N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2012-01-27

( l'art ) de l'inframince



(O.K.)(T.D.)

    Écrire, c'est « donner notre réalité à la vérité, de qui nous la tenions, afin de redevenir dans son sein légers comme des rêves ».
    (...) « Je veux recueillir mon néant à l'ombre d'une réalité digne de la lumière et forger de mes mains un objet qui efface mes traces. »
    Un texte « serré et irréductible », si parfait qu'il ne semble pas « avoir été touché », un objet si parfait qu'il effacerait nos traces... Ne reconnaissons-nous pas ici la plus haute ambition de tout écrivain ?
(A.R.-G.)

... des écrivains, c'est-à-dire des créateurs de formes qui, au travers de ces formes, inventent un nouveau type de conscience du monde. Ils ne dissertent pas à son sujet, ils le mettent en oeuvre dans un texte. C'est, je crois, ce qui a déconcerté les lecteurs. La plupart d'entre eux lisaient la littérature moderne en oubliant son travail d'écriture. Avec le Nouveau Roman, il devient trop visible. L'impression de coupure vient de là. (A.R.-G.)
Dans la littérature non plus moderne, mais postmoderne, cette fois, le travail d'écriture redevient plus discret voire indiscernable, mais suggérant au lecteur d'en prendre conscience, et ainsi encore un autre « type de conscience du monde », considératrice de l'invisible, des nuances, de l'inframince et des manipulations de toute sorte. (O.K.)


cf. : au fond, pouchkine, c'est moi
cf. au fond, otto, c'est moi (autodémonstration)
cf. otto qui ? karl
cf. sur... de mes postréalisations
etc.