N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2014-12-14

volon.taire

Parler me fait peur parce qu'en ne disant jamais assez, je dis aussi toujours trop.
(J.D.)(merci à I.K.)

Et puis souvent j'aime bien rien dire.
Je trouve ça plus trouble.
Et j'aime bien ça.
J'aime bien garder la possibilité de ne pas être sûre de ce que je vois.
Laisser des trucs non résolus ou sous silence. Ça me fait assez triper si je puis m'exprimer ainsi.
C'est pas de la fuite.
Je sais pas, ça me préserve un genre de tension bizarre.
Bon dans le pire des cas ça me rend complètement paranoïaque mais bon (et dans ces cas-là je parle)...
(A.B.)

Il est bien ici question de la forme à inventer pour ménager un espace de silence.
(J.S.)

Le silence détient cette force d’attraction qui nous pousse à penser ce qui nous dépasse, nous excède.
(J.S.)

Il faut trouver une parole qui garde le silence.
(J.D.)(merci à I.K.)

... dans une zone de recouvrement, de chevauchement tensionnel, de transition et de transaction, un espace de dialogue et de transfert entre le dedans et le dehors, appelé par Winnicott « aire intermédiaire d’expérience ». C’est sur ce terrain de jeu propice à la tension, que s’exerce une force de dissolution créatrice.
(J.S.)

L’arrêt fait donc apparaître le silence, en tant que garantie d’émergence de « l’extraordinaire ».
(J.S.)


> CHAPITRE : notalk/taisage