N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL
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L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
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2009-11-23
« comme des putes » (moderne sexualité clinique)
(B.B.) :: 7'17''::
cf. lostsexuel
cf. calmos, les filles
cf. pour une sexualité performative
cf. de la pornification féminine... contagieuse
2009-11-21
calmos, les filles
(o.K.)(B.B.) :: 11'00''::
cf. de la pornification féminine... contagieuse
cf. « comme des putes » (moderne sexualité clinique)
cf. du pessimisme au tragique
2009-11-20
éco(le)sophique
(o.K)(M.O.) :: 3'40''::
Pour Épicure, vivre en accord avec la nature est en effet une chose difficile pour l'homme, mais c'est là la seule voie qui semble mener au bonheur.
En effet n'étant pas des dieux, nous ne pouvons nous affranchir du Tout dont nous ne sommes que des parties, mais n'étant pas des bêtes, il nous faut pour nous réaliser établir cette union par la pensée.
(-)
cf. mys-tère
2009-11-19
2009-11-18
2009-11-17
yi cézanne
Cézanne, devant un paysage, trouvait que passait sur lui « un sourire d’intelligence aiguë ». Il est mort en embrassant sa montagne Sainte-Victoire. Il devenait de plus en plus chinois. On se moquait de lui, on préférait des croûtes. On a cru qu’il annonçait « l’art moderne » alors qu’il s’agissait pour lui d’une expérience spirituelle que le mot « yi », en chinois, concentre comme une sorte de paradis naturel. Comment être à la fois détaché, dégagé, solitaire, vacant, harmonieux, paisible ? C’est-à-dire le contraire de contraint, lourd, embarrassé, grégaire, occupé, discordant, confus, malveillant, brutal ? C’est simple : il convient d’accéder au renouvellement constant, à la modification continue, à la libération de toute inquiétude, à la vibration de ce que nous ne considérons jamais avec assez de stupeur et de fraîcheur : la vie.
(P.S.)
(P.S.)
passe-passe-muraille
« On va dans le mur ? » Le mur, non : le renouvellement. Comme toujours. Il n'y a de mur, fixe, que pour les idées, fixes. (Y compris l'idée que tu te fais de toi, oui, et à force, que tu finis par incarner, certes, mais tout bêtement.)
(o.K.)
cf. miss civilisation
cf. notre destin, tranquille
(o.K.)
cf. miss civilisation
cf. notre destin, tranquille
attitude philosophique universelle
• Il y a finalement assez peu d'attitudes possibles vis-à-vis de l'existence, et, sans avoir subi d'influences d'ordre historique, les différentes civilisations sont amenées à avoir, à cet égard, des attitudes analogues. (...) faire tout comme les autres hommes, mais sans s'attacher à rien, en étant indifférent à tout —, c'est l'attitude sceptique. (...) de part et d'autre, en grèce et en chine, il s'agit du refus de faire des différences de jugement de valeur entre les choses. Cela, c'est une attitude qui a bien l'air d'être universelle, qu'un homme peut d'ailleurs découvrir par lui-même, il n'a pas besoin de lire ceci ou cela, il peut y arriver tout seul. (...) La mystique de plotin (...), l'attitude stoïcienne (...), l'épicurisme (...) Cette idée d'une universalité des attitudes spirituelles peut aussi se situer dans la perspective de l'effort pour dégager de sa gangue mythique et traditionnelle l'essentiel d'une attitude, d'un choix de vie.
• (...) comme attitudes, le stoïcisme et l'épicurisme sont toujours très vivants. Il faudra donc distinguer de l'idéologie qui la justifiait autrefois l'attitude concrète actualisable. Pour actualiser un message (...), il faut le dégager de tout ce qui marque son époque, de la mentalité propre à l'époque, il faut le « démythologiser » (...) Il faut essayer d'aller à la démarche intérieure, à l'attitude concrète qu'il implique.
• Les recherches sur le passé doivent avoir un sens actuel, personnel, formateur, existentiel.
(P.H.)
Et par "philosophe" j'entendais un [H]omme qui pense par [L]ui-même, en prenant pour objet de sa pensée l'expérience qu'[I]l a de [L]ui-même, des autres et du monde ; qui s'informe de ce que pensent ou de ce qu'ont pensé avant [L]ui les autres philosophes ; qui est conscient des pièges que tend le langage et en fait par conséquent un usage critique.
Cette idée créait une nouvelle perspective. Comme j'avais du goût pour l'activité philosophique ainsi comprise, elle instaurait une sorte d'égalité de principe entre T.-T. et moi. Et s'il pensait par lui-même, en prenant pour objet son expérience, je pouvais le rejoindre en faisant de même pour mon compte — car son expérience et la mienne devaient se recouper au moins en partie.
(J.-F.B.)
Est philosophe celui qui le devient.
