N'en jetons presque plus ! Trions, reprenons, détournons.
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large...
Reprenons serré, de travers, à travers.
Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
(OTTO)KARL

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2007-07-07

du vagabondage (1)

Je traînai des mois en france, évitant les gendarmes et les hôtels, traversant Nivernais, Bourbonnais, Auvergne, Cévennes, Provence, tout à pied. C'était le début de l'été. Je dormais n'importe où, vivais de pain et de fromage, de fraises ou de cerises cueillies dans la campagne. Il faut si peu d'argent. Je ne comprends pas qu'il y ait si peu de vagabonds. J'invite ceux qui aiment la liberté à la grande promenade. (...) Les fruits sont gratuits. Le vin ? Se le faire offrir. Méthodes ? Nombreuses. (...) L'important c'est d'être gai et d'avoir l'air jeune. On n'aime pas les vieux qui traînent sur les routes. Ne comptez pas sur les filles. Un garçon qui passe et qui vit de rien, ça ne les attire pas du tout. Quelques femmes mûres peut-être — si ça vous dit — mais je ne le conseille pas. Ça amollit pour pas grand-chose. Le meilleur, c'est de garder l'oeil et le jarret vifs. Enfin, inutile de partir si vous êtes angoissé. Le vagabondage demande une âme légère dans un corps dur.
(J.P.)

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