On peut entrer dans l'usine par une porte dérobée (…). (…) je me promène longuement [de]dans (…). (…) C'est une longue fabrique à douleurs, l'usine (…). (…) je fais résonner mes pas et ma voix, comme pour un exorcisme. Monde souterrain des forges, du métal, du bruit qui transperce et transforme, de la fumée montant par la cheminée. Vivre là et de ça, comme eux ? Impossible. C'est décidé, je ne ferai rien. (…) Écrire, lire, et puis encore écrire et lire ce qu'on veut, s'occuper de pensée, de poésie, de littérature, avec péripéties sociopolitiques, n'est pas « travailler ». C'est même le contraire, d'où la liberté. Il faut sans doute, dans cette expérience, garder une immense confiance. Mais en quoi ?
(Ph.S.)
(Ph.S.)
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