Quand on est tant soit peu sensible à ces choses-là, il suffit de cinq lignes, il suffit d'une phrase pour qu'un auteur se livre à vous tout entier.
Ensuite, sans s'en apercevoir, on passe sa vie à le répéter, à le poursuivre. On le continue avec d'autant plus d'entrain que justement on n'en a lu qu'une phrase.
Au contraire, si on lit tout le livre (ou toute l'oeuvre), si on le relit, si on s'en soûle, c'est tout le contraire. On en est dégoûté, on en a assez, on est bien forcé d'aller plus loin, de faire autre chose.
(J.P.)
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