N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2016-03-07

en pointillés, mikhaël hers, c'est moi

C’est un format très granuleux, il y a de la matière, presque une épaisseur dans l’image, on pourrait avoir prise sur elle. Elle est imparfaite, très différente des images lisses, totalement définies, “sur-définies” du numérique [> le génie du primitivisme...]. Je pense que c’est un format qui se prête assez bien à la thématique du passage du temps, à l’enchevêtrement des époques.
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... en tout cas c’est un cinéaste [Éric Rohmer] qui compte énormément pour moi. La psychologie de ses personnages, leurs sentiments, la façon de filmer, de s’emparer d’un lieu, la topographie, l’économie de moyens avec laquelle il faisait ses films sont pour moi des références majeures. (...)
Je vois des films mais je n’ai pas un rapport obsessionnel avec le cinéma. Je peux m’en passer très bien alors que je ne peux pas me passer de musique, j’en écoute tous les jours. En revanche, je peux rester des semaines sans voir un film.
(...)
J’essaie de faire en sorte qu’on puisse voir mes films d’une manière assez primaire, assez sensorielle. Ce sont des films d’atmosphère, d’impression donc ça se rapproche du rapport assez direct qu’on peut avoir avec la musique. Cela ne passe pas par l’intellect. On est touché par une mélodie ou on ne l’est pas. J’aimerais que mes films soient musicaux, pas uniquement parce qu’il y a de la musique à l’intérieur. Je cherche un rythme dans lequel on puisse se sentir bien 
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... je connais assez peu de monde dans le milieu, je fais mes films et je prends plaisir à voir ceux des autres mais je ne pense pas appartenir à une famille, mais ça va venir…
(M.H.)