N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

> page d'accueil

2012-01-13

que les qu'on ne pressente...

Mon orgueil sans cesse s'irrite de mille infimes froissements. Je souffre ridiculement que déjà tous ne sachent pas ce que plus tard (...) je serai ; qu'à mon regard on ne pressente pas l'oeuvre à venir.
(A.G.)

Une définition de moi-même ? C'est comme demander une définition de l'infini ! (...) Quand je pense à moi-même, je pense à quelque chose d'infini. (...) Pour vous je suis une chose bien finie, mais pour moi je suis infini !
(P.-P.P.)

Il est sûr de lui et de son triomphe de fond, le disant ouvertement dans ses articles sur flaubert et sur baudelaire ; (...) la guerre est-elle gagnée pour autant ? Pas sûr, jamais sûr. « On dit que dans mes livres je parle de tout au hasard, que c’est une salade. Or ce n’est pas vrai. Il n’y a pas un détail qui n’en annonce un autre dans le même volume ou les volumes suivants. » (...) Non, aucun doute ne semble effleurer Proust : il écrit, il réécrit, il persiste, il précise, il amplifie, il réclame ce qui lui est dû (...) Le mot qui revient sans cesse, maintenant, sous la plume de Proust, celui qu’il martèle à tous ses correspondants est : classique. Le novateur imprévu, contesté, méconnu, mais inévitable, parce qu’il est novateur, est classique. (...) Comment, ce « petit Marcel » que nous avons connu et touché du doigt, avec ses manies, ses tics, ses complications, ses extravagances, c’était Racine ? Lui-même ? Ça alors !
(P.S.)


cf. CHAPITRE : autorevendication
cf. au fond, proust, c'est moi (1)
cf. je suis unfini