Qui donc baise pour la baise ? Je veux dire pour frotter son truc dans un machin, et cracher sa purée, et pousser son cri ? Qui ? Pourtant c’est ainsi qu’on en parle. Entre hommes. Dans le peuple. (…) « Au départ », le grand désir, la faim, c’est le contact. Des doigts, de la peau, joue contre ventre, main dans cuisses, ventre contre ventre, joue contre joue, odeurs, chaleurs, élasticités, intimités… Intimités. Recherche éperdue de l’intime, voilà.
(F.C.)
> chapitre POSTSEXUEL
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Qui donc baise pour la baise ? Je veux dire pour frotter son truc dans un machin, et cracher sa purée, et pousser son cri ? Qui ? Pourtant c’est ainsi qu’on en parle. Entre hommes. Dans le peuple. (…) « Au départ », le grand désir, la faim, c’est le contact. Des doigts, de la peau, joue contre ventre, main dans cuisses, ventre contre ventre, joue contre joue, odeurs, chaleurs, élasticités, intimités… Intimités. Recherche éperdue de l’intime, voilà. (...) « Ne plus faire qu'un », ce n'est pas la pénétration, c'est l'avant-pénétration. La plongée aux entrailles te tombe dessus en ouragan, tu humais palpais dégustais yeux fermés, que ça dure toujours, toujours, et tu as glissé va savoir comment dans le fourreau avide, le processus irréversible est enclenché, tu ne peux qu'en moduler la vitesse jusqu'à l'explosion finale. Ce n'est pas le spasme qu'on avait en tête, c'est pourtant le spasme qu'on récolte. Je ne dis pas « Dommage ! », ce serait un peu poussé, j'ai quand même vaguement le sentiment d'être couillonné.
RépondreSupprimer(F.C.)
J'ai découvert (F) Cavanna récemment et c'est un peu comme du Céline (en beaucoup plus léger et plus pop). C'est émouvant, touchant, et drôle.
RépondreSupprimer(lecteur amazon)