(G.D.)
cf. manque de philosophie
• (...) comme attitudes, le stoïcisme et l'épicurisme sont toujours très vivants. Il faudra donc distinguer de l'idéologie qui la justifiait autrefois l'attitude concrète actualisable. Pour actualiser un message (...), il faut le dégager de tout ce qui marque son époque, de la mentalité propre à l'époque, il faut le « démythologiser » (...) Il faut essayer d'aller à la démarche intérieure, à l'attitude concrète qu'il implique.
• Les recherches sur le passé doivent avoir un sens actuel, personnel, formateur, existentiel.
(P.H.)
Et par "philosophe" j'entendais un [H]omme qui pense par [L]ui-même, en prenant pour objet de sa pensée l'expérience qu'[I]l a de [L]ui-même, des autres et du monde ; qui s'informe de ce que pensent ou de ce qu'ont pensé avant [L]ui les autres philosophes ; qui est conscient des pièges que tend le langage et en fait par conséquent un usage critique.
Cette idée créait une nouvelle perspective. Comme j'avais du goût pour l'activité philosophique ainsi comprise, elle instaurait une sorte d'égalité de principe entre T.-T. et moi. Et s'il pensait par lui-même, en prenant pour objet son expérience, je pouvais le rejoindre en faisant de même pour mon compte — car son expérience et la mienne devaient se recouper au moins en partie.
(J.-F.B.)
Est philosophe celui qui le devient.
(G.D.)
cf. manque de philosophie
2009-11-16
mys-tère
Toutes les réponses à nos questions reposent dans la seule Observation, aboutie.
(o.K.)
La difficulté n'est pas, pour ainsi dire, de trouver la solution, mais de reconnaître la solution dans ce qui a l'air d'en être seulement la prémisse. [Cette difficulté] tient, je crois, à ce que nous attendons à tort une explication alors qu'une description constitue la solution de la difficulté, pour peu que nous lui donnions sa juste place, que nous nous arrêtions à elle, sans chercher à la dépasser. C'est cela qui est difficile : s'arrêter.
(L.W.)
(o.K.)
La difficulté n'est pas, pour ainsi dire, de trouver la solution, mais de reconnaître la solution dans ce qui a l'air d'en être seulement la prémisse. [Cette difficulté] tient, je crois, à ce que nous attendons à tort une explication alors qu'une description constitue la solution de la difficulté, pour peu que nous lui donnions sa juste place, que nous nous arrêtions à elle, sans chercher à la dépasser. C'est cela qui est difficile : s'arrêter.
(L.W.)
s'injustifier
J’avais primitivement l’intention de répondre à de nombreuses critiques, et, en même temps, d’expliquer quelques questions très simples, totalement obscurcies par la lumière moderne (...) ; mais j’ai eu l’imprudence de lire ce matin quelques feuilles publiques ; soudain, une indolence, du poids de vingt atmosphères, s’est abattue sur moi, et je me suis arrêté devant l’épouvantable inutilité d’expliquer quoi que ce soit à qui que ce soit. Ceux qui savent me devinent, et pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas comprendre, j’amoncèlerais sans fruit les explications.
(C.B.)
Chercher à se justifier c'est (dé)faillir en autorité.
(o.K.)
En effet, l'autorité traditionnelle se définissait par opposition à la fois à la contrainte par force et à la persuasion par arguments. Elle n'était pas l'autoritarisme car « là où la force est employée, l'autorité proprement dite a échoué ». Elle n'avait pas non plus besoin de se justifier. Dès lors, si nous confondons aujourd'hui autorité et violence, et croyons que l'autorité peut être discutée, c'est que nous avons oublié ce qu'elle est.
(H.A.)
cf. livre à vous
cf. le fin du fin
(C.B.)
Chercher à se justifier c'est (dé)faillir en autorité.
(o.K.)
En effet, l'autorité traditionnelle se définissait par opposition à la fois à la contrainte par force et à la persuasion par arguments. Elle n'était pas l'autoritarisme car « là où la force est employée, l'autorité proprement dite a échoué ». Elle n'avait pas non plus besoin de se justifier. Dès lors, si nous confondons aujourd'hui autorité et violence, et croyons que l'autorité peut être discutée, c'est que nous avons oublié ce qu'elle est.
(H.A.)
cf. livre à vous
cf. le fin du fin
compris c'est compris
(...) je me suis arrêté devant l’épouvantable inutilité d’expliquer quoi que
ce soit à qui que ce soit. Ceux qui savent me devinent, et pour ceux qui
ne peuvent ou ne veulent pas comprendre, j’amoncèlerais sans fruit les
explications.
(C.B.)
Finalement, personne ne peut tirer des choses, y compris des livres, plus qu'il n'en sait déjà. Ce à quoi l'on n'a pas accès par une expérience vécue, on n'a pas d'oreilles pour l'entendre.
(F.N. - EH 3§1)
Pour être radical, je dirais que : comprendre vraiment, c'est avoir déjà compris. (De même, léo ferré qui rétorquait à brassens « quand l'amour "s'en va", [c'est qu']il est déjà parti ».) Autrement dit, on ne peut espérer être « vraiment » compris par quelqu'un que lorsque celui-ci est déjà, de lui-même au point, sinon au moins sur le point de comprendre.
