On a besoin de beaucoup de temps, pour devenir jeune.
(P.P.)
Jadis tu fus jeune, maintenant — tu es mieux que jeune !
(F.N. — PDBM postlude)
N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL
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L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
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2008-06-11
que ça continue
Alors qu'on demanda à picasso, déjà âgé, s'il préférait commencer ou finir une chose, il répondit « j'aime que ça continue ».
[O.k.]
[O.k.]
apprendre à nager
La première condition pour un artiste est de savoir nager.
(A.C.)
C'est au bord des larmes / que tu t'es noyée / C'est au bord des larmes / que tu as abandonné / Te regardant couler / non, je n'ai pas bougé / Je me suis contenté / d'apprendre à nager.
(C.B.)
Il existe une convention peu tacite entre l’auteur et le lecteur, par laquelle le premier s’intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. C’est le poète qui console l’humanité ! Les rôles sont intervertis arbitrairement. (...)
Mais, ils ne m’en imposeront plus. Souffrir est une faiblesse, lorsqu’on peut s’en empêcher et faire quelque chose de mieux. (...)
En son nom personnel, malgré elle, il le faut, je viens renier, avec une volonté indomptable, et une ténacité de fer, le passé hideux de l’humanité pleurarde. (...)
les douleurs invraisemblables que ce siècle s'est créées à lui-même, dans leur voulu monotone et dégoûtant, l'ont rendu poitrinaire. Larves absorbantes dans leurs engourdissements insupportables !
Allez, la musique. (...)
Le désespoir, se nourrissant avec un parti pris, de ses fantasmagories, conduit imperturbablement le littérateur (...) à la méchanceté théorique et pratique. (...)
La mélancolie et la tristesse sont déjà le commencement du doute ; le doute est le commencement du désespoir ; le désespoir est le commencement cruel des différents degrés de la méchanceté. (...)
Voici un moyen de constater l'infériorité de Musset sous les deux poètes. Lisez, devant une jeune fille, Rolla ou [...] Elle tressaille, fronce les sourcils, lève et abaisse les mains, sans but déterminé, comme un homme qui se noie ; les yeux jetteront des lueurs verdâtres. Lisez-lui la [...] de Victor Hugo. Les effets sont diamétralement opposés. Le genre d'électricité n'est plus le même. Elle rit aux éclats, elle en demande davantage. (...)
Paul et Virginie choque nos aspirations les plus profondes au bonheur. (...) La description de la douleur est un contre-sens. (...) l'homme ne doit pas créer le malheur dans ses livres. C'est ne vouloir, à toutes forces, considérer qu'un seul côté des choses. O hurleurs maniaques que vous êtes ! (...)
Ne transmettez à ceux qui vous lisent que l'expérience qui se dégage de la douleur, et qui n'est plus la douleur elle-même. Ne pleurez pas en public. (...)
Si vous êtes malheureux, il ne faut pas le dire au lecteur. Gardez cela pour vous. (...)
Les sentiments sont la forme de raisonnement la plus incomplète qui se puisse imaginer.
(I.D.)
cf. lettres mortes
(A.C.)
C'est au bord des larmes / que tu t'es noyée / C'est au bord des larmes / que tu as abandonné / Te regardant couler / non, je n'ai pas bougé / Je me suis contenté / d'apprendre à nager.
(C.B.)
Il existe une convention peu tacite entre l’auteur et le lecteur, par laquelle le premier s’intitule malade, et accepte le second comme garde-malade. C’est le poète qui console l’humanité ! Les rôles sont intervertis arbitrairement. (...)
Mais, ils ne m’en imposeront plus. Souffrir est une faiblesse, lorsqu’on peut s’en empêcher et faire quelque chose de mieux. (...)
En son nom personnel, malgré elle, il le faut, je viens renier, avec une volonté indomptable, et une ténacité de fer, le passé hideux de l’humanité pleurarde. (...)
les douleurs invraisemblables que ce siècle s'est créées à lui-même, dans leur voulu monotone et dégoûtant, l'ont rendu poitrinaire. Larves absorbantes dans leurs engourdissements insupportables !
Allez, la musique. (...)
Le désespoir, se nourrissant avec un parti pris, de ses fantasmagories, conduit imperturbablement le littérateur (...) à la méchanceté théorique et pratique. (...)
La mélancolie et la tristesse sont déjà le commencement du doute ; le doute est le commencement du désespoir ; le désespoir est le commencement cruel des différents degrés de la méchanceté. (...)
Voici un moyen de constater l'infériorité de Musset sous les deux poètes. Lisez, devant une jeune fille, Rolla ou [...] Elle tressaille, fronce les sourcils, lève et abaisse les mains, sans but déterminé, comme un homme qui se noie ; les yeux jetteront des lueurs verdâtres. Lisez-lui la [...] de Victor Hugo. Les effets sont diamétralement opposés. Le genre d'électricité n'est plus le même. Elle rit aux éclats, elle en demande davantage. (...)
Paul et Virginie choque nos aspirations les plus profondes au bonheur. (...) La description de la douleur est un contre-sens. (...) l'homme ne doit pas créer le malheur dans ses livres. C'est ne vouloir, à toutes forces, considérer qu'un seul côté des choses. O hurleurs maniaques que vous êtes ! (...)
Ne transmettez à ceux qui vous lisent que l'expérience qui se dégage de la douleur, et qui n'est plus la douleur elle-même. Ne pleurez pas en public. (...)
Si vous êtes malheureux, il ne faut pas le dire au lecteur. Gardez cela pour vous. (...)
Les sentiments sont la forme de raisonnement la plus incomplète qui se puisse imaginer.
(I.D.)
cf. lettres mortes
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