Vraiment on a peine à croire à quel point est
insignifiante, vide de sens aux yeux du spectateur étranger, à quel
point est stupide et irréfléchie de la part de l'acteur lui-même,
l'existence que coulent la plupart des hommes : une attente sotte, des
souffrances ineptes, une marche titubante, à travers les quatre âges de
la vie, jusqu'à ce terme, la mort, en compagnie d'une procession d'idées
triviales. Voilà les hommes : des horloges; une fois monté, cela marche
sans savoir pourquoi; à chaque conception, à chaque engendrement, c'est
l'horloge de la vie humaine qui se remonte, pour reprendre sa petite
ritournelle, déjà répétée une infinité de fois, phrase par phrase,
mesure par mesure, avec des variations insignifiantes.
(A.S.)
> le coûp des gens
> ...
(A.S.)
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