(o.K.)
Qui ne comprend pas n'a tout simplement pas (encore) assez vécu, qualitativement. (N'a pas vécu ce qu'il faut, ce qu'il faudrait – pour comprendre.)
(o.K.)
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. (A.E.)
cf. à l'intellecteur parfait
cf. dès lors : niet
cf. de la lecture sans lecture à l'écriture sans écriture
cf. comprendre un peu / beaucoup / passionnément, sans comprendre
(C.B.)
Finalement, personne ne peut tirer des choses, y compris des livres, plus qu'il n'en sait déjà. Ce à quoi l'on n'a pas accès par une expérience vécue, on n'a pas d'oreilles pour l'entendre.
(F.N. - EH 3§1)
Pour être radical, je dirais que : comprendre vraiment, c'est avoir déjà compris. (De même, léo ferré qui rétorquait à brassens « quand l'amour "s'en va", [c'est qu']il est déjà parti ».) Autrement dit, on ne peut espérer être « vraiment » compris par quelqu'un que lorsque celui-ci est déjà, de lui-même au point, sinon au moins sur le point de comprendre.
(o.K.)
Qui ne comprend pas n'a tout simplement pas (encore) assez vécu, qualitativement. (N'a pas vécu ce qu'il faut, ce qu'il faudrait – pour comprendre.)
(o.K.)
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information. (A.E.)
cf. à l'intellecteur parfait
cf. dès lors : niet
cf. de la lecture sans lecture à l'écriture sans écriture
cf. comprendre un peu / beaucoup / passionnément, sans comprendre
2009-11-15
2009-11-14
oyé, la formule
C’est, semble-t-il, la formule magique à laquelle on doit, depuis dix ans, le moindre morceau signé Erlend Øye et Eirik Glambek Bøe : “La première moitié de la composition est toujours très rapide, un jour au maximum. La seconde partie, en revanche, peut prendre des années. On ajoute des éléments, des arrangements, puis on attend quelques mois. On réécoute, et la plupart du temps on enlève tout ce qu’on avait ajouté. On ne conserve les éléments que s’ils nous paraissent intéressants six mois plus tard, et non sous le coup de la nouveauté. Si les chansons sont au final plutôt dépouillées sur l’album, elles ont en revanche porté plusieurs tenues avant d’en arriver là.”
(-)
cf. bruce lee, maître d'art général
cf. « sylvie aymard, c'est moi »
(-)
cf. bruce lee, maître d'art général
cf. « sylvie aymard, c'est moi »
entorse
Pendant ce temps, B.[B.] se bonifie dans son coin comme un beau maroilles. Ses chansons se sortent la chemise du pantalon, les textes s’écrivent au jour le jour, élégants et au plus près de l’os. (...) B. revient en homme libre avec un sixième album d’une grâce et d’une fragilité redoutables. Un disque où notre chanteur ne s’épargne rien et se permet même, dans la foulée, un peu tout. (...) Baptisé « La Superbe » en hommage à la sublime chanson qui l’ouvre en grand, cet album tient bien ensemble, porté à bout de bras par un seul et même homme, qui se met à nu, se dévoile avec justesse et pudeur, humour aussi. Un homme qui se serait résolument mis en marge du monde pour composer, enfin, son morceau de bravoure attendu.
(S./L.)
On Reste Dieu Merci à la merci
D'un conifère,
D'un silence inédit,
D'une seule partie de jambe en l'air,
Le soleil est assis, du mauvais coté de la mer,
Quelle aventure, quelle aventure...
On Reste Dieu Merci à la merci
D'un abri bus,
Ne reste pas ici, on entend
Sonner l'angelus
Le soleil est joli,
Plus triste que le cirque Gruss
quelle aventure, quelle aventure..
On Reste Dieu Merci à la merci
d'un engrenage,
D'un verre de Campari,
du bon vouloir de l'équipage,
Paris est si petit
Quand on le regagne à la nage,
quelle aventure, quelle aventure..
On flane, On flaire,
On flaire la flamme singulière..
On gagne, on perd
On perd la gagne, La Superbe...
(B.B.)
De mon côté, j’ai eu envie de réhabiliter le concept de dépendance. Le principe d’indépendance est très à la mode depuis trente ou quarante ans (...). Moi je pense que la solitude découle de l’indépendance et de la liberté, et qu’il est beau, au contraire, de dépendre (...)
((E.O.))
(S./L.)
On Reste Dieu Merci à la merci
D'un conifère,
D'un silence inédit,
D'une seule partie de jambe en l'air,
Le soleil est assis, du mauvais coté de la mer,
Quelle aventure, quelle aventure...
On Reste Dieu Merci à la merci
D'un abri bus,
Ne reste pas ici, on entend
Sonner l'angelus
Le soleil est joli,
Plus triste que le cirque Gruss
quelle aventure, quelle aventure..
