En préambule à : surdoués adultes, com me, com(m)e to(o) me
(O.K.) (Merci à PhD.)
Aux (...) esprits (...) que ce genre d’énonciations chiffrées continue de révolter au delà de la période officielle de l’adolescence, ai-je noté moi-même plus tôt qu’à mon tour, un conseil : relire cet article, autant de fois qu’il faudra pour si possible comprendre de quoi il en retourne véritablement, si ce n’est avant tout d’handicap, plus ou moins lourd… dans un monde massif d’abrutis moyens, voyant et créant ainsi de la compétition partout (...). Bref, c’est par ce genre de bien-pensance-réflexe de travers qu’on n’avance guère, et que certains crèvent… comme d’autres, par d’autres différences tout aussi incomprises.
(E.)
La moyenne statistique de l’intelligence mesurée par le quotient intellectuel (QI) est de 100. Un surdoué possède par définition un QI d’au moins 130. On estime que c’est le cas de 2,2 % de la population, mais les spécialistes préfèrent désormais parler d’un indice qui oriente le diagnostic. La détermination du QI est donc une étape incontournable mais insuffisante. Même si les échelles permettant de déterminer le QI des enfants évoluent régulièrement et explorent désormais différentes composantes de l’intelligence. Certains modèles détaillent jusqu’à sept types d’intelligence (langagière, logico-mathématique, spatiale, musicale, somato-kinesthésique, inter-individuelle, introspective) et chaque enfant présente à la fois des zones de compétence et des zones de fragilité. Impossible de réduire l’enfant à un chiffre. Même celui du QI.
... l’originalité de la pensée des enfants surdoués. « Ce sont des enfants dont l’intelligence n’est pas seulement différente en termes de QI, mais aussi en termes d’organisation et d’émotions », explique Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne et auteur de L’Enfant surdoué. L’aider à grandir, l’aider à réussir (...).
[Ils] sont comme dotés d’office d’un ordinateur de dernière génération et du haut débit, là où les autres disposent de connexions plus classiques et d’un matériel plus modeste. « Ils ont une architecture cérébrale différente, mais c’est surtout le fonctionnement qui est original, en raison de l’hyperconnectivité des réseaux neuronaux, ajoute la psychologue. La pensée est plus créatrice, plus complexe, plus intriquée avec l’affectif, mais elle est aussi plus difficile à organiser, à structurer » (J.S.-F).
Les parents ne s’en rendent pas toujours compte tout de suite et le diagnostic peut même tomber lorsqu’un enfant (surdoué méconnu) est en échec scolaire, ce qui arrive tout de même à un surdoué sur trois. « Le cliché auquel on se heurte le plus souvent, tant dans l’Éducation nationale que du côté des professionnels de santé, c’est de penser qu’un enfant à haut potentiel est forcément en réussite scolaire», insiste le Dr Sylvie Tordjman, pédopsychiatre (...). Oui, des enfants surdoués peuvent être en difficulté scolaire. Non, tous les enfants en difficulté ne sont pas des surdoués.
L’enjeu, pour mieux aider et guider les enfants dans leurs potentialités, est de comprendre leur façon particulière de fonctionner. «Par exemple, ces enfants comprennent vite et vont donc avoir rapidement un avis, une pertinence de raisonnement, un sens critique très développé… Mais cela peut gêner, voire agacer l’entourage », explique le Pr Laurence Vaivre-Douret, neuropsychologue clinicienne (...).
(...) « La singularité de leur fonctionnement intellectuel et cognitif permet de comprendre pourquoi ils peuvent rencontrer des difficultés, notamment à l’école ». (J.S.-F.)
Car, à côté de leurs aptitudes intellectuelles supérieures à la moyenne, il est une autre particularité de ces enfants souvent ignorée : leur hypersensibilité et leur réactivité émotionnelle. « Ceci était bien connu des spécialistes, mais c’est désormais validé par les neurosciences », s’enthousiasme Laurence Vaivre-Douret. « Ce sont des enfants chez qui une broutille peut déclencher un cataclysme émotionnel. Ils captent la moindre variation du monde qui les entoure et ont une empathie qui peut même être envahissante » (J.S.-F.). D’autant qu’ils sont aussi très sensibles à l’injustice, d’une curiosité insatiable, aiment faire plusieurs choses à la fois, ont une mémoire exceptionnelle, débordent d’énergie et, souvent, n’ont pas besoin de beaucoup de sommeil. De quoi agacer, en effet. « Ces enfants questionnent toutes les règles », remarque aussi le Dr Tordjman. Autant par soif de comprendre que pour le plaisir intellectuel de l’échange.
(...)
Mais le fait d’avoir des connexions plus rapides et plus diversifiées a aussi un revers : « Avoir un moteur de Ferrari et devoir rouler en ville à la vitesse des autres peut parfois être frustrant », conclut le Pr Vaivre-Douret.
(D.M.)(E.) (Merci à Edgar)
cf. tonus
cf. désertic
cf. chapitre : INTELLIGENCE
(O.K.) (Merci à PhD.)
