Sauf que : « lucides », il faudrait nuancer. Il y a aussi la tendance, tentatrice, à noircir l'avenir. Généralement par conservatisme, au fond, même affublé d'autres noms. « C'était mieux avant », « on va vers le pire », etc. Peut-être, mais pour qui ? Tout est pharmakon, pharmacologique. Les alarmistes ignorent souvent les vertus retorses du supposé poison, son envers. C'est qu'ils voudraient à tout prix faire éviter la part de perte – fût-elle certes catastrophique à l'échelle humaine – inhérente à toute métamorphose. Or fondamentalement, tout n'est jamais que métamorphose, transition, devenir, immense... Cosmo-logique, car faut-il rappeler que le monde n'est pas constitué à notre échelle : le monde n'est pas humain.
(O.K.)
... la tâche de la philosophie c'est de dire ce que c'est qu'aujourd'hui et de dire ce que c'est que « nous aujourd'hui ». Mais en ne se donnant pas la facilité un peu dramatique et théâtrale d'affirmer que ce moment où nous sommes est, au creux de la nuit, celui de la perdition la plus grande, ou, au point du jour, celui où le soleil triomphe, etc. Non, c'est un jour comme les autres, ou plutôt c'est un jour qui n'est jamais tout à fait comme les autres.
(M.F.)
(O.K.)
... la tâche de la philosophie c'est de dire ce que c'est qu'aujourd'hui et de dire ce que c'est que « nous aujourd'hui ». Mais en ne se donnant pas la facilité un peu dramatique et théâtrale d'affirmer que ce moment où nous sommes est, au creux de la nuit, celui de la perdition la plus grande, ou, au point du jour, celui où le soleil triomphe, etc. Non, c'est un jour comme les autres, ou plutôt c'est un jour qui n'est jamais tout à fait comme les autres.
(M.F.)
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