N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2014-05-22

cet secondaire objet du désirt

Le désir est premier et le désert est pour ainsi dire partout.
Donc l'objet (du désir) est « très » second... (O.K.)

On accroche à celui-ci ou on s'accroche à celui-déjà-là plutôt qu'à aucun, et pour un rien plutôt que rien. Tant pis, allez, on en fera notre affaire, même misérable mais faute de quelque autre et plutôt qu'aucune. (Cela dit pour la plupart...)
(O.K.)
(H.M.)
> contre l'amorosité passive
> pour (l'illusion de) ne pas vivre seul
 

2014-05-16

le coûp des gens


(merci à L.C.)

La connaissance, l’affirmation de la réalité est pour [certains] une nécessité du même ordre que, pour [les autres], la lâcheté et la fuite devant la réalité (...). [Ils] ont besoin du mensonge, il fait partie de leurs conditions de conservation.
(F.N. – EH, préface§3)(O.K.)

Je dois à la longue expérience acquise au cours d'une telle incursion dans les contrées interdites, d'avoir appris à envisager, tout autrement qu'on ne le souhaiterait sans doute, les raisons pour lesquelles on a jusqu'ici « moralisé » et « idéalisé » : (...) Quelle dose de vérité un esprit sait-il supporter, sait-il risquer ? Voilà qui, de plus en plus, devint pour moi le vrai critère des valeurs.
(F.N. – EH, préface§3)(O.K.)

Qui sait respirer [mon] air (...) sait que c'est un air des hauteurs, un air mordant. (...) La glace est proche, la solitude effrayante — mais comme les choses y baignent paisiblement dans la lumière ! Comme on y respire librement !
(O.K.)

> (pour un) psychologue-né
> pas sage philosophe parmi les gens
> par la dissonance cognitive
> philosophie d'altitude
> chapitre : R.

2014-05-10

les ailes du désir, vers une chienne de vi...

Lorsque ses jeunes glandes eurent sonné les trompettes éclatantes de la puberté, les effluves affolants de chiennes en chaleur périodiquement cueillis par le vent au-dessus de la toute voisine ferme (...) et poussés par lui jusqu'aux sensibles narines de Nicolas incitaient ce dernier à ces actes excessifs (...). Et donc le bouillant bâtard prenait son élan, je l'ai vu de mes yeux vu, et, mi-sautant à la manière des chevaux de concours, mi se cramponnant des griffes à la manière des chats de gouttière, d'un seul coup ridiculisait les deux mètres de barrière en pieux de châtaigner refendu que, très fier de moi, j'avais tendu entre lui et la route meurtrière. Et puis il filait vers la ferme, et essayez donc de l'en empêcher !
Et il rejoignait, dans l'immensité des champs, l'élue du jour, (...) et ensemble ils faisaient ce qu'ils avaient à faire, et ensemble ils goûtaient à la vie de jeune ménage, (...) en une entente admirable, (...) cela durait huit jours, un peu plus, un peu moins, l'amour ça va ça vient, la chienne, peut-être, une fois pleine, chassait à coups de crocs le mâle désormais superflu, et donc Nicolas venait se poser sur son cul devant la barrière close, il n'avait plus les ailes de l'amour, pour la franchir d'un bond, crotteux, fourbu, mordu, attendant qu'on veuille bien lui en ouvrir la porte.
(F.C.)

> l'infini hors de portée des caniches
> crap(r)auds sexuels
> ça se voit trop (-rogramme)


2014-05-06

crap(r)auds sexuels

À la saison des amours, les crapauds prennent tous les risques pour se reproduire. Y compris celui de se faire écraser...
Pour les crapauds, le printemps est la saison de tous les dangers. Dès la fin février, les amphibiens quittent leur vie terrestre, dans les forêts, pour rejoindre leur vie aquatique dans les mares et les étangs, où ils pondent leurs œufs. Si entre les deux passe une route, c’est le carnage. Plusieurs associations se mobilisent pour aider les crapauds à vivre leurs amours sans risque.
(...) « On a limité la casse depuis deux ans, avant on voyait plein de crapauds écrasés » (...) « Au-delà d’une voiture par minute, les crapauds n’ont aucune chance. » (...)
« Les crapauds sont utiles (...) », explique Marc Giraud. Malheureusement, leur population diminue malgré [sic] une libido très développée : « Les crapauds sont totalement obsédés, au printemps ils s’accrochent à tout ce qui bouge, poursuit Marc Giraud. Dans les mares, les femelles ont parfois six ou sept mâles en même temps sur le dos. Mais quand ils se font écraser avant de s’être reproduits, on estime qu’on perd un tiers des effectifs chaque année. »
(A.C.)

> encore un mot postsexuel

2014-05-02

a-ttente

Par delà tout ce qu'on raconte et ce qu'on aime à (se) croire, on se trouve véritablement (et donc rarement) adulte, selon moi, quand on n'attend finalement plus rien de personne. Et véritablement Sage, quand on n'attend positivement plus rien de rien.
(O.K.)

Il n'y a de déception qu'autant qu'il y eut attente. La déception est toujours fonction et (la) mesure des attentes. Telle et tant de déception, c'est (la preuve) qu'il y eut telles et (au)tant d'attentes. Ni plus ni moins, ni autre chose.
(O.K.)

Si j’attends, je suis sûr d’être triste. Oh, tiens, l’attente, est-ce que ce n’est pas un ressort de la tristesse fondamentale ? Chaque fois que j’attends, je suis fait déjà, je m’attriste, quoi. (...) Faut rien attendre, parce que... Spinoza, il dit aussi les choses... N'ayez pas d’espoir ! Et en même temps, Spinoza, c’est le contraire d’un monde désespéré. Mais (...) vous trouverez toujours dans l’espoir un noyau de tristesse, la conjuration de la tristesse. La joie de l’espoir, c’est la conjuration de la tristesse, c’est-à-dire c’est de la mauvaise joie.
(G.D.)

Je me sens toujours heureux, savez-vous pourquoi ?
Parce que je n'attends rien de personne.
Les attentes font toujours mal, la vie est courte.
(W.S.) - merci à L.C. -

>> déception en attente
> entre les sages et les autres : le philosophe