[Les petites-mères ou pubmères] sont charmantes, sans doute, mais emmerdantes. (…) Elles veulent sans cesse m'encadrer, me surveiller, m'accompagner, m'aider à marcher. Quand nous revenons ensemble (…), elles tiennent absolument à venir me chercher, à me prendre par la main, à aller à leur allure de [petites-mères] tranquilles. Elles font les importantes, les pré-mères, les responsables de mon existence. Seule solution : dégager mes bras et courir à toute allure pour échapper à cette tutelle de mauvais anges gardiens. Je cours, je cours, elles ne pourront pas me rattraper, tant pis si une voiture et un tram me renverse (…). [Les pubmères] rentrent affolées et dénonciatrices, réprimandes, une fois, dix fois, et, comme je n'arrête pas, permission enfin d'aller seul. Après quoi, nous sommes en froid, [les pubmères] et moi. (…) Elles se sont mariées, elles ont faits beaucoup d'enfants, tout est pour le mieux dans le moins mauvais des mondes possibles. Cela dit, le type qui a résisté, enfant, à [des petites-mères] plus âgées que lui, est blindé pour la vie.
(Ph.S.)(O.K.)
(Ph.S.)(O.K.)
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