Aux (...) esprits (...) que ce genre d’énonciations chiffrées continue de révolter au delà de la période officielle de l’adolescence, ai-je noté moi-même plus tôt qu’à mon tour, un conseil : relire cet article, autant de fois qu’il faudra pour si possible comprendre de quoi il en retourne véritablement, si ce n’est avant tout d’handicap, plus ou moins lourd… dans un monde massif d’abrutis moyens, voyant et créant ainsi de la compétition partout (...). Bref, c’est par ce genre de bien-pensance-réflexe de travers qu’on n’avance guère, et que certains crèvent… comme d’autres, par d’autres différences tout aussi incomprises.
(E.)
La moyenne statistique de l’intelligence mesurée par le quotient intellectuel (QI) est de 100. Un surdoué possède par définition un QI d’au moins 130. On estime que c’est le cas de 2,2 % de la population, mais les spécialistes préfèrent désormais parler d’un indice qui oriente le diagnostic. La détermination du QI est donc une étape incontournable mais insuffisante. Même si les échelles permettant de déterminer le QI des enfants évoluent régulièrement et explorent désormais différentes composantes de l’intelligence. Certains modèles détaillent jusqu’à sept types d’intelligence (langagière, logico-mathématique, spatiale, musicale, somato-kinesthésique, inter-individuelle, introspective) et chaque enfant présente à la fois des zones de compétence et des zones de fragilité. Impossible de réduire l’enfant à un chiffre. Même celui du QI.
... l’originalité de la pensée des enfants surdoués. « Ce sont des enfants dont l’intelligence n’est pas seulement différente en termes de QI, mais aussi en termes d’organisation et d’émotions », explique Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne et auteur de L’Enfant surdoué. L’aider à grandir, l’aider à réussir (...).
[Ils] sont comme dotés d’office d’un ordinateur de dernière génération et du haut débit, là où les autres disposent de connexions plus classiques et d’un matériel plus modeste. « Ils ont une architecture cérébrale différente, mais c’est surtout le fonctionnement qui est original, en raison de l’hyperconnectivité des réseaux neuronaux, ajoute la psychologue. La pensée est plus créatrice, plus complexe, plus intriquée avec l’affectif, mais elle est aussi plus difficile à organiser, à structurer » (J.S.-F).
Les parents ne s’en rendent pas toujours compte tout de suite et le diagnostic peut même tomber lorsqu’un enfant (surdoué méconnu) est en échec scolaire, ce qui arrive tout de même à un surdoué sur trois. « Le cliché auquel on se heurte le plus souvent, tant dans l’Éducation nationale que du côté des professionnels de santé, c’est de penser qu’un enfant à haut potentiel est forcément en réussite scolaire», insiste le Dr Sylvie Tordjman, pédopsychiatre (...). Oui, des enfants surdoués peuvent être en difficulté scolaire. Non, tous les enfants en difficulté ne sont pas des surdoués.
L’enjeu, pour mieux aider et guider les enfants dans leurs potentialités, est de comprendre leur façon particulière de fonctionner. «Par exemple, ces enfants comprennent vite et vont donc avoir rapidement un avis, une pertinence de raisonnement, un sens critique très développé… Mais cela peut gêner, voire agacer l’entourage », explique le Pr Laurence Vaivre-Douret, neuropsychologue clinicienne (...).
(...) « La singularité de leur fonctionnement intellectuel et cognitif permet de comprendre pourquoi ils peuvent rencontrer des difficultés, notamment à l’école ». (J.S.-F.)
Car, à côté de leurs aptitudes intellectuelles supérieures à la moyenne, il est une autre particularité de ces enfants souvent ignorée : leur hypersensibilité et leur réactivité émotionnelle. « Ceci était bien connu des spécialistes, mais c’est désormais validé par les neurosciences », s’enthousiasme Laurence Vaivre-Douret. « Ce sont des enfants chez qui une broutille peut déclencher un cataclysme émotionnel. Ils captent la moindre variation du monde qui les entoure et ont une empathie qui peut même être envahissante » (J.S.-F.). D’autant qu’ils sont aussi très sensibles à l’injustice, d’une curiosité insatiable, aiment faire plusieurs choses à la fois, ont une mémoire exceptionnelle, débordent d’énergie et, souvent, n’ont pas besoin de beaucoup de sommeil. De quoi agacer, en effet. « Ces enfants questionnent toutes les règles », remarque aussi le Dr Tordjman. Autant par soif de comprendre que pour le plaisir intellectuel de l’échange.
(...)
Mais le fait d’avoir des connexions plus rapides et plus diversifiées a aussi un revers : « Avoir un moteur de Ferrari et devoir rouler en ville à la vitesse des autres peut parfois être frustrant », conclut le Pr Vaivre-Douret.
(D.M.)(E.) (Merci à Edgar)
cf. tonus
cf. désertic
cf. chapitre : INTELLIGENCE