N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2012-03-29

détestament

Si je mourais prématurément, qu'importe mon oeuvre vertigineusement inachevée. Car ce serait que la vie ne vaudrait décidément pas cet honneur, ne vaudrait pas le coup, il n'y aurait rien à regretter, car plus rien, rien de plus à désirer lui offrir – à cette saleté sans nom, de mon temps définitive.
(O.K.)

cf. déjeuner sur de l'herbe sous le pied dans la tombe
cf. mon épitaphe

2012-03-07

pour le sens de la forme

À un certain égard, tout est dans la forme, la forme dit tout. Donc creuser un peu… Le « sens » (ou  disons l'intelligence) de la forme. (…) Si seulement les gens (le moyenhomme) considéraient attentivement, avec attention, pesaient effectivement le poids des formes... [Mais] je constate qu'on est loin loin, très loin d'y être, de vivre à travers la con-sidération fondamentale des formes qui nous entourent, nous constituent et nous déterminent comme on n'imagine pas. Tout est là. Le monde n'est que forme(s), dont nous sommes – émergés, immergés, déterminés. Et c'est donc pourtant par là qu'on pourrait tant changer. Par la prise en compte fondamentale de ce qui nous fonde, nous détermine, nous forme(s). (O.K.)

cf. chapitre ATTENTION
cf. chapitre : autoconditionnement 

2012-03-06

comprendre un peu / beaucoup / passionnément, sans comprendre

Il [Pierre Bergounioux] nous dit aussi la joie extrême qu'il a de relire Faulkner et d'essayer de le comprendre. (L.A.)

J'aimais cette incertitude et que l'histoire m'échappât de tout côté : cela me dépaysait. (…) J'aimais cette résistance coriace dont je ne venais jamais à bout ; mystifié, fourbu, je goûtais l'ambiguë volupté de comprendre sans comprendre : c'était l'épaisseur du monde. (J.-P.S.) 

... comment se fait-il qu'Ulysse me passionne alors que je suis à peu près sûr de n'y percevoir, au mieux, qu'un quart de ce que l'auteur y a mis ? Parce que les choses que je ne décrypte pas, je les sens malgré tout comme cryptogrammes. Cela crée une sorte d'épaisseur énigmatique du monde, qui fait que je lis ce livre, Ulysse, avec passion. (A.R.-G.)

Cette autre lecture, c’est une lecture en intensité : quelque chose passe ou ne passe pas. Il n’y a rien à expliquer, rien à comprendre, rien à interpréter. C’est du type branchement électrique. (G.D.)

... si on s'en remet à la voie poétique (...), c'est-à-dire renoncer [plus ou moins] à la compréhension conceptuelle, et être (...) plus ouvert à la compréhension poétique... (C.R.)(O.K.)

Il nous dit aussi la joie extrême qu'il a de relire Faulkner et d'essayer de le comprendre. (L.A.)

Je crois vraiment qu'il y a (...) des quantités de choses que l'auteur a mises, et que le lecteur ne peut pas identifier. (A.R.-G.)

C'est une forme d'élucidation poétique. (O.K.)

> ça ? dit tout.
> à quoi reconnaît-on les bons films ?
> du(r) dur volontarisme esthétique

> compris c'est compris
> livre à vous