N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

> page d'accueil

2009-11-02

le nécessaire d'écrire

Le poète n’écrit pas pour avoir un public ou à cause des rentes que lui vaudra peut-être son livre. (...) Il a découvert « quelque chose » qui ouvre en lui l’impossibilité de vivre sans cela.
(M.d.C.)

cf. notre besoin primaire de représentation
cf. EN PHrASE
cf. du bénéfice d'avoir écrit
cf. henri, tome A
cf. pourquoi écrire quand même

notre besoin primaire de représentation


(B.C.) :: 2'30''::

cf. EN PHrASE
cf. du bénéfice d'avoir écrit
cf. du vécu, l'existence
cf. un(e) proche s'éteint, un soleil...
cf. fuir l'inhibition de l'action

sur... de mes postréalisations

Un internaute : Quelles sont les différentes émissions qui sont mises bout à bout ici ?
O. karl : « Mises bout à bout » c'est vite dit ! C'est scrupuleusement monté, démonté, remonté, micromonté, trafiqué, bref entièrement réécrit comme il se doit. En fait, audiovisuellement écrit, voilà, et à la manière documentaire, donc par captation, réappropriation... détourmement, quoi !
(o.K.)

Otto karl à nicolas zurstrassen :
Décidément... Peut-être n'est-ce qu'une illusion, un malentendu, une paranoïa de ma part — ce que je peux bien croire —, mais vos récentes présentations de mes posts me semblent faire assez peu de cas de leur signature, autrement dit, de mon travail... de plusieurs jours ou semaines voire plusieurs mois (...) pour parvenir à faire dire d'une seule voix, même hétérogène, ce que je veux dire moi, très exactement. (...) [Par mon classicisme de goût] je m'applique tellement à ce que le montage soit le plus fluide, invisible... aussi naturel, aussi organique possible, que... me voilà pénalisé, paradoxalement.

Alors, on parlera de détourneur détourné ! Pourquoi pas. Bien sûr.
N'empêche, je crois qu'on mesure très mal, mais n'est-ce pas un lot assez banal encore que méconnu dans mon cas ottopostmoderne, on mesure très mal — certes, comme toujours tant qu'on ne pratique pas soi-même — le surtravail que l'écriture exigeante exige, en l'occurrence sur le moindre instant, le moindre souffle, le moindre agencement, le moindre mot à détourner... [Je pensais pourtant que] tout au fait que vous êtes, vous aviez capté, assimilé, que cette manière d'expression est une nouvelle façon d'écriture tout aussi personnelle et méritante que l'écriture littéraire, par exemple, du moins dans mon cas. C'est seulement qu'elle est postmoderne — au sens que je tente de définir —, donc faite par détournement de matériaux expressifs préexistants...

En gros, j'oeuvre à faire dire à des voix, des mots, des sons (et parfois des images, tout ensemble), tout ce que, par ma récolte et un travail acharné, je peux leur faire dire de ce que je veux dire moi-même, en amont et parfois en aval, et que je formule d'ailleurs largement autre part, en privé, (...) parfois mieux, parfois moins bien que mes montages, mais toujours plus largement, plus relié, plus totalisant, de sorte que mes interlocuteurs me reconnaissent évidemment une parole propre, une pensée singulière, là où mes montages peuvent laisser croire, apparemment, qu'elles ne s'y trouvent pas tout à fait ou tout autant.

Dès lors pourquoi persister dans cette forme ? Vous devinez sans doute en partie ma réponse. Reste aux « gens », désormais, de s'y familiariser (et pour ça, rien de mieux que la pratique) au point de comprendre à quel point ce mode d'expression, d'écriture audiovisuelle de récupération-réappropriation, peut s'avérer authentiquement personnel, en tout cas dans mon cas, tout autant que les autres modes plus traditionnels, donc plus pratiqués, admis, reconnaissables et reconnus.
Enfin, la suite [de mon ottomanifeste] portera justement sur ce sujet. En espérant pouvoir la publier bientôt, enfin. En pensant à vous.
(...)
Et pour vous aider à continuer de faire bon cas de mes travaux [de postréalisations], voici ma suggestion : (...) ne pas laisser croire que c'est là la parole authentique des intervenants – qui, eux, n'apprécieraient pas toujours!...), sauf en cas de simple extraction, qui est en soi un début de détournement néanmoins, mais bien d'une réécriture, allant du simple court-circuitage, quintessenciation subjective, au détournement le plus complet et trompeur, en tout cas, donc, d'une réappropriation... (...)
Très cordialement.
(o.K.)

Red lanar : Ouah ! Enfin ! je vois mes pensées dans un miroir, c'est exactement ce que je pense !
donc j'exige que le maître du blog fournisse l'auteur du texte et non pas seulement les initiales ;) !!
(...) Salut à vous et merci pour votre travail, sur ce blog, très riche.



O. Karl : Merci à vous.
Quant à l'auteur de ce simple extrait transformé ici en aphorisme, c'est évidemment l'auteur du blog lui-même, par réappropriation des richesses, détournement de fond(s) par la forme, et de forme par le fond.
(o.K.)

cf. au fond, otto, c'est moi ( ottodémonstration )
cf. con sidération
cf. ottoprésentation
cf. le progrès l'implique, et le plaisir aussi !
cf. pour le détournement
cf. citétranse
cf. au fond, isidore ducasse, c'est moi
cf. au fond, virgile, c'est moi
cf. à l'intellecteur parfait