Mais je crois vraiment que, pour écrire, il ne faut pas être paresseux et c'est justement l'une des difficultés d'écrire. Écrire est une jouissance, mais en même temps une jouissance difficile parce qu'elle doit traverser des zones de travail très dures, avec les risques que cela comporte : envies et menaces de paresse, tentations d'abandonner, fatigues, révoltes. (...) Et, effectivement, si l'on est fondamentalement paresseux, ou si l'on a décidé de l'être, ce qui se conçoit et se défend très bien, on ne peut pas écrire.
(R.B.)
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