausta F ***, sans contredit l’une des premières chanteuses de notre époque, et peut-être la femme la plus capricieuse que l’on ait jamais vue. L’excellent poète Burati, de Venise, avait fait sur son compte ce fameux sonnet satirique qui alors se trouvait dans la bouche des princes comme des derniers gamins de carrefours.

    Vouloir et ne pas vouloir, adorer et détester en un jour, n’être contente que dans l’inconstance, mépriser ce que le monde adore, tandis que le monde l’adore, la Fausta a ces défauts et bien d’autres encore. Donc ne vois jamais ce serpent. Si tu la vois, imprudent, tu oublies ses caprices. As-tu le bonheur de l’entendre, tu t’oublies toi-même et l’amour fait de toi, en un moment, ce que Circé fit jadis des compagnons d’Ulysse.

    (Stendhal, la chartreuse de parme, L.1, chap. 13)

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  6. Françoise de foix d'un côté, Diane de poitiers, de l'autre ?

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  7. Assez d'ennemis et de tension comme ça à l'extérieur. Que la compagne soit une alliée. Voilà. C'est le mot. Une reine est une alliée. La princesse est un ennemi intérieur. Ennemi-allié-mi-traître.

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  8. En un mot, les princesses sont éprouvantes, et les reines bienveillantes.

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  9. ... d'ailleurs, pour ce qui est du concept de reine, j'accède en ce moment à, je crois, une assez bonne formulation (« psychologique », en fait physio-logique, comme tout ce qui nous concerne, mais passons), en disant que la reine s'épanouit dans l'harmonie, dans la complicité harmonieuse, tandis que la princesse s'accommode du conflit, sinon l'entretient, comme un feu. Bref, aucun mérite, chacune cherche (même maladroitement) son épanouissement, mais du coup la reine oeuvre à l'harmonie. Ça fait longtemps que j'ai cette idée, mais là, la formulation me semble la saisir pas trop mal.
    (O.K.)

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  10. La reine de Saba est un personnage qui a régné sur le royaume de Saba et qui est mentionné dans plusieurs récits. Toutes les sources ne racontent pas les mêmes anecdotes ni les mêmes détails de la rencontre entre la reine et le roi Salomon à Jérusalem. La reine est, dans tous les cas, décrite comme une femme sublime, et considérée comme un personnage d'une profonde sagesse et d'une haute intelligence par certains… (...) Le récit de la Bible hébraïque raconte en 13 versets les riches cadeaux (or, pierres précieuses et parfums) de la reine de Saba, puis comment elle fut impressionnée par le faste du palais et de la cour de Salomon, puis par sa grande sagesse après l'avoir éprouvée. (...) Le texte de la Bible (Rois 10, 1-13) veut qu'elle se soit rendue à la cour du roi Salomon, apportant à Jérusalem de nombreux présents en provenance d'Ophir, afin d'éprouver la sagesse de Salomon par des énigmes. Il trouva les réponses à toutes ses questions, et l'impressionna fortement. La légende arabe attribue la naissance de Balqis [Reine de Saba] d'une mère djinn nommée Umeira et de al-Himiari Bou-Schar’h, vizir de Sharahbil Yakuf, roi de Saba (Himyar). L'enfant avait la beauté d'une houri (créature du paradis) et ayant perdu sa mère très jeune, elle fut élevée par son père. Balqis se convertit à la foi du vrai Dieu (elle était adoratrice du soleil) suite à sa rencontre avec le roi Salomon, dont elle avait entendu parler de sa grande sagesse. La reine de Saba était aussi dotée d'une grande sagesse et elle mit Salomon à l'épreuve par certaines énigmes…

    (w.)

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  11. Je connaissais une amie indienne qui disait qu'il y a deux sortes de femmes : il y a celles qui sont comme des racines, et celles qui sont comme des lianes. (...) Il y a celles qui sont vraiment comme des racines, alors on pousse, on s'épanouit, on se développe... et puis il y a les lianes, qui vous étranglent, implacablement ; ou alors quelquefois des lianes décoratives, qui vous alourdissent, aussi.
    (Satprem)

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  12. Les femmes fatales [ou princesses] sont des petites filles attardées.
    (Jean-Jacques Schuhl)[O/<.]

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  13. En termes acido-basiques :
    Princesse : acide ; reine : alcaline.
    (O/<.)

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