N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons. L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large... Reprenons serré, de travers, à travers. Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir. (OTTO)KARL
Une Britannique qui avait annoncé le jour de Noël [2010] son suicide sur Facebook est morte sans qu'aucun de ses 1048 «amis» n'intervienne ou n'appelle les secours, a rapporté vendredi le Guardian. «Pris tous mes médicaments serai bientôt morte bye bye tout le monde», aura été le dernier «post» de Simone Back, 42 ans, à 22h53 le jour de Noël. Un texte qui sonne comme un appel au secours mais que son réseau d'amis n'a pas entendu de cette oreille. Sous le message de la désespérée, 148 commentaires ont bien été écrits. Mais aucun de leurs auteurs ne s'est déplacé ou n'a alerté les secours. « Elle fait ça tout le temps et elle ment », dit même l'un des commentaires, écrit quelques minutes après le message d'origine. Le même « ami », plus bas, insiste: « Elle n'est plus une enfant ». Et un autre d'enchérir: « Elle a le choix et une rupture n'est pas une assez bonne raison pour prendre des médicaments ». Simone Back avait-elle déjà annoncé son suicide auparavant ? Si oui, cela justifie-t-il qu'aucun n'ait eu la présence d'esprit, malgré tout, de lui venir en aide ? (...) Selon [la mère de la victime], certains des contacts de sa fille habitaient pourtant à quelques pas de chez elle. «Si seulement une personne avait laissé son ordinateur pour marcher jusqu'à sa maison, sa vie aurait pu être sauvée», a regretté une amie de la victime dans la vie réelle. Mais c'est la police, alertée par la mère, qui trouvera finalement le corps sans vie de Simone à son domicile. Nul ne sait si elle a lu les réactions à son message avant de mourir. (...) (Thomas Vampouille, le figaro, 07 01 2011)
" Tout se loue sur Internet ! Le site Rent-a-friend est destiné aux internautes en proie à la solitude et en recherche de relations platoniques (le porte-parole insiste sur ce point) : ce service permet de louer des amis à l’heure, afin de boire un verre, discuter ou aller au cinéma. Après avoir engrangé plus de 218 000 inscrits aux Etats-Unis et au Canada, le site s’apprête à sortir au Royaume-Uni. La location de l’ami coûtera 15 livres sterling soit 17.80 euros environ. Le concept s’exportera t-il en France ? Alternative crédible ou futile aux sites de rencontre pour des relations désintéressées, le concept s’exportera t-il en France ?"
Une Britannique qui avait annoncé le jour de Noël [2010] son suicide sur Facebook est morte sans qu'aucun de ses 1048 «amis» n'intervienne ou n'appelle les secours, a rapporté vendredi le Guardian.
RépondreSupprimer«Pris tous mes médicaments serai bientôt morte bye bye tout le monde», aura été le dernier «post» de Simone Back, 42 ans, à 22h53 le jour de Noël. Un texte qui sonne comme un appel au secours mais que son réseau d'amis n'a pas entendu de cette oreille. Sous le message de la désespérée, 148 commentaires ont bien été écrits. Mais aucun de leurs auteurs ne s'est déplacé ou n'a alerté les secours.
« Elle fait ça tout le temps et elle ment », dit même l'un des commentaires, écrit quelques minutes après le message d'origine. Le même « ami », plus bas, insiste: « Elle n'est plus une enfant ». Et un autre d'enchérir: « Elle a le choix et une rupture n'est pas une assez bonne raison pour prendre des médicaments ». Simone Back avait-elle déjà annoncé son suicide auparavant ? Si oui, cela justifie-t-il qu'aucun n'ait eu la présence d'esprit, malgré tout, de lui venir en aide ?
(...)
Selon [la mère de la victime], certains des contacts de sa fille habitaient pourtant à quelques pas de chez elle. «Si seulement une personne avait laissé son ordinateur pour marcher jusqu'à sa maison, sa vie aurait pu être sauvée», a regretté une amie de la victime dans la vie réelle. Mais c'est la police, alertée par la mère, qui trouvera finalement le corps sans vie de Simone à son domicile. Nul ne sait si elle a lu les réactions à son message avant de mourir. (...)
(Thomas Vampouille, le figaro, 07 01 2011)
Il n'a qu'à louer des amis...
RépondreSupprimer" Tout se loue sur Internet ! Le site Rent-a-friend est destiné aux internautes en proie à la solitude et en recherche de relations platoniques (le porte-parole insiste sur ce point) : ce service permet de louer des amis à l’heure, afin de boire un verre, discuter ou aller au cinéma.
Après avoir engrangé plus de 218 000 inscrits aux Etats-Unis et au Canada, le site s’apprête à sortir au Royaume-Uni. La location de l’ami coûtera 15 livres sterling soit 17.80 euros environ. Le concept s’exportera t-il en France ? Alternative crédible ou futile aux sites de rencontre pour des relations désintéressées, le concept s’exportera t-il en France ?"
http://rentafriend.com/