On Reste Dieu Merci à la merci
d'un engrenage,
D'un verre de Campari,
du bon vouloir de l'équipage,
Paris est si petit
Quand on le regagne à la nage,
quelle aventure, quelle aventure..
On flane, On flaire,
On flaire la flamme singulière..
On gagne, on perd
On perd la gagne, La Superbe...
(B.B.)
De mon côté, j’ai eu envie de réhabiliter le concept de dépendance. Le principe d’indépendance est très à la mode depuis trente ou quarante ans (...). Moi je pense que la solitude découle de l’indépendance et de la liberté, et qu’il est beau, au contraire, de dépendre (...)
((E.O.))
2009-11-13
2009-11-12
2009-11-11
tous cosmologiciens
D'une manière générale, j'aurais tendance personnellement à me représenter le choix philosophique fondamental, donc l'effort vers la sagesse, comme un dépassement du moi partial, partiel, égocentrique, égoïste, pour atteindre au niveau d'un moi supérieur qui voit toutes choses dans la perspective de l'universalité et de la totalité, qui prend conscience de lui-même comme partie du cosmos, qui embrasse alors la totalité des choses. (...) « Toute forme de spiritualité commence par un "lâcher prise", un renoncement au moi limité et limitatif. » (...) cette idée d'un changement de niveau du moi peut se retrouver dans des philosophies extrêmement différentes.
(P.H.)
cf. après tout
cf. l'en jeu
(P.H.)
cf. après tout
cf. l'en jeu
2009-11-10
pour une psychosom(m)ation philosophique
(B.C)(o.K) :: 2'37''::
cf. perspectivisme
cf. le b.a.-ba philosophique
cf. les grandes raisons se rencontrent
perspectivisme
À défaut ou en attendant d'en retrouver une formulation synthétique dans le corpus nietzschéen, je reformulerais très vite cette thèse fondamentale chez nietzsche : de notre point de vue d'Homme, il n'y a pas de faits il n'y a que des perspectives, il n'y pas de vérités il n'y a que des interprétations — et physiologiquement intéressées.
(o.K.)
cf. dès lors : niet
(o.K.)
cf. dès lors : niet
2009-11-09
« pro » personnel
Il existe un certain point culminant de la vie : lorsque nous l'avons atteint, malgré notre liberté et quoi que nous déniions au beau chaos de l'existence toute raison providentielle et toute bonté, nous sommes encore une fois en grand danger de servitude intellectuelle et nous avons à faire nos preuves les plus difficiles. Car c'est maintenant seulement que notre esprit est violemment envahi par l'idée d'une providence personnelle, une idée qui a pour elle le meilleur avocat, l'apparence évidente, maintenant que nous pouvons constater que toutes, toutes choses qui nous frappent, tournent toujours à notre avantage. La vie de chaque jour et de chaque heure semble vouloir démontrer cela toujours à nouveau; que ce soit n'importe quoi, le beau comme le mauvais temps, la perte d'un ami, une maladie, une calomnie, la non-arrivée d'une lettre, un pied foulé, un regard jeté dans un magasin, un argument qu'on vous oppose, le fait d'ouvrir un livre, un rêve, une fraude : tout cela nous apparaît, immédiatement, ou peu de temps après, comme quelque chose qui « ne pouvait pas ne pas se produire », - quelque chose qui est plein de sens et d'une profonde utilité, précisément pour nous. Y a-t-il une plus dangereuse séduction que de retirer sa foi aux dieux d'Epicure, ces insouciants inconnus, pour croire à une divinité quelconque, soucieuse et mesquine, qui connaîtrait personnellement chaque petit cheveu sur notre tête et que les services les plus détestables ne dégoûteraient point? Eh bien! -je veux dire : malgré tout cela, -laissons en repos les dieux et aussi les génies serviables, pour nous contenter d'admettre que maintenant notre habileté, pratique et théorique, à interpréter et à arranger les événements atteint son apogée. Ne pensons pas non plus trop de bien de cette dextérité de notre sagesse, si nous sommes parfois surpris de la merveilleuse harmonie que produit le jeu de notre instrument : une harmonie trop belle pour que nous osions nous l'attribuer à nous-mêmes. En effet, de-ci de-là, quelqu'un joue avec nous - le cher hasard : à l'occasion, il nous conduit la main et la providence la plus sage ne saurait imaginer de musique plus belle que celle qui réussit alors sous notre folle main.
(F.N. — GS§277)
(F.N. — GS§277)
2009-11-08
du couple : alors quoi ?
(S.K.)(o.K.) :: 7'28''::
Tu prétends sincèrement que, parce qu'il y a moi, les garçons ne t'intéressent pas ? Ne sois pas naïve ou ne me prends pas pour tel, en tout cas : tout est question de rencontre.
(o.K.)
