... Quand on déplace un morceau, c'est tout le reste qu'il faut souvent réagencer, et là, c'est généralement des semaines... de casse-tête... dans tous les sens... (...) Or je sens que ça fatigue, côté otto, du moins celui des premières années – ou un peu après, où il a commencé à introduire des renvois visuels à son blog [nordexpress] –, c'est-à-dire plutôt les détournements (de sources) audio. Presque chaque chantier est un gouffre de travail, pour une reconnaissance proportionnellement inverse. Car le travail est précisément, par ses tours de force d'ingéniosité et d'orfèvrerie, complètement imperceptible et donc largement insoupçonné [cf.
(l'art) de l'inframince]. (...) Si bien qu'au final tout le monde, ou presque, prend ça pour un simple extrait audio. En plus, ces montages-là ont pris l'habitude, depuis quelques années donc, de s'épaissir, de se ramifier de visuels. Et là comme
l'otteur y travaille aussi beaucoup, à ces visuels, pour effets de sens et poétique(s), par les moindres détails, de sélection, de disposition, d'enchaînement, de transition, de durée, de rythme, à la fraction de seconde, etc., (...) c'est une travail de ouf, au total, mais alors... inimaginable.
Comparé à ça, quand le détournement se fait à partir de vidéo(s), ce qu'otto privilégie donc de plus en plus, c'est presque de la rigolade, (...) et, ironie du sort, les « lecteurs » semblent
apprécier davantage et le travail effectué et l'article lui-même. Donc c'est affreusement décourageant pour le reste. (...) Et on se décourage en effet. Alors qu'il y a peu de temps encore, otto abattait des montagnes en la matière, invisibles, pour accoucher de ce que tout le monde prend si facilement pour des souris (de travail, d'auteurisation). Alors...
Et avec toujours ces inlassables : ah, c'est de qui ? qui est-ce qui parle dans cet article ?
Et ma réponse lassée :
l'otteur !
(O.K.)