O.K. — Écoute, je t'ai toujours dit : on connaît la solution. Elle est souvent devant nous, en nous. Et on la connaît, mais on lui donne pas voix, ni voie. On veut pas la reconnaître, l'assumer. Pour plusieurs raisons. Par lâcheté, en gros. On pressent de fâcheuses conséquences. Alors on essaie de prendre sur soi, de faire avec, ou sans, en même temps des maladies ou des troubles s'installent, mais qu'on finit par prendre pour notre économie naturelle, et croire qu'on a pas de chance, mais bon, qu'en attendant plus grave, un jour, c'est un moindre mal. Et on occulte la cause de tout ça. Refoulée. Mais qu'on connaît !... En se creusant... Avec un brin de courage. Question de gestion, de vie.
Et là où je voulais en venir, c'est que tu dis toi-même, tu n'arrêtes pas de dire que cette activité (...) te détruit, te dégoûte de toi-même, etc. Et c'est pas assez, ça ? Comme déclaration. Ça ne dit pas tout ? Tout le problème ? Le fond du problème.
Donc, ton médicament je te le donne, si vraiment tu veux guérir : emploie-toi à mieux gérer concrètement cette activité-là, c'est-à-dire généralement ton temps, tes désirs. Mais vraiment. Ou alors arrêter. Et ce qui t'en empêche c'est des raisons extérieures (attentes, conventions, etc.) que tu admets comme des nécessités, des obligations, mais tu sais bien que si tu n'écoutais « que » toi, au fond... Et le voilà le problème : tu ne suis pas, ne respectes pas ton sentiment le plus intime, le plus juste, ta propre intelligence... à toi-même. Certes c'est un apprentissage. Mais alors il faut s'y atteler ! Et prendre ça très au sérieux, la gestion de tout ça. Le voilà, l'apprentissage, le vrai ! Le premier. Le seul qui compte. (...) Autrement, tu pourras toujours continuer de te plaindre, de solliciter les médecins et tout leur bricolage. Ils te le disent eux-mêmes, d'ailleurs ! Et encore, ils imaginent mal. Eux croient encore beaucoup au bricolage. C'est leur métier – voire leur beurre. Mais réfléchis un coup... Profondément. Et tu sais déjà tout. Tout ce qu'il faut. Seulement tu te brides. Alors ton corps te le fait payer. Tout... simplement. Il envoie ses signaux. Ces signaux que tu me décris là, donc. Et impressionnants, non ? Donc, à toi de voir. N'oublie pas que tu es ton corps. Et s'il se plaint c'est donc toi qui te plains, à toi-même. À toi de t'entendre. (Et tu te dis quoi ? À ton avis ?)
O.K. — Pour le Nième fois : la philosophie c'est pas la tête ! C'est le corps, direct. La philosophie est une pratique, la pratique de vie, et dont dépend directement la santé. C'est un traitement de soi. Aux résultats souvent moins immédiats que ceux de la médecine, mais plus authentiques, plus sains, profonds et durables. Maintenant, oui, pour dépannage... urgence... Mais pour la suite ?...
cf. CHAPITRE : physio-logique
cf. CHAPITRE : défausophie
Et là où je voulais en venir, c'est que tu dis toi-même, tu n'arrêtes pas de dire que cette activité (...) te détruit, te dégoûte de toi-même, etc. Et c'est pas assez, ça ? Comme déclaration. Ça ne dit pas tout ? Tout le problème ? Le fond du problème.
Donc, ton médicament je te le donne, si vraiment tu veux guérir : emploie-toi à mieux gérer concrètement cette activité-là, c'est-à-dire généralement ton temps, tes désirs. Mais vraiment. Ou alors arrêter. Et ce qui t'en empêche c'est des raisons extérieures (attentes, conventions, etc.) que tu admets comme des nécessités, des obligations, mais tu sais bien que si tu n'écoutais « que » toi, au fond... Et le voilà le problème : tu ne suis pas, ne respectes pas ton sentiment le plus intime, le plus juste, ta propre intelligence... à toi-même. Certes c'est un apprentissage. Mais alors il faut s'y atteler ! Et prendre ça très au sérieux, la gestion de tout ça. Le voilà, l'apprentissage, le vrai ! Le premier. Le seul qui compte. (...) Autrement, tu pourras toujours continuer de te plaindre, de solliciter les médecins et tout leur bricolage. Ils te le disent eux-mêmes, d'ailleurs ! Et encore, ils imaginent mal. Eux croient encore beaucoup au bricolage. C'est leur métier – voire leur beurre. Mais réfléchis un coup... Profondément. Et tu sais déjà tout. Tout ce qu'il faut. Seulement tu te brides. Alors ton corps te le fait payer. Tout... simplement. Il envoie ses signaux. Ces signaux que tu me décris là, donc. Et impressionnants, non ? Donc, à toi de voir. N'oublie pas que tu es ton corps. Et s'il se plaint c'est donc toi qui te plains, à toi-même. À toi de t'entendre. (Et tu te dis quoi ? À ton avis ?)
A. — Mais la philo toute seule m'enlève pas cette putain de [maladie] !! désolée mais là j'ai vraiment envie de me faire traiter. (...) je suis bien d'accord de travailler sa tête mais une fois que c'est arrivé il y a pas grand-chose à faire. c'est comme si je disais que j'ai froid et tu me dis « Imagine que tu as très chaud ». Vraiment...
cf. CHAPITRE : physio-logique
cf. CHAPITRE : défausophie
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