Vous me vénérez : mais qu'adviendra-t-il si un jour votre vénération penche ailleurs, ou s'écroule ? Prenez garde ! Une statue pourrait vous écraser !
(F.N. EC0§4)
cf. du romantisme amoureux à la réalité
cf. fatalité créée
2009-11-07
vrai(ment) moi
Le problème du vrai moi est lié aussi au problème de la sagesse (...) Le vrai moi est à la fois dedans et dehors; c'est une recherche continuelle pour trouver la meilleure part de soi-même, qui est un dépassement de soi et aussi la reconnaissance du fait qu'une partie de nous-mêmes est notre vrai moi.
(A.D., P.H.)
cf. « du même désert, à... »
(A.D., P.H.)
cf. « du même désert, à... »
2009-11-06
dès lors : niet
Savoir jusqu'où s'étend le caractère perspectiviste de l'existence ou même, si elle a en outre quelque autre caractère, si une existence sans interprétation, sans nul "sens" ne devient pas "non-sens", si d'autre part toute existence n'est pas essentiellement une existence interprétative — voilà comme d'habitude ce que ne saurait décider l'intellect ni par l'analyse la plus laborieuse ni par son propre examen le plus consciencieux : puisque lors de cette analyse l'intellect humain ne peut faire autrement que de se voir sous ses formes perspectivistes, et rien qu'en elles. Nous ne pouvons regarder au-delà de notre angle : c'est une curiosité désespérée que de vouloir savoir quels autres genres d'intellects et de perspectives pourraient exister encore (...). Mais je pense que nous sommes aujourd'hui éloignés tout au moins de cette ridicule immodestie de décréter à partir de notre angle que seules seraient valables les perspectives à partir de cet angle. (...) Une fois encore le grand frisson nous saisit : — mais qui donc aurait envie de diviniser, reprenant aussitôt cette ancienne habitude, ce monstre de monde inconnu ? (...) Hélas, il est tant de possibilités non divines d'interprétation inscrites dans cet inconnu, trop de diableries, de sottises, de folies d'interprétation, — notre propre nature humaine, trop humaine interprétation, que nous connaissons...
(F.N. — GS§374)
Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons.
(A.E.)
Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience.
(K.M.)
Dans la vie, chacun ne saura jamais rien que ce que lui fera comprendre son unique existence singulière ; jamais rien que midi à sa porte.
De là, évidemment, aussi, tout (le) problème politique.
(o.K.)
Ce qu'il y a de terrible, c'est que tout le monde a ses [«] raisons [»].
(J.R.)
« Connais-toi toi-même ». Empruntée à l'inscription gravée au fronton du temple d'Apollon à Delphes, cette devise ne reflète pas la sagesse de Socrate dont la véritable maxime était en réalité « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien ». Mais on peut douter qu’elle invite à s'observer, se connaître soi-même en tant que particulier ; il s'agit bien plutôt de s'observer en tant qu'homme, en s’élevant au-dessus de ses sentiments particuliers et de ses opinions qui ne sont toujours qu’une illusion de données ; cette connaissance-conscience (...) est d’ailleurs la seule qui soit à notre portée. La science de l’Être (...) est en effet une chimère ; il reste à connaître ou observer l’homme, mais cette science de l’homme moral est d’une infinie complexité, sa recherche ne semble pas pouvoir prendre fin (...)
L’ignorance ou l'aveuglement de soi-même fait l’homme dépendant et esclave de ses opinions ou données. En revanche, la connaissance ou l'observation de notre nature, de ce que nous sommes, nous rend libres et capables de nous suffire à nous-mêmes. C’est là proprement que se constitue l’idée d’une science morale [une éthique] dont l'observation nous rend heureux. Mais cette science socratique soulève plusieurs difficultés relatives à la méthode.
(W.)
cf. les grandes raisons se rencontrent
cf. la liberté ta soeur
cf. that isn't the question
cf. pour faire simple
cf. gauchehcuag droitetiord = gauchetiord ?
cf. perspectivisme
cf. compris c'est compris
...
>> chapitre : INTELLIGENCE
(F.N. — GS§374)
Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons.
(A.E.)
Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, mais la vie qui détermine la conscience.
(K.M.)
Dans la vie, chacun ne saura jamais rien que ce que lui fera comprendre son unique existence singulière ; jamais rien que midi à sa porte.
De là, évidemment, aussi, tout (le) problème politique.
(o.K.)
Ce qu'il y a de terrible, c'est que tout le monde a ses [«] raisons [»].
(J.R.)
« Connais-toi toi-même ». Empruntée à l'inscription gravée au fronton du temple d'Apollon à Delphes, cette devise ne reflète pas la sagesse de Socrate dont la véritable maxime était en réalité « Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien ». Mais on peut douter qu’elle invite à s'observer, se connaître soi-même en tant que particulier ; il s'agit bien plutôt de s'observer en tant qu'homme, en s’élevant au-dessus de ses sentiments particuliers et de ses opinions qui ne sont toujours qu’une illusion de données ; cette connaissance-conscience (...) est d’ailleurs la seule qui soit à notre portée. La science de l’Être (...) est en effet une chimère ; il reste à connaître ou observer l’homme, mais cette science de l’homme moral est d’une infinie complexité, sa recherche ne semble pas pouvoir prendre fin (...)
