... au-delà d’un devenir-minoritaire, il y a l’entreprise finale de devenir-imperceptible. Oh non, un écrivain ne peut pas souhaiter être « connu », reconnu. L’imperceptible, caractère commun de la plus grande vitesse et de la plus grande lenteur. (...) Nous sommes toujours épinglés sur le mur des significations dominantes, nous sommes toujours enfoncés dans le trou de notre subjectivité, le trou noir de notre Moi qui nous est cher plus que tout. Mur où s’inscrivent toutes les déterminations objectives qui nous fixent, nous quadrillent, nous identifient et nous font reconnaître ; trou où nous nous logeons, avec notre conscience, nos sentiments, nos passions, nos petits secrets trop connus, notre envie de les faire connaître. (…) La manie du sale petit secret.(...) On invente toujours de nouvelles races de prêtes pour le sale petit secret, qui n'a d'autre objet que de se faire reconnaître, nous mettre dans un trou bien noir, nous faire rebondir sur le mur bien blanc. (...)
(G.D.)
(I.H.)(T.A.)(O.k.) :: 5'57''::
Là nous n’avons plus de secret, nous n’avons plus rien à cacher. C’est nous qui sommes devenus un secret, c’est nous qui sommes cachés, bien que tout ce que nous faisons, nous le faisons au grand jour et dans la lumière crue. C’est le contraire du romantisme du « maudit ». Nous nous sommes peints aux couleurs du monde. (…) Le grand secret, c’est quand on n’a plus rien à cacher, et que personne alors ne peut vous saisir. Secret partout, rien à dire. (...) « Moi, voilà comme je suis », c'est fini tout ça.
(G.D.)
cf. le devenir ligne
(G.D.)
(I.H.)(T.A.)(O.k.) :: 5'57''::
Là nous n’avons plus de secret, nous n’avons plus rien à cacher. C’est nous qui sommes devenus un secret, c’est nous qui sommes cachés, bien que tout ce que nous faisons, nous le faisons au grand jour et dans la lumière crue. C’est le contraire du romantisme du « maudit ». Nous nous sommes peints aux couleurs du monde. (…) Le grand secret, c’est quand on n’a plus rien à cacher, et que personne alors ne peut vous saisir. Secret partout, rien à dire. (...) « Moi, voilà comme je suis », c'est fini tout ça.
(G.D.)
cf. le devenir ligne