N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2009-05-19

appr... érotique

Des femmes (/hommes), plus jeune on est attiré par ce qu'on nous a caché ; plus tard, avec la maturité de l'expérience, par ce qu'on ne nous a pas appris.
(O.K.)

CQFD de l'expressionnisme

L'expressionnisme est la projection d'une subjectivité qui tend à déformer la réalité pour inspirer au spectateur une réaction émotionnelle. Les représentations sont souvent fondées sur des visions angoissantes, déformant et stylisant la réalité pour atteindre la plus grande intensité expressive. Celles-ci sont le reflet de la vision pessimiste que les expressionnistes ont de leur époque...
Au début du XXe siècle, ce mouvement profondément ancré dans l'Europe du Nord (en particulier l'Allemagne — « Aussi loin que porte l'influence allemande elle corrompt la culture. (F.N. — EH 2§3)) est une réaction à l'impressionnisme français. Alors que l'impressionnisme s'emploie à décrire la réalité physique, l'expressionnisme allemand lui ne s'attache plus à cette réalité et la soumet aux états d'âme de l'artiste.
L'expressionnisme rompt aussi avec l'impressionnisme à travers une forme très agressive : des couleurs violentes, des lignes acérées.
Les premiers éléments annonciateurs de l'expressionnisme proprement dit (si on passe sur Grünewald et le Greco) apparaissent à la fin du XIXe siècle, en particulier dans la toile d'Edvard Munch, Le Cri ainsi que dans l'évolution des travaux de Van Gogh.
(w)

Vincent [Van Gogh] et moi sommes bien peu d'accord en général, surtout en peinture... Il est romantique et moi je suis plutôt porté à un état primitif. (Paul Gauguin à Emile Bernard, décembre 1888)
(-)

L'expressionnisme est un romantisme.
(O.K.)

cf. le classicisme déclassé
cf. saine de ménage

le classicisme déclassé

Chaque fois que je fais un film, je suis pénétré très honnêtement et très sincèrement par le désir de plaire au public. Malheureusement, je ne sais pas comment cela se fait, il y a en moi une espèce de tendance qui vient de mon grand désir de classicisme (...)
Si La Règle du Jeu avait été traité comme un film romantique, si j'avais présenté des gens qui fondent en larmes et qui prennent leur coeur pour le tendre au public en disant : « Prends-le, bois-le ! », si j'avais pris des gens dont le visage se bouleversent, si j'avais usé de tout l'arsenal romantique, je suis persuadé que la même histoire aurait été valable. Mais l'esprit classique, qui est un esprit dans lequel on essaie de garder les choses plus intérieurement que de les montrer extérieurement, est apparemment un esprit extrêmement difficile à saisir de nos jours par un public qui, depuis [plus de] cent ans, est submergé de larmes romantiques. Le classicisme est un chemin très pénible, et je vous assure que je prends constamment des coups sur les doigts avec cela. Néanmoins, je suis décidé à continuer, et je suis persuadé qu'après avoir pleuré cent ans au mélodrame (...), on va tout de même en revenir et que nous allons retomber sur les solides vérités de messieurs shakespeare, molière et marivaux.
(J.R.)
cf. apprendre à nager
cf. saine de ménage
cf. CQFD de l'expressionnisme

companser

Ni railler ni pleurer mais comprendre et danser.
(O.K.)

cf. le dommage et l'entrouverture

tra... la la !

La vie, « c'est immoral et c'est comme ça ».
(O.K.)

cf. vademecum tragique
cf. l'idée philosophe par excellence
cf. la la la la la la la la (mauvaise herbe)