L’ignorance ou l'aveuglement de soi-même fait l’homme dépendant et esclave de ses opinions ou données. En revanche, la connaissance ou l'observation de notre nature, de ce que nous sommes, nous rend libres et capables de nous suffire à nous-mêmes. C’est là proprement que se constitue l’idée d’une science morale [une éthique] dont l'observation nous rend heureux. Mais cette science socratique soulève plusieurs difficultés relatives à la méthode.
(W.)
cf. les grandes raisons se rencontrent
cf. la liberté ta soeur
cf. that isn't the question
cf. pour faire simple
cf. gauchehcuag droitetiord = gauchetiord ?
cf. perspectivisme
cf. compris c'est compris
...
>> chapitre : INTELLIGENCE
2009-11-05
de confiance nulle à confiance nue
Dans la vie j'ai confiance en pas grand-chose... si ce n'est dans la vie elle-même, qui, elle au moins, ne ment pas ; à la condition souveraine qu'on la regarde continuellement droit en face, déshabillée du regard.
(o.K.)
cf. vademecum tragique
cf. la logique du pire à l'épreuve du réel
cf. l'angle d'oreille
(o.K.)
cf. vademecum tragique
cf. la logique du pire à l'épreuve du réel
cf. l'angle d'oreille
2009-11-04
de la con-versation
[Une définition de] Conversation ? Puisque ça me vient spontanément, je dirais : substantif de converser. Con-verser : verser ensemble — au sens où l'on dit « elle verse dans » le cynisme, ou autre —, donc presque valser, ensemble, de concert, pourrait-on dire pour jouer sur le mot, mais « ensemble » c'est mieux.
Parfois on se déverse ensemble, ou bien l'un se déverse plus que l'autre, et dans ce cas on parlerait moins de con-versation que de « déversation » ; et pour les échanges les moins heureux, il y aurait « malversation ».
Je note aussi qu'avec « conversation », on n'est pas loin de « conversion ».
Tout ça est évidemment plutôt fantaisiste, étymologiquement, mais... Non ?
(o.K.)(répondant à K.T.)
Parfois on se déverse ensemble, ou bien l'un se déverse plus que l'autre, et dans ce cas on parlerait moins de con-versation que de « déversation » ; et pour les échanges les moins heureux, il y aurait « malversation ».
Je note aussi qu'avec « conversation », on n'est pas loin de « conversion ».
Tout ça est évidemment plutôt fantaisiste, étymologiquement, mais... Non ?
(o.K.)(répondant à K.T.)
2009-11-03
intel ligence
1- du latin intelligare, ou intellegere, signifiant quelque chose comme relier les choses entre elles.
2- faculté de lire entre les lignes.
(apparenté à intellĕgĕre (« discerner », « saisir », « comprendre ») composé du préfixe inter- (« entre ») et du verbe legere (« cueillir », « choisir », « lire »).
2- faculté de lire entre les lignes.
(apparenté à intellĕgĕre (« discerner », « saisir », « comprendre ») composé du préfixe inter- (« entre ») et du verbe legere (« cueillir », « choisir », « lire »).
à l'intellecteur parfait
intelligence :
1- du latin intelligare, ou intellegere, signifiant quelque chose comme relier les choses entre elles.
2- faculté de lire entre les lignes.
(apparenté à intellĕgĕre (« discerner », « saisir », « comprendre ») composé du préfixe inter- (« entre ») et du verbe legere (« cueillir », « choisir », « lire »).
(B.C.)(C.M.)(o.K.) :: 0'48''::
cf. sur/de mes postréalisations
cf. de la con-versation
cf. possibilité d'une île
cf. compris c'est compris
cf. de la lecture sans lecture à l'écriture sans écriture
1- du latin intelligare, ou intellegere, signifiant quelque chose comme relier les choses entre elles.
2- faculté de lire entre les lignes.
(apparenté à intellĕgĕre (« discerner », « saisir », « comprendre ») composé du préfixe inter- (« entre ») et du verbe legere (« cueillir », « choisir », « lire »).
(B.C.)(C.M.)(o.K.) :: 0'48''::
cf. sur/de mes postréalisations
cf. de la con-versation
cf. possibilité d'une île
cf. compris c'est compris
cf. de la lecture sans lecture à l'écriture sans écriture
2009-11-02
le nécessaire d'écrire
Le poète n’écrit pas pour avoir un public ou à cause des rentes que lui vaudra peut-être son livre. (...) Il a découvert « quelque chose » qui ouvre en lui l’impossibilité de vivre sans cela.
