N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2010-10-20

hein ? confluences

« Ah, vous écrivez comme untel » ou « vous pensez la même chose que lui ! — Que qui ?  Comme qui ? » Ou : « Oui, mais je connaissais pas avant. » Phénomène courant. C'est pour dire que l'influence, j'y crois bof, et ce que je crois en revanche c'est que j'ai plutôt raison.
(o.k.)

Cette question des influences est très difficile à démêler. Ce serait comme de demander à ma fille Agathe dans quelle mesure elle doit sa jolie mine à la crème dont elle est si gourmande. L’écrivain est bien sûr impressionné par les œuvres dont il s’est nourri. Mais n’oublions pas qu’il ne les a pas choisies par hasard. Lorsqu’il est venu vers elles, c’est avec un instinct aussi sûr que celui des bêtes qui vont mâchonner l’herbe médicinale que leur état réclame. L’influence ne s’exerce que sur celui qui était prédisposé à la recevoir. Elle est elle-même déterminée, oserai-je avancer, et non seulement par goût du paradoxe. D’une certaine façon, elle est seconde, de même que l’eau n’étanche que la soif.
(E.C.)

Finalement, personne ne peut tirer des choses, y compris des livres, plus qu'il n'en sait déjà. Ce à quoi l'on n'a pas accès par une expérience vécue, on n'a pas d'oreilles pour l'entendre.
(F.N. - EH 3§1)

Il n'y a en littérature qu'un sentiment absolument sot : c'est la peur d'être influencé.
(J.P.)

cf. ... les moyens de ses intuitions
cf. intracession