N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2010-03-03

l'infini hors de portée des caniches


(O.k.) :: 6'44''::

Quelle fille ? (...) — Allez, viens, viens ! — Non! ça m'emmerde. Avec les filles il faut toujours jacasser. (...) — Je te parie que tu auras envie de la baiser. Elle a le même genre de bouche que leslie caron. — Non. Moi je ne couche qu'avec des filles dont je suis amoureux. — Dans ce cas, mon petit, je te parie que dans cinq minutes tu seras amoureux.
(J.-L.G.)

Il y a deux sortes de constance en amour : l'une vient de ce que l'on trouve sans cesse dans la personne que l'on aime de nouveaux sujets d'aimer, et l'autre vient de ce que l'on se fait un honneur d'être constant.
(FdLR - § 176)

Nous ne croyons pas en général que la sexualité ait le rôle d’une infrastructure dans les agencements de désir, ni qu’elle forme une énergie capable de transformation, ou bien de neutralisation et sublimation. La sexualité ne peut être pensée que comme un flux parmi d’autres, entrant en conjonction avec d’autres flux, émettant des particules qui entrent elles-mêmes sous tel ou tel rapport de vitesse et de lenteur dans le voisinage de telles autres particules. Aucun agencement ne peut être qualifié d’après un flux exclusif. (...) La question de la sexualité, c’est : avec quoi d’autre entre-t-elle en voisinage pour former telle ou telle heccéité, tels rapports de mouvement et de repos? Elle restera d’autant plus sexualité, pure et simple sexualité, loin de toute sublimation idéalisante, qu’elle se conjuguera avec d’autres flux. Elle sera d’autant plus sexualité pour elle-même, inventive, émerveillée, sans fantasme qui tourne en rond ni idéalisation qui saute en l’air : il n’y a que le masturbateur pour faire des fantasmes. (...) La sexualité ne se laisse pas sublimer, ni fantasmer, parce que son affaire est ailleurs, dans le voisinage et la conjugaison réels avec d’autres flux, qui la tarissent ou la précipitent — tout dépend du moment, ou de l’agencement. Et ce n’est pas seulement de l’un à l’autre des deux « sujets » que se font ce voisinage ou cette conjugaison, c’est de chacun des deux que plusieurs flux se conjuguent, pour former un bloc de devenir qui les entraîne tous deux (...). « Les rapports entre deux époux véritables changent profondément au cours des années, souvent sans qu’ils en sachent rien; quoique chaque changement soit une souffrance, même s’il cause une certaine joie... À chaque changement apparaît un être nouveau, s’établit un nouveau rythme... Le sexe est quelque chose de changeant, tantôt vivant, tantôt en repos, tantôt enflammé et tantôt mort... »* Nous sommes composés de lignes variables à chaque instant, différemment combinables, des paquets de lignes, longitudes et latitudes, tropiques, méridiens, etc. Il n’y a pas de mono-flux. L’analyse de l’inconscient devrait être une géographie plutôt qu’une histoire. Quelles lignes se trouvent bloquées, calcifiées, murées, en impasse,  tombant dans un trou noir, ou taries, quelles autres sont actives ou vivantes par quoi quelque chose s’échappe et nous entraîne?
(G.D.)

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