(M.d.C.)
cf. notre besoin primaire de représentation
cf. EN PHrASE
cf. du bénéfice d'avoir écrit
cf. henri, tome A
cf. pourquoi écrire quand même
(M.d.C.)
cf. notre besoin primaire de représentation
cf. EN PHrASE
cf. du bénéfice d'avoir écrit
cf. henri, tome A
cf. pourquoi écrire quand même
notre besoin primaire de représentation
(B.C.) :: 2'30''::
cf. EN PHrASE
cf. du bénéfice d'avoir écrit
cf. du vécu, l'existence
cf. un(e) proche s'éteint, un soleil...
cf. fuir l'inhibition de l'action
sur... de mes postréalisations
Un internaute : Quelles sont les différentes émissions qui sont mises bout à bout ici ?
O. karl : « Mises bout à bout » c'est vite dit ! C'est scrupuleusement monté, démonté, remonté, micromonté, trafiqué, bref entièrement réécrit comme il se doit. En fait, audiovisuellement écrit, voilà, et à la manière documentaire, donc par captation, réappropriation... détourmement, quoi !
(o.K.)
Otto karl à nicolas zurstrassen :
Décidément... Peut-être n'est-ce qu'une illusion, un malentendu, une paranoïa de ma part — ce que je peux bien croire —, mais vos récentes présentations de mes posts me semblent faire assez peu de cas de leur signature, autrement dit, de mon travail... de plusieurs jours ou semaines voire plusieurs mois (...) pour parvenir à faire dire d'une seule voix, même hétérogène, ce que je veux dire moi, très exactement. (...) [Par mon classicisme de goût] je m'applique tellement à ce que le montage soit le plus fluide, invisible... aussi naturel, aussi organique possible, que... me voilà pénalisé, paradoxalement.
Alors, on parlera de détourneur détourné ! Pourquoi pas. Bien sûr.
N'empêche, je crois qu'on mesure très mal, mais n'est-ce pas un lot assez banal encore que méconnu dans mon cas ottopostmoderne, on mesure très mal — certes, comme toujours tant qu'on ne pratique pas soi-même — le surtravail que l'écriture exigeante exige, en l'occurrence sur le moindre instant, le moindre souffle, le moindre agencement, le moindre mot à détourner... [Je pensais pourtant que] tout au fait que vous êtes, vous aviez capté, assimilé, que cette manière d'expression est une nouvelle façon d'écriture tout aussi personnelle et méritante que l'écriture littéraire, par exemple, du moins dans mon cas. C'est seulement qu'elle est postmoderne — au sens que je tente de définir —, donc faite par détournement de matériaux expressifs préexistants...
En gros, j'oeuvre à faire dire à des voix, des mots, des sons (et parfois des images, tout ensemble), tout ce que, par ma récolte et un travail acharné, je peux leur faire dire de ce que je veux dire moi-même, en amont et parfois en aval, et que je formule d'ailleurs largement autre part, en privé, (...) parfois mieux, parfois moins bien que mes montages, mais toujours plus largement, plus relié, plus totalisant, de sorte que mes interlocuteurs me reconnaissent évidemment une parole propre, une pensée singulière, là où mes montages peuvent laisser croire, apparemment, qu'elles ne s'y trouvent pas tout à fait ou tout autant.
Dès lors pourquoi persister dans cette forme ? Vous devinez sans doute en partie ma réponse. Reste aux « gens », désormais, de s'y familiariser (et pour ça, rien de mieux que la pratique) au point de comprendre à quel point ce mode d'expression, d'écriture audiovisuelle de récupération-réappropriation, peut s'avérer authentiquement personnel, en tout cas dans mon cas, tout autant que les autres modes plus traditionnels, donc plus pratiqués, admis, reconnaissables et reconnus.
Enfin, la suite [de mon ottomanifeste] portera justement sur ce sujet. En espérant pouvoir la publier bientôt, enfin. En pensant à vous.
(...)
Et pour vous aider à continuer de faire bon cas de mes travaux [de postréalisations], voici ma suggestion : (...) ne pas laisser croire que c'est là la parole authentique des intervenants – qui, eux, n'apprécieraient pas toujours!...), sauf en cas de simple extraction, qui est en soi un début de détournement néanmoins, mais bien d'une réécriture, allant du simple court-circuitage, quintessenciation subjective, au détournement le plus complet et trompeur, en tout cas, donc, d'une réappropriation... (...)
Très cordialement.
(o.K.)
Red lanar : Ouah ! Enfin ! je vois mes pensées dans un miroir, c'est exactement ce que je pense !
donc j'exige que le maître du blog fournisse l'auteur du texte et non pas seulement les initiales ;) !!
(...) Salut à vous et merci pour votre travail, sur ce blog, très riche.
O. Karl : Merci à vous.
Quant à l'auteur de ce simple extrait transformé ici en aphorisme, c'est évidemment l'auteur du blog lui-même, par réappropriation des richesses, détournement de fond(s) par la forme, et de forme par le fond.
(o.K.)
cf. au fond, otto, c'est moi ( ottodémonstration )
cf. con sidération
cf. ottoprésentation
cf. le progrès l'implique, et le plaisir aussi !
cf. pour le détournement
cf. citétranse
cf. au fond, isidore ducasse, c'est moi
cf. au fond, virgile, c'est moi
cf. à l'intellecteur parfait
O. karl : « Mises bout à bout » c'est vite dit ! C'est scrupuleusement monté, démonté, remonté, micromonté, trafiqué, bref entièrement réécrit comme il se doit. En fait, audiovisuellement écrit, voilà, et à la manière documentaire, donc par captation, réappropriation... détourmement, quoi !
(o.K.)
Otto karl à nicolas zurstrassen :
Décidément... Peut-être n'est-ce qu'une illusion, un malentendu, une paranoïa de ma part — ce que je peux bien croire —, mais vos récentes présentations de mes posts me semblent faire assez peu de cas de leur signature, autrement dit, de mon travail... de plusieurs jours ou semaines voire plusieurs mois (...) pour parvenir à faire dire d'une seule voix, même hétérogène, ce que je veux dire moi, très exactement. (...) [Par mon classicisme de goût] je m'applique tellement à ce que le montage soit le plus fluide, invisible... aussi naturel, aussi organique possible, que... me voilà pénalisé, paradoxalement.
Alors, on parlera de détourneur détourné ! Pourquoi pas. Bien sûr.
N'empêche, je crois qu'on mesure très mal, mais n'est-ce pas un lot assez banal encore que méconnu dans mon cas ottopostmoderne, on mesure très mal — certes, comme toujours tant qu'on ne pratique pas soi-même — le surtravail que l'écriture exigeante exige, en l'occurrence sur le moindre instant, le moindre souffle, le moindre agencement, le moindre mot à détourner... [Je pensais pourtant que] tout au fait que vous êtes, vous aviez capté, assimilé, que cette manière d'expression est une nouvelle façon d'écriture tout aussi personnelle et méritante que l'écriture littéraire, par exemple, du moins dans mon cas. C'est seulement qu'elle est postmoderne — au sens que je tente de définir —, donc faite par détournement de matériaux expressifs préexistants...
En gros, j'oeuvre à faire dire à des voix, des mots, des sons (et parfois des images, tout ensemble), tout ce que, par ma récolte et un travail acharné, je peux leur faire dire de ce que je veux dire moi-même, en amont et parfois en aval, et que je formule d'ailleurs largement autre part, en privé, (...) parfois mieux, parfois moins bien que mes montages, mais toujours plus largement, plus relié, plus totalisant, de sorte que mes interlocuteurs me reconnaissent évidemment une parole propre, une pensée singulière, là où mes montages peuvent laisser croire, apparemment, qu'elles ne s'y trouvent pas tout à fait ou tout autant.
Dès lors pourquoi persister dans cette forme ? Vous devinez sans doute en partie ma réponse. Reste aux « gens », désormais, de s'y familiariser (et pour ça, rien de mieux que la pratique) au point de comprendre à quel point ce mode d'expression, d'écriture audiovisuelle de récupération-réappropriation, peut s'avérer authentiquement personnel, en tout cas dans mon cas, tout autant que les autres modes plus traditionnels, donc plus pratiqués, admis, reconnaissables et reconnus.
Enfin, la suite [de mon ottomanifeste] portera justement sur ce sujet. En espérant pouvoir la publier bientôt, enfin. En pensant à vous.
(...)
Et pour vous aider à continuer de faire bon cas de mes travaux [de postréalisations], voici ma suggestion : (...) ne pas laisser croire que c'est là la parole authentique des intervenants – qui, eux, n'apprécieraient pas toujours!...), sauf en cas de simple extraction, qui est en soi un début de détournement néanmoins, mais bien d'une réécriture, allant du simple court-circuitage, quintessenciation subjective, au détournement le plus complet et trompeur, en tout cas, donc, d'une réappropriation... (...)
Très cordialement.
(o.K.)
Red lanar : Ouah ! Enfin ! je vois mes pensées dans un miroir, c'est exactement ce que je pense !
donc j'exige que le maître du blog fournisse l'auteur du texte et non pas seulement les initiales ;) !!
(...) Salut à vous et merci pour votre travail, sur ce blog, très riche.
O. Karl : Merci à vous.
Quant à l'auteur de ce simple extrait transformé ici en aphorisme, c'est évidemment l'auteur du blog lui-même, par réappropriation des richesses, détournement de fond(s) par la forme, et de forme par le fond.
(o.K.)
cf. au fond, otto, c'est moi ( ottodémonstration )
cf. con sidération
cf. ottoprésentation
cf. le progrès l'implique, et le plaisir aussi !
cf. pour le détournement
cf. citétranse
cf. au fond, isidore ducasse, c'est moi
cf. au fond, virgile, c'est moi
cf. à l'intellecteur parfait
2